lundi 30 avril 2018

Bridget Jones's baby : le journal - Helen FIELDING

Pourquoi je le lis :


J'ai découvert Bridget Jones avec le roman Le journal de Bridget Jones, il y a un peu plus de vingt ans (et c'est là qu'on se rend compte que le temps file...). J'avais adoré le roman et le film m'avait beaucoup plu aussi.

Par contre le deuxième tome, L'âge de raison, m'avait vraiment déçue, au  point que je me suis totalement désintéressée de la célèbre célibattante.

Malgré cela, je suis allée voir au cinéma Bridget Jones' Baby et le film, bien qu'il ne soit pas toujours subtile, m'a vraiment fait rire, ce qui m'a finalement donné envie de lire le roman, même s'il est clairement précisé en quatrième de couverture que le roman et le filme sont très différents...

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En résumé (quatrième de couverture) :


On croyait tout connaître de Bridget Jones... Mais si la mythique héroïne ne nous avait pas tout dit ?

C'est le plus beau moment dans la vie d'une femme : être mère pour la première fois. Mais Bridget n'est pas une femme tout à fait comme les autres. Lorsqu'elle apprend qu'elle est enceinte, elle hésite entre euphorie est désespoir : qui est le père de l'enfant ? Telle est la question (entre autres) qui la taraude...

Dans son journal, la célibataire la plus désopilante de la littérature anglaise se livre... complètement ! Une comédie éblouissante, très différente du film Bridget Jones' Baby.

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Mon avis :


J'aurais dû m'en tenir au film...
 
 J'ai trouvé que tout était traité à la va-vite et sans subtlilité alors que la situation (Bridget enceinte avec deux pères possibles) offrait des tas de possibilités. Au lieu de cela l'auteur s'est limitée à deux ou trois idées (y compris la perpétuelle rivalité Mark / Daniel) que j'ai fini par trouver répétitifs.

Je ne dirai pas que je me suis ennuyée avec cette lecture, mais on est quand même loin de l'originalité et de la verve du Journal de Bridget Jones...

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dimanche 29 avril 2018

Eleanor Oliphant va très bien - Gail HONEYMAN

Pourquoi je le lis :


La quatrième de couverture me plaisait déjà beaucoup, et les critiques très enthousiastes sur les blogs ont fini de me convaincre que je ne pouvais pas passer à côté de ce roman...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Eleanor Oliphant est un peu spéciale.

Dotée d'une culture générale supérieure à la moyenne, peu soucieuse des bonnes manières et du vernis social, elle dit les choses telles qu'elle les pense, sans fard, sans ambages. Fidèle à sa devise "Mieux vaut être seule que mal accompagnée", Eleanor évite ses semblables et préfère passer ses samedis soir en compagnie d'une bouteille de vodka.

Rien ne manque à sa vie minutieusement réglée et rythmée par ses conversations téléphoniques hebdomadaires avec "maman".

Mais tout change le jour où elle s'éprend du chanteur d'un groupe de rock à la mode. Décidée à conquérir de l'objet de son désir, Eleanor se lance dans un véritable marathon de transformations. Sur son chemin, elle croise aussi Raymond, un collègue qui sous des airs négligés, va lui faire repousser ses limites.

Car en naviguant sur les eaux tumultueuses de son obsession amoureuse et de sa relation à distance avec "maman", Eleanor découvre que, parfois, même une entité autosuffisante a besoin d'un ami... 

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Mon avis :


Voilà un roman qui m'a surprise et qui m'a beaucoup touchée. Au vu de la quatrième de couverture, je m'attendais plus ou moins à une comédie sympa où, en gros, le vilain petit canard se transforme en cygne. Mais Eleanor Oliphant va très bien ce n'est pas vraiment ça et c'est même beaucoup plus en fait. L'histoire de cette jeune femme à la personnalité décalée et au lourd passé qui tente de sortir de sa bulle par amour pour un homme m'a beaucoup touchée.
 
Tout n'est pas résolu à la fin du roman et cela fait partie de ce que j'ai apprécié dans ce livre, tout comme la façon dont l'auteur distille savamment les indices, dissipant peu à peu le mystère qui enveloppe son personnage. Arrivé à la dernière page, tous les problèmes ne se sont pas réglés, mais on sent bien que l'héroïne est sur la bonne voie...

J'avoue que j'ai parfois eu du mal à avancer dans ma lecture et que j'ai dû faire des pauses, non pas parce que le roman était ennuyeux, loin de là. Non, c'est plutôt parce que l'auteur décrit si bien la solitude de son héroïne et ses difficultés à se mêler aux autres que cela a fait écho à mes propres expériences et c'était pour le moins déstabilisant.

