lundi 25 mai 2015

Une famille - Joanna TROLLOPE

Pourquoi je le lis :


Je lis régulièrement des romans de Joanna Trollope, mais je ne connaissais pas ce titre. Je n'ai donc pas hésité lorsque je suis tombée dessus un peu par hasard à la bibliothèque...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Nous avons tous besoin de savoir d'où nous venons, de connaître notre histoire. Mais pour David et Nathalie, cette nécessité est bien plus pressante que pour la plupart des gens car ils ont été adoptés. Elevés par les mêmes parents mais issus de mères différentes, ils ont grandi ensemble, avec la volonté farouche de rester soudés par les liens familiaux qui les unissent.
 
A l'approche de la trentaine, leur décision d'entreprendre des recherches pour retrouver chacun leur mère biologique va se révéler une démarche difficile. Les conséquences seront parfois douloureuses et entraîneront des situations souvent poignantes dans leurs rapports avec leurs conjoints, leurs collègues de travail, et surtout avec celles qui les ont mis au monde, et qui depuis lors ont fait le choix d'une autre vie. 

Explorant ce sujet délicat avec finesse et humanité, Joanna Trollope laisse éclater la magie de son talent de romancière et réussit, par une narration riche et toujours juste, à faire vibrer le lecteur au rythme des battements de cœur de ses personnages.

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Mon avis :


Dans ce roman psychologique, Joana Trollope nous propose une analyse très fine des réactions que peut provoquer un enfant adopté qui décide, une fois adulte, de rechercher sa mère biologique.

En multipliant les personnages et les points de vue, l'auteur nous montre que cette quête d'identité ne touche pas que "l'adopté", mais que tous les membres de la famille se sentent concernés (et souvent menacés) par ce qu'ils prennent pour une remise en question de l'ordre établi.

Toutefois cette profusion de personnages ne nous permet que de les effleurer, sans vraiment entrer dans leur intimité, et j'ai parfois eu du mal à compatir à leurs doutes et leurs difficultés.

J'ai cependant bien aimé cette histoire de famille même si je n'ai été qu'une lointaine spectatrice...

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samedi 23 mai 2015

Le cercle de pierres . tome 7.2 . L'écho des choeurs lointains, les fils de la liberté - Diana GABALDON

Pourquoi je le lis :


Et voici la suite du Prix de l'indépendance le dernier volume (à ce jour et en français) de la série Le cercle de pierres.

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Pour mémoire :

En résumé (quatrième de couverture) :


Tandis que la guerre d'Indépendance bat son plein dans les colonies sécessionnistes américaines, Jamie Fraser et Claire, sa femme infirmière, parviennent enfin à rentrer en Ecosse où ils souhaitent récupérer leur presse d'imprimerie. Mais, retenu par des problèmes familiaux, Jamie doit à regret laisser Claire repartir dans les colonies, où ses patients ont besoin d'elle. Séparés par les circonstances, Jamie et Claire réussiront-ils à se retrouver dans un pays où la guerre fait rage ?

Pendant ce temps-là, au XXème siècle, leur fille Brianna et son mari Roger ont racheté et retapé le manoir de Lallybroch, propriété des Fraser. Ils suivent les aventures de Claire et de Jamie grâce aux lettres que ces derniers leur ont laissées dans un coffre...

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Mon avis :


Si le tome précédent, Le prix de l'indépendance, m'avait laissée un peu dubitative, j'ai beaucoup aimé celui-ci. 
En effet, même si on ne perd pas de vue les autres personnages, Claire et Jamie retrouvent leur place sur le devant de la scène et c'est un vrai plaisir de les suivre dans leurs aventures entre les champs de bataille de la Guerre d'Indépendance et une Ecosse pleine de souvenirs doux-amers. Je regrette juste que les événements s'enchaînent trop vite car j'aurais aimé passer plus de temps avec chacun...
Les fils de la liberté se termine sur une série de points d'interrogation, laissant tous les personnages dans l'incertitude quant à leur avenir, voir même en danger ; et laissant le lecteur terriblement frustré car il lui reste plus qu'à se jeter sur le tome suivant... qui n'est pas encore publié en France

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NB : cette lecture permet à ma pal de repasser sous la barre des 100 livres à lire dans ma bibliothèque, même si ce n'est que très provisoirement. En effet, j'attends une commande de plusieurs romans, dont le dernier tome (à l'heure actuelle) de la série Le cercle de pierres; un tome que je lirai en V.O. puisque Written in my own heart's blood n'a pas encore été traduit en français et que je suis trop impatiente de savoir ce que deviennent Claire, Jamie et tous les autres pour attendre qu'il sorte chez nous...

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lundi 18 mai 2015

Le cercle de pierres . tome 7.1 . L'écho des cœurs lointains, le prix de l'indépendance - Diana GABALDON

Pourquoi je le lis :


Cette fois c'est avec un inédit que je poursuis la lecture de la saga de Diana Gabaldon, Le cercle de pierres.

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Pour mémoire :

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Juillet 1776. Les treize colonies sécessionnistes ont signé leur déclaration d'indépendance, mais la guerre contre l'Empire britannique n'est pas pour autant terminée. Installé en Caroline du Nord avec sa femme Claire, l'Ecossais Jamie Fraser soutient corps et âme la cause des Américains. Mais plutôt que de s'engager dans l'armée de George Washington, il décide de regagner l'Ecosse afin de retrouver sa presse d'imprimerie et revenir se battre aux côtés des rebelles à coups de pamphlets.

