mardi 29 octobre 2013

Billie - Anna GAVALDA

Pourquoi je le lis :


J'ai adoré Ensemble, c'est tout et presque autant La consolante. J'ai également lu L’échappée belle et Désordres et sentiments, deux textes plus courts, trop courts pour me plaire vraiment.

J'ai donc été un peu déçue de découvrir en librairie que Billie était un "petit" roman de "seulement" 220 pages. En plus les critiques sont très mitigées, c'est pourquoi j'ai préféré attendre que le roman soit disponible à la bibliothèque.

Malgré tout ça, j'espère passer un bon moment avec ce livre que j'ai attendu avec impatience...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Franck, il s'appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère adoraient Frank Alamo (Biche, oh ma biche, Da doo ron ron, Allô Maillot 38-37 et tout ça) (si, si, ça existe...) et moi, je m'appelle Billie parce que ma mère était jolie de Michael Jackson (Billie Jean is not my lover / She's just a girl etc.). Autant dire qu'on ne partait pas avec les mêmes marraines dans la vie et qu'on n'était pas programmés pour se fréquenter un jour...

Non seulement Franck et Billie n'étaient pas programmés pour fredonner les mêmes refrains, mais en plus, ils avaient tout ce qu'il faut en magasin pour se farcir une bonne grosse vie de merde bien ficelée dans la misère - misère physique, misère morale et misère intellectuelle. Vraiment tout. Et puis voilà qu'un beau jour (leur premier), ils se rencontrent.

Ils se rencontrent grâce à la pièce On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset. Billie a été tirée au sort pour jouer Camille et Franck, Perdican.

A un moment, dans cette scène qu'ils doivent apprendre par cœur et déclamer devant les autres élèves de leur classe, Camille lance à Franck : Lève la tête, Perdican ! et à un autre, un peu plus loin, Perdican finit par avouer à Billie : Que tu es belle, Camille, lorsque tes yeux s'animent ! eh bien voilà, tout est là et tout est dit : ce livre ne raconte rien d'autre qu'une immense histoire d'amour entre deux vilains petits canards, lesquels, à force de s'obliger mutuellement à lever la tête et à se rappeler l'un l'autre qu'ils sont beaux, finissent par devenir de grands cygnes majestueux.

En fait, on dirait du Cyrulnik, mais en moins raffiné. Là où Boris aurait employé les mots «gouffre» ou «résilience», Billie, quand elle est heureuse, lâche en ricanant : Et tac. Encore niquée, la vie.

Bah... À chacun, ses maux et sa façon de les écrire...

A. G.

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Mon avis :


Comme je le redoutais, ce roman est beaucoup, beaucoup trop court : il y a tellement de choses qui ne sont qu'effleurées et qui mériteraient d'être un peu plus développées (en tout cas, moi ça m'a frustrée de ne pas en savoir plus...).

Un gros bémol pour le style employé : Anna Gavalda s'efforce de s'exprimer comme le ferait Billie, son héroïne, une gamine qui a une une enfance pour le moins rude, mais le résultat m'a paru artificiel et très désagréable à lire par moment.

C'est vraiment dommage, car j'ai adoré cette histoire qui m'a profondément touchée.

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