Une lecture parfois difficile donc, mais profondément émouvante...

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vendredi 27 avril 2018

Scandaleuse nuit d'hiver - Sophia JAMES

Pourquoi je le lis :


J'ai lu ce roman en version originale (One unashamed night) il y a quelque temps et même si je n'avais pas été franchement séduite par cette histoire à l'époque, j'ai décidé d'en lire la version française pour "vérifier" si j'avais tout bien saisi...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Angleterre, 1826.

Alors qu’une terrible tempête fait rage, la diligence qui emporte Bea loin de sa campagne natale se renverse, la laissant à la merci des éléments déchaînés. Effrayée, elle cède bientôt à la panique. Sur cette route isolée, à cette heure avancée, elle n'a, hélas, aucune chance d’être secourue. Elle se croit perdue quand le troublant inconnu qui voyageait avec elle lui propose de l’accompagner jusqu’au prochain village pour demander de l’aide. Mais à peine ont-ils pris la route que la tempête les oblige à se réfugier dans une ferme abandonnée. Et voilà Bea en tête à tête pour toute la nuit avec ce séduisant étranger qui, dès le premier regard, a fait battre son cœur beaucoup plus fort que de raison…

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Mon avis :


Je dois dire que cette relecture en V.F. m'a semblé moins indigeste que ma première lecture de One unashamed night, peut-être tout simplement parce que je n'en espérais pas grand chose. L'intrigue reste classique même si les personnages ne m'ont toujours pas semblé très crédibles...

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mercredi 25 avril 2018

Perfect for you - Kate PERRY

Pourquoi je le lis :


Cette romance était proposée en téléchargement gratuit et comme All for you m'a bien plu il y a quelques mois, je n'ai pas résisté...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Freya Godwin's muse has gone MIA.

With Freya just hired to redesign the top adult website company in the country, her creativity couldn't have chosen a worse time to disappear. Determined to get her sexy back, Freya puts an ad online, hoping to find the right man to inspire her.

Unfortunately, all roads point back to her upstairs neighbor Greg Cavanaugh. He's everything she doesn't want: a playboy and scumbag lawyer. Except if he's so wrong for her, why does being with him make her believe anything is possible? 

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Mon avis :


Voilà une lecture qui m'a beaucoup plu.

Comme dans All for you, le ton est léger et l'auteur mêle agréablement humour et romance (avec une pointe de sensualité en plus) pour nous raconter les aléas sentimentaux de Freya, designer en panne d'inspiration, ainsi que ceux de sa petite sœur, une étudiante facétieuse qui cherche à s'immiscer dans les histoires de son aînée.
 
J'ai trouvé les personnages attachants et assez nuancés pour être intéressants et l'intrigue est bien ficelée. C'est vrai que cela reste une petite romance, mais une délicieuse petite romance...

N.B. :  Anna, la petite sœur de Freya, est aussi l'héroïne de All for you dont l'intrigue se déroule postérieurement à Perfect for you...

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lundi 23 avril 2018

Victoria et les Staveney - Doris LESSING

Pourquoi je le lis :


C'est la quatrième de couverture qui m'a donné envie de lire ce court roman et c'est également l'occasion de découvrir une auteure plus que renommée...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Victoria n’a jamais oublié sa rencontre, à l’âge de neuf ans, avec une riche famille blanche, les Staveney. Ce souvenir entêtant la poussera, des années plus tard, à entamer une liaison avec leur fils, Thomas. De cette histoire naîtra Mary, petite fille à la peau claire et au sourire radieux. En adoration devant l’enfant, les Staveney proposent de l’accueillir chez eux de plus en plus souvent. Victoria, toute à la réalisation de la chance que représenterait une telle éducation pour sa fille, n’imagine pas quelles conséquences aura sa décision.

La grande dame des lettres anglaises revient sur ses thèmes de prédilection : le racisme, l’hypocrisie, l’ambition. Un regard sans concession et d’une incroyable modernité sur notre époque.

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Mon avis :


Il s'agit d'un roman très court (150 "petites" pages rédigées en assez gros caractères) qui se lit d'autant plus vite que le style de Doris Lessing est fluide et efficace. Elle nous raconte l'histoire de Victoria, une jeune femme noire qui a eu une enfance difficile et qui se voit "dérober" sa fille par la famille du père, un homme blanc : la fillette est accueillie à bras ouverts par cette famille d'artistes aisés qui lui offre des opportunités que sa mère ne pourrait jamais lui offrir (cadre de vie, études, culture, etc). Le roman se termine sur Victoria qui se résigne à voir sa fille s'éloigner d'elle peu à peu, pour son bien.

A travers Victoria et les Staveney, l'auteur dénonce le racisme persistant d'une société qui se veut pourtant tolérante et égalitaire, mais si le message du roman est extrêmement touchant, le texte en lui même ne m'a pas enthousiasmée plus que ça car tout se passe trop vite à mon goût et les années filent en quelques pages...

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Jouez cœur et gagnez - Dominique MARNY

Pourquoi je le lis :


J'ai lu Jouez cœur et gagnez pour la première fois il y a une dizaine d'années et j'ai eu envie de me replonger dans cette délicieuse histoire...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Ilot préservé de la capitale, le passage du Cœur-Navré, rue du faubourg Saint-Antoine, abrite un monde attachant et bigarré.

Dans cette allée fleurie, artistes, artisans et gens de tous métiers ont choisi de cohabiter. Pablo, gardien et peintre à ses heures perdues, veille sur le quotidien de Rosalie, propriétaire des maisons et des ateliers, de Violette, graphiste et nouvelle locataire, du tapissier Jacques et de Karine qui vient d'ouvrir une boutique de thés et de cafés...

A l'abri de l'agitation et du bruit, tous jouent la carte du cœur en privilégiant la solidarité et la convivialité.

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Mon avis :


Je ne regrette pas cette relecture qui m'a permis de passer un très bon moment avec Jouez cœur et gagnez.

Les personnages sont sympathiques et attachants (pour la plupart, car il y a quand même quelques "méchants" dans l'histoire) et l'atmosphère de ce petit coin de Paris est chaleureuse, plus proche de l'image qu'on se fait de la vie de village que de la froideur des grandes villes. Comme dans beaucoup de ses autres romans, dont Crystal palace que j'ai lu dernièrement, Dominique Marny multiplie les personnages, reconstituant un microcosme foisonnant qui empêche tout temps mort dans le récit.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman léger et chaleureux.

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samedi 21 avril 2018

Valse-hésitation - Angela HUTH

Pourquoi je le lis :


Je n'ai pas résisté lorsque je suis tombée sur le dernier roman d'Angela Huth à la médiathèque : elle fait partie des auteurs que je suis toujours avec beaucoup de plaisir.

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En résumé (quatrième de couverture) :



Clare est de moins en moins sûre du rôle que les hommes devraient tenir dans sa vie. Son premier mari, Richard, était plus âgé qu’elle, et son mépris pour la jeunesse de Clare s’était peu à peu transformé en une glaciale indifférence. Jonathan, son deuxième mari dont elle est séparée provisoirement, est trop coulant : excessivement attentionné et inquiet, non sans une touche de pédanterie.

Joshua, rencontré à une fête, est d’un tout autre genre. Il commence par l’impressionner en écrasant sa cigarette sur son pouce, et sa désinvolture n’est pas loin de la séduire complètement. Si, le lendemain, elle hésite encore à essayer de le retrouver, c’est le conseil de sa nouvelle amie, Mrs Fox, qui achève de la convaincre : "Prends un amant, l’exhorte-t-elle. Mieux vaut avoir un amant quand on est jeune qu’une névrose quand on est vieille."

Tendre, mélancolique et ironique, Valse-hésitation est une histoire d’amour parfaitement maîtrisée.

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Mon avis :


Valse-hésitation m'a beaucoup rappelé La vie rêvée de Virginia Fly : dans les deux romans, il est question d'une jeune femme malheureuse en amour qui ne parvient pas à trouver sa place. Clare, l'héroïne de Valse-hésitation, est une jeune femme ballottée par les événements, qui subit ce qui lui arrive sans avoir jamais l'air vraiment heureuse, même lorsqu'elle obtient ce qu'elle désire.

Les hommes n'ont pas le beau rôle dans ce roman. Aussi bien le premier mari dont Clare est divorcée que le second dont elle est séparée pour quelques mois ou son amant  ; tous se révèlent profondément décevants (infidèles, velléitaires, étouffants, peu fiables...) et pourtant Clare semble incapable de se passer d'eux.

Le seul personnage réellement attachant dans le roman, à mon avis, c'est la nouvelle amie de Clare, Mrs Fox, une femme un peu excentrique et débordante de vie, qui apporte une touche de fantaisie dans l'existence de tous ceux qui l'entourent.

Même si j'ai trouvé que le dénouement est très triste (l'héroïne se retrouve complètement seule, sans autre perspective que l'organisation de l'enterrement de son amie) et que le récit manque un peu de rythme à mon goût, le style d'Angela Huth, toujours délicieux, m'a permis de passer un bon moment avec son premier roman.

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jeudi 19 avril 2018

Encore une danse - Katherine PANCOL

Pourquoi je le lis :


Il y a une dizaine d'années, j'ai lu Un homme à distance que j'avais beaucoup aimé pour son côté mélancolique. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas lu les autres romans de Katherine Pancol par la suite.

Encore une danse me donne l'occasion de réparer cette omission.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Ils forment une bande d'amis : Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha. Ils ont grandi ensemble à Montrouge, banlieue parisienne. Ils ont habité le même immeuble, sont allés dans les mêmes écoles et ne se sont jamais quittés.Lorsqu'ils sont devenus adultes, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres. Leurs espoirs, leurs illusions se sont réalisés ou envolés. Ils se retrouvent comme avant, pratiquent toujours leurs rites d'amitié même si leur musique, parfois, émet des fausses notes qu'ils s'empressent d'oublier de peur de troubler cette belle harmonie qui leur est nécessaire pour affronter la vie, la peur de vivre.Mais une nouvelle épreuve, plus sournoise, plus terrible, s'annonce. Face à elle, ils ne peuvent pas tricher. Les masques vont tomber. Le groupe menace de voler en éclats, de révéler des trahisons, grandes ou petites, et mille ressentiments longtemps cachés. Arriveront-ils à franchir cette étape inattendue qui les met chacun face à eux-mêmes, qui les oblige à faire le point sur ce qu'ils sont devenus sans complaisance ni lâcheté ? C'est le sujet de ce roman où les enfants ont grandi, ont vieilli et doivent abandonner le trouble paradis de l'enfance, des apparences, pour affronter la vie, et conjurer la peur qui nous saisit tous quand il s'agit de devenir grands...

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Mon avis :


Il y a quelques années, la lecture des Yeux jaunes des crocodiles m'avait laissé une impression très mitigée et c'est avec une certaine réticence que je me suis lancée dans Encore une danse qui attendait depuis très, très longtemps dans ma pal et qui, je l'avoue, ne m'a pas réconciliée avec la plume de Katherine Pancol.

Dans ce roman, l'auteur nous propose une vision peu optimiste, voire même parfois sordide, de l'amitié et du couple, encore assombrie par la menace du sida qui plane sur tout le groupe d'amis. Secrets, tromperies, mensonges, jalousies, l'auteur ne nous épargne rien n'offrant en contrepoint que l'image d'une histoire d'amour passionnelle plus destructrice qu'autre chose.

La première partie du livre qui juxtapose des portraits des uns et des autres m'a plutôt ennuyée même si l'auteur varie la forme lorsqu'elle passe d'un personnage à l'autre ; par contre la seconde moitié du roman (lorsque les personnages interagissent enfin) est plus intéressante.

Objectivement, je ne peux pas dire que c'est un mauvais roman, mais ni l'histoire ni le style ne sont à mon  goût : je crois que Katherine Pancol n'est vraiment pas faite pour moi...

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mardi 17 avril 2018

The Christmas Mansion - Hollis SHILOH

Pourquoi je le lis :


Une nouvelle en V.O. proposée en téléchargement gratuit...

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En résumé (quatrième de couverture) :


In a world of gas lighting and horse-drawn carriages, Rex is fixing up an old mansion to host a Christmas party for his wealthy family's business. He meets a gentle, insecure magician named Gene, who's come to work on the crumbling mansion's moldings.  He doesn't expect to fall in love.

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Mon avis :


Il s'agit d'une nouvelle d'une trentaine de pages, mais le récit m'a semblé trop "incomplet" et je ne suis pas vraiment entrée dans l'histoire.

Le contexte n'est pas assez développé : on n'a à peu près aucune idée de où et quand se déroule l'histoire, sans compter le côté "fantastique" qui n'est absolument pas expliqué, ni même introduit. Et même les personnages sont tout juste esquissés, pas assez creusés pour qu'on s'attache à eux ou qu'on se sente concerné par leur histoire d'amour.

Je pense que The Christmas Mansion aurait mérité d'être davantage développé.

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lundi 16 avril 2018

Un été bigouden - Anne-Marie CASTELAIN

Pourquoi je le lis :


Je me suis laissé tenter par ce roman qui se déroule en Bretagne et dont la quatrième de couverture m'a bien plu...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Michèle s'ennuie sur une plage du Pays bigouden et ressasse ses échecs affectifs. A quarante ans, l'avenir ne lui apparaît pas sous les couleurs les plus riantes. Un robuste et amical vieillard viendra la sortir de sa morosité. Après tout, pourquoi l'amour lui serait-il désormais interdit ? Une rencontre providentielle fera basculer sa vie. J'ai laissé filer mon amour de jeunesse, j'ai joué à cache-cache avec un mari-enfant, je ne vais pas perdre celui-ci par pruderie. 

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Mon avis :



Un été bigouden est un roman de l'instant, qui s'attarde beaucoup sur les descriptions, aussi bien des lieux que du ressenti de la narratrice. Cela donne une vision très pittoresque et poétique de la Bretagne, impression qui est encore renforcée par le fait qu'on a du mal à situer l'histoire dans le temps. Le roman ayant été publié en 1999, on imagine qu'il se déroule un peu avant et puis on nous parle de disco, de télégramme, etc et on est ramené vingt ans plus loin en arrière, ce qui finit de brouiller les repères. Enormément de descriptions donc, mais sans que cela ne devienne jamais ennuyeux : c'est comme si on était porté par les pensées de la narratrice qui vont et viennent au gré des paysages, des rencontres,...

A noter que cette femme seule en vacances en bord de mer en Bretagne n'est pas sans rappeler le roman de Marie Sizun, Plage, que j'avais beaucoup aimé également.

Malgré l'écriture savoureuse d'Anne-Marie Castelain, j'ai été déçue par la direction qu'a pris l'intrigue dans la seconde partie du roman. La rencontre amoureuse, prévisible autant qu'espérée, m'a beaucoup moins plu car elle m'a semblé incompréhensible : l'homme n'est pas "aimable", au sens premier du terme. Comment l'héroïne peut-elle tombée si vite amoureuse un homme lunatique, coléreux, égocentrique, etc ? Et du coup tout le reste semble un peu bancal, en particulier sa décision finale.

Bien que le dénouement ait été décevant, j'ai beaucoup aimé la plume d'Anne-Marie Castelain et j'ai très envie de lire ses autres romans.

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dimanche 15 avril 2018

Samantha, bonne à rien faire - Sophie KINSELLA

Pourquoi je le lis :


J'avais envie d'une lecture plus légère...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Pas de soirées, pas de week-ends, pas de vacances, pas d'amoureux : Samantha, la trentaine, ne vit que pour son boulot d'avocate d'affaires, et pour l'importante promotion dont elle devrait bientôt bénéficier. Hélas ! elle commet une grosse boulette. En une journée, elle fait perdre à son meilleur client plus de cinquante millions de livres. Désespérée, elle prend le premier train pour la campagne et, sur un malentendu, se fait embaucher comme gouvernante chez un couple de charmants excentriques. Micro-ondes, fer à repasser, aspirateur, Samantha va découvrir un monde inconnu peuplé d'objets étranges. Et comprendre qu'on peut avoir 168 de Q.I. et ne pas savoir mettre en route une machine à laver. Mais, surtout, Samantha va réaliser, entre deux tournées de lessive, que le bonheur est peut-être dans le pré...

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Mon avis :


Ma première lecture, il y a six ou sept ans, ne m'avait pas vraiment convaincue et cette relecture ne fait que confirmer cette impression mitigée.

La situation de départ est trop invraisemblable pour qu'on puisse adhérer à l'histoire. Comment croire qu'une avocate se reconvertisse volontairement en femme de ménage ; qu'une femme qui ne connait absolument rien à la cuisine ou au ménage parvienne à faire illusion ; qu'une néophyte devienne un cordon bleu en deux mois ; etc. Et puis le trait est tellement forcé que ce n'est plus drôle.

Cette fois Samantha, bonne à rien faire quitte ma bibliothèque, direction la boîte mise à disposition à la médiathèque : peut-être que le roman fera le bonheur d'un autre lecteur...

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mercredi 11 avril 2018

La maison au bout du village - Nelly BUISSON

Pourquoi je le lis :


J'ai découvert Nelly Buisson avec Le jardin de Madeleine que j'avais beaucoup aimé et je poursuis donc la découverte de son univers avec La maison au bout du village...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Malmenée par la vie et nouvelle retraitée, Cécile, la citadine, décide de tout abandonner pour s'installer dans le village de son enfance, dans une maison isolée à rénover pour laquelle elle a eu un véritable coup de cœur. A ses amis qui ne comprennent pas son choix, elle oppose sa farouche volonté de rompre avec son passé, de donner un sens à sa vie et de trouver la paix intérieure. Son arrivée va bouleverser la vie paisible de Saint-Médard. La nouvelle maison dissimule un lourd secret, son grenier recèle une malle refermée sur des fragments d'histoires familiales et même ses planchers craquent comme s'ils voulaient parler. Cécile est déterminée à en savoir plus Elle plonge alors dans une histoire de famille, dans un secret qui lie tous les villageois et dans les passions qui les animent. Il lui faudra franchir bien des turbulences, apprendre à reconnaître les amitiés sincères, pour accéder dans un premier temps à la vérité, puis à la sérénité.

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Mon avis :


J'ai beaucoup aimé retrouvé l'écriture simple et chaleureuse de Nelly Buisson qui raconte ici le retour dans son village natal d'une jeune retraitée ayant passé presque toute sa vie en ville.

Entre les petits riens qui le font le quotidien de l'héroïne, la vie d'un petit village et les secrets du passé que l'héroïne découvre peu à peu, l'auteur parvient à tisser un roman tour à tour prenant, émouvant ou réjouissant.

Vu le plaisir que j'ai pris à cette lecture, je lirai très certainement les autres romans de Nelly Buisson pour retrouver l'atmosphère si particulière qu'elle sait créer.

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dimanche 8 avril 2018

Keep calm and believe me - Catherine KALENGULA

Pourquoi je le lis :


Il y a quelques mois, j'ai lu Keep calm and love me de Catherine Kalengula et comme cette romance m'avait bien plu je n'ai pas résisté lorsque je suis tombée sur le dernier roman de l'auteur en librairie...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Qu'il est doux, parfois, de perdre la tête...

Est-ce qu'il vous est déjà arrivé d'être si fatigué que vous croyez devenir fou ? Non ? Ben, à moi si ! Il est vrai que je me démène pour sauver mon théâtre du West End, que je dors rarement et que je prends des cachets pour tenir le coup, mais enfin bon ! C'est pas une raison pour voir des fantômes ! Eh bien, il semblerait que si. Depuis peu, l'esprit d'une jeune femme (fort ravissante, par ailleurs) m'apparaît dans mon théâtre. Nous bavardons, nous rions et il m'arrive même de désirer la toucher. Elle semble si réelle... Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai l'impression de perdre la raison ?

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Mon avis :


J'ai beaucoup aimé Keep calm and believe me.

Le héros du roman, c'est Jaimee, un des personnages secondaires de Keep calm and love me, celui pour qui Lina était venue à Londres au départ. On retrouve Jaimee plus ou moins là où Lina l'a laissé, complètement accaparé par le théâtre que lui a légué son père et qui est au bord de la faillite, alors que Jaimee frôle le burn-out.

L'histoire de Keep calm and believe me se divise en deux grandes parties et je dois dire que j'ai préféré la première qui m'a semblé plus originale et plus touchante, alors que la suite correspond à une romance plus classique.

J'ai beaucoup aimé l'histoire d'amour entre le jeune homme et le fantôme, surtout parce que j'ai été un moment à me triturer la tête pour essayer de deviner comment l'auteur arriverait à gérer cette histoire d'amour impossible, d'autant que leur lien devenait de plus en plus fort et qu'aucune autre femme n'apparaissait dans le récit. Il y avait bien quelques petites incohérences qui renforçaient encore le mystère, des incohérences volontaires semées ici ou là par Catherine Kalengula qui a parfaitement su mener son histoire.

Une lecture très agréable, pleine de romantisme, qui m'a davantage plu que Keep calm and love me...


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samedi 7 avril 2018

L'ombre du doute - Jayne Ann KRENTZ

Pourquoi je le lis :


Il s'agit d'une relecture.

Lors de ma première lecture, en 2004, j'avais beaucoup aimé ce roman au rythme trépidant.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Il a suffi d'un seul coup de fil : séduite, mordue, la jolie Cady Briggs ne pense plus qu'à Mack Easton ! Elle, une spécialiste en antiquités, dotée d'un flair hors pair. Lui, un influent courtier en art qui enquête sur le vol d'une pièce rare. Lorsqu'il lui propose une collaboration, elle a bien du mal à garder la tête froide... D'autant que le décès de Vesta, sa grand-tante, fait d'elle l'héritière de la prestigieuse galerie d'art familiale ! Surprise, Cady s'interroge : pourquoi avoir modifié le testament en sa faveur ? Vesta avait-elle perdu la raison au point de faire appel à un médium des plus douteux ? Les circonstances mêmes de sa mort semblent étranges. Cady se tourne alors vers le séduisant Mack pour mener avec lui une enquête périlleuse dans un milieu redoutable, véritable panier de crabes où le danger attise une attraction bientôt irrésistible...

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Mon avis :


J'ai dévoré ce roman qui mêle suspense et romance dans un récit au rythme trépidant. J'ai trouvé l'intrigue policière bien fouillée, mêlant trafic d’œuvres d'art, rivalités familiales et gros enjeux financiers, tandis que l'auteur nous entraîne vers des fausses pistes très crédibles.

Les deux héros, Cady et Mack, m'ont aussi beaucoup plu. Leurs personnages sont assez nuancés (en tout cas pour pour des personnages de romance) et leurs relations parfois orageuses apportent une note de légèreté au roman.
 
Un très bon moment de détente...

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jeudi 5 avril 2018

Le café des petits miracles - Nicolas BARREAU

Pourquoi je le lis :


J'ai lu plusieurs autres romans de Nicolas Barreau que j'ai plus ou moins aimés selon les histoires, mais à chaque fois j'ai apprécié la bonne humeur et la légèreté qui caractérisent ses textes. Me voici donc avec son dernier livre...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Timide et romantique, Éléonore adore s’évader dans la lecture et croit aux présages, petits messagers du destin. N’ayant pas hérité de l’intrépidité de sa grand-mère, elle n’est pas le genre à prendre une décision sur un coup de tête. Mais la vie est parfois imprévisible ! Et une phrase énigmatique trouvée dans un vieux livre peut avoir des conséquences inattendues, de celles qui bouleversent une existence. Éléonore l’ignore encore, par ce froid matin de janvier, quand elle saute dans un train pour Venise…

Destination la Sérénissime où Nicolas Barreau nous embarque dans une magnifique histoire, d’un campo l’autre, au gré des calli et au pied des campanili. Son Café des petits miracles nous invite à prendre le bonheur par la main et à croire en l’amour.

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Mon avis :


Nicolas Barreau nous livre ici un roman tendre et pétillant comme il sait les faire. On retrouve son style si caractéristique (notamment ses interventions pour commenter ce qui se passe ou ce qui va arriver à ses protagonistes) ainsi que l'atmosphère particulière qui donne l'impression que ses personnages évoluent dans une bulle un peu protégée plutôt que dans la vraie vie.

Même si l'histoire est un peu longue à démarrer et que le dénouement laisse un arrière-gout très sucré, j'ai passé un très bon moment avec Le café des petits miracles, titre qui ne trouve pleinement son explications que dans l'épilogue que j'ai trouvé particulièrement bien fait.

Cependant s'agissant de jeune femme au cœur brisé et de Venise en hiver, ma préférence va quand même au très beau roman de Claudie Gallay, Seule Venise...

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mardi 3 avril 2018

L'amour comme par enchantement - Nora ROBERTS

Pourquoi je le lis :


J'ai découvert Nora Roberts assez récemment avec les trilogies L'hôtel des souvenirs et Le secret des fleurs. Comme les deux m'ont bien plu, je me suis laissée tenter par cette romance hivernale...

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En résumé (quatrième de couverture) :


En pleine tempête de neige dans les Rocheuses, Gabriel Bradley porte secours à un véhicule accidenté et découvre avec stupéfaction que la conductrice est une jeune femme belle à couper le souffle et… enceinte de plusieurs mois. Homme solitaire et secret, Gabriel accepte pourtant d’héberger l’inconnue dans le chalet où il s’est isolé pour peindre.

Bientôt, la jeune Laura sort de son silence. Mannequin célèbre, elle a interrompu sa carrière pour épouser un riche héritier de la côte Est. Mais, alors qu’elle venait d’apprendre qu’elle était enceinte, son mari s’est tué avec sa maîtresse dans un accident de voiture.

Emu par le récit de Laura, troublé par sa beauté, Gabriel est partagé entre le désir de la garder près de lui pour la protéger et l’envie de la voir partir au plus vite pour retrouver sa chère liberté. Mais Laura, désemparée, semble s’en remettre complètement à lui…

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Mon avis :


J'ai passé un excellent moment avec L'amour comme par enchantement.

Il ne s'agit pas d'un chef d’œuvre de la littérature sentimentale car il manque une touche d'originalité pour qu'il se démarque du lot, mais c'est justement ce qui m'a plu : le roman correspondait exactement à ce que j'en attendais. Une romance bien écrite, une histoire qui évolue lentement sans trop de heurts, rien de trop rocambolesque, des personnages attachants...

L'histoire se divise en deux parties et je dois avouer que j'ai nettement préféré la première, qui se déroule dans les montagnes et où les deux héros isolés de tout se rapprochent petit à petit.

Le roman a été écrit dans les années 1980 et cela se ressent un peu. Outre le fait qu'ordinateurs, internet et portables sont tout à fait absents, on sent bien que les mentalités ne sont pas vraiment les même qu'aujourd'hui (par exemple, la place des femmes est davantage à la maison plutôt qu'à mener une carrière...).

Une lecture bien agréable...

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lundi 2 avril 2018

Rencontre non préméditée - Cécile CHOMIN

Pourquoi je le lis :


Même si la couverture ne me plaît pas (trop caractéristique des romances new adult...), je me suis laissée tenter par ce texte d'une soixantaine de pages à cause de sa quatrième de couverture.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Pour son avenir, Émilie a déjà tout prévu. Au programme : finir ses études de droit et intégrer l’École nationale de la magistrature, le tout en se faisant repérer par la DGSE afin de devenir agent secret. Et pour ce faire, ses journées doivent se résumer à trois choses : travail, organisation et sport.

Pour Vincent, le mot "avenir" est synonyme de prise de tête. Son quotidien se limite à bosser à l’usine et à sortir faire la fête. Une vie simple, et qui lui convient parfaitement ; de toute façon, dans un mois, il s’engagera dans l’armée et partira pour de bon.

Lorsque Émilie et Vincent se rencontrent, leur attirance est immédiate. Mieux encore, ils se rendent compte qu’ils ont exactement les mêmes attentes : du plaisir, à court terme et sans conséquence. Alors, pourquoi ne pas s’offrir une belle nuit ensemble ? Après tout, ils sont si différents l’un de l’autre qu’ils ne pourront jamais tomber amoureux… si  ? 

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Mon avis :


Je ne suis pas vraiment convaincue par cette nouvelle. Le style de Cécile Chomin n'est pas désagréable, mais il n'est pas très "littéraire" non plus.  
 
J'ai aussi trouvé dommage que rien ne vienne signaler les changements de narrateurs : un changement de chapitre ou un signe typographique quelconque aurait été bienvenu. Evidemment, au bout de deux phrases, on comprend qu'on n'a plus affaire au même narrateur mais comme Emilie et Vincent, malgré leurs différences, s'expriment plus ou moins de la même façon, il y a parfois confusion.

L'intrigue ne correspond pas non plus vraiment à la quatrième de couverture : on a ici une romance new adult tout ce qu'il y a de plus classique même si c'est condensé en une soixantaine de pages. En effet, les deux héros blessés par la vie et n'ayant rien en commun tombent irrémédiablement amoureux l'un de l'autre et, après la "crise" inévitable, tout se termine pour le mieux. Les différences de milieux ou d'aspirations pour l'avenir s'effacent très vite.

A noter la volonté d'Emilie de devenir espionne pour la DGSE, ce qui apporte une touche d'humour qui allège agréablement l'intrigue (mais d'un autre côté, cela retire de sa crédibilité au personnage de femme ambitieuse et déterminée d'Emilie).

Je crois que, décidément, tout ce qui se rapproche de la romance new adult n'est pas fait pour moi.

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dimanche 1 avril 2018

Les machinations du destin - Judith MCNAUGHT

Pourquoi je le lis :


Il y a quelques mois, j'ai relu Compromise, du même auteur, et cela m'a donné envie de lire les autres romans de la "trilogie" (même si chacun peut se lire indépendamment).
Les machinations du destin est le deuxième de la série...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Il est la coqueluche des soirées londoniennes mais n'en a cure. Incorrigible séducteur, il prétend volontiers ne pas croire à l'amour. Pourtant, à la surprise générale, le duc Jordan de Hawthorne vient de se marier. L'heureuse élue ? Une ravissante inconnue, Alexandra. Epousée, elle le sait, par simple reconnaissance : elle lui a sauvé la vie.

Etrange et volcanique union... Leurs corps parlent un langage que leurs cœurs veulent ignorer. Tendres baisers, caresses sensuelles, plaisirs exquis de la passion la plus folle... Or l'ombre de la mort plane sur le duc.

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Mon avis :


Les machinations du destin m'a moins plu que L'amant de l'ombre. L'intrigue m'a paru plus tarabiscotée et plus artificielle, et j'ai fini par trouvé le temps long.

J'ai pourtant beaucoup aimé la première partie du roman avec la rencontre improbable entre les deux héros, Alexandra et Jordan, leur rapprochement presque involontaire ; le tout teinté d'humour, et de romantisme bien sûr.

Et puis l'histoire s'est emballée. Les retrouvailles de Jordan et Alexandra, après qu'il ait été considéré comme mort pendant plus d'un an, sont surtout l'occasion d'affrontements et de règlements de comptes sur fond d'incompréhensions, de silences et de suspicions entre les deux amoureux qui refusent de se l'avouer ce qui a fini par me lasser un peu.
Le style de Judith McNaught reste agréable et il est vrai que, même si je n'ai pas autant aimé que le précédent opus (d'ailleurs, je n'ai pas vraiment vu de lien entre les deux histoires), Les machinations du destin se laisse très bien lire...

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