Pendant ce temps, William, comte d'Ellesmere et fils adoptif de lord John Grey, débarque dans les colonies avec les armées envoyées par Sa Majesté pour écraser l'insurrection. A l'aube des grandes batailles qui scelleront le destin d'une nation naissante, William, qui ne rêve que de gloire, est loin de se douter qu'il trouvera en Amérique le secret de ses origines...

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Mon avis :


J'ai passé un bon moment avec Le prix de l'indépendance, mais il ne m'a pas charmée comme l'avait fait les premiers tomes de la série.

J'ai surtout regretté que le récit s'éparpille entre les différents narrateurs. On suit trop de personnages et, du coup, on passe peu de temps avec chacun au point que j'ai parfois eu l'impression que Claire et Jamie n'étaient plus les personnages principaux de cette grande fresque. C'est intéressant d'en apprendre un peu plus sur Lord John et William en mettant nos pas dans les leurs et plus encore de découvrir ce que deviennent Brianna et Roger de retour dans le présent, mais ce n'est pas ce que j'attendais vraiment...

Par contre la plume de Diana Gabaldon est toujours aussi élégante et vive, pleine d'humour : il n'y a pas le moindre temps morts dans le roman et on ne s'ennuie pas un instant... même si la magie n'est plus vraiment là.

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jeudi 14 mai 2015

Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants - Mathias ENARD

Pourquoi je le lis :


J'ai beaucoup entendu parler de ce roman lorsqu'il est sorti, notamment parce qu'il a reçu le Prix Goncourt des Lycéens, et cela a attisé ma curiosité...

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En résumé (quatrième de couverture) :


En débarquant à Constantinople le 13 mai 1506, Michel-Ange sait qu'il brave la puissance et la colère de Jules II, pape guerrier et mauvais payeur, dont il a laissé en chantier l'édification du tombeau, à Rome. Mais comment ne pas répondre à l'invitation du sultan Bajazet qui lui propose - après avoir refusé les plans de Léonard de Vinci - de concevoir un pont sur la Corne d'Or ? 
Ainsi commence ce roman, tout en frôlements historiques, qui s'empare d'un fait exact pour déployer les mystères de ce voyage.

Troublant comme la rencontre de l'homme de la Renaissance avec les beautés du monde ottoman, précis et ciselé comme une pièce d'orfèvrerie, ce portrait de l'artiste au travail est aussi une fascinante réflexion sur l'acte de créer et sur le symbole d'un geste inachevé vers l'autre rive de la civilisation. 
Car à travers la chronique de ces quelques semaines oubliées de l'Histoire, Mathias Enard esquisse une géographie politique dont les hésitations sont toujours aussi sensibles cinq siècles plus tard.

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Mon avis :


J'ai beaucoup aimé ce court roman qui m'a emportée en quelques phrases aux côtés de Michel-Ange, dans l'atmosphère cosmopolite de la Constantinople du XVIème siècle, entre Orient et Occident.
 
Avec une écriture toute en simplicité, Mathias Enard nous offre un texte ciselé et très évocateur des charmes parfois vénéneux de l'Orient de Bajazet.

Une très belle découverte...

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mercredi 13 mai 2015

Pour vous servir - Véronique MOUGIN

Pourquoi je le lis :

J'ai découvert ce roman grâce à Babelio et à ses Masses Critiques.

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En résumé (quatrième de couverture) :


« Gouvernante : nom féminin. Personne qui gouverne, qui a le pouvoir en main. Tu parles ! C'est le plumeau que j'ai en main, moi. Je suis celle qui repasse les robes sublimes de Madame, celle qui sert les invités de Monsieur. Personne ne me remarque mais dans l'ombre je les étudie, ces drôles d'oiseaux. Au lieu de faire domestique, j'aurais pu travailler au Muséum d'histoire naturelle. »
Aristocrates maniaques, héritière hystérique, intégriste passionnée, industriel névrosé, sénateur épicurien... Leurs points communs : ils sont riches, très riches, et leur gouvernante c'est Françoise. Après vingt ans d'une carrière silencieuse, la voilà qui raconte sa vie et la leur, avec une réjouissante malice. Des hôtels particuliers de Neuilly aux châteaux du Luberon, elle nous entraîne dans les coulisses de ce théâtre contemporain. Mais quelle mouche a bien pu la piquer ?

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Mon avis :


Impossible de ne pas penser au livre de Margaret Powell, Les tribulations d'une cuisinière anglaise, en lisant Pour vous servir. Bien que l'époque et le pays ne soient pas les mêmes, on retrouve l'accumulation d'employeurs plus pittoresques les uns que les autres qui se succèdent sous le regard désabusé de la narratrice, une femme qui s'est engagée comme domestique non par sacerdoce mais bien parce qu'elle a besoin de gagner sa vie.
Toutefois il ne s'agit pas ici d'un témoignage, mais d'un roman même si le texte sonne plus que vrai avec ces ultra-riches plus excentriques les uns que les autres, un peu comme s'ils constituaient une espèce à part.
Cela donne un roman amusant avec lequel j'ai passé un très bon moment.






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dimanche 10 mai 2015

Le cercle de pierres . tome 6.2 . Les canons de la liberté - Diana GABALDON

Pourquoi je le lis :


C'est la suite de La Neige et la cendre et la fin du sixième tome. C'est aussi le dernier des livres de la série Le cercle de pierres de Diana Gabaldon que j'ai déjà lus. Les prochains volumes (Le prix de l'indépendance et Les Fils de la liberté) seront donc des découvertes.

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Pour mémoire :

En résumé (quatrième de couverture) :


Il reste moins de deux ans à Claire et Jamie Fraser avant la parution de leur nécrologie dans une gazette locale. Moins de deux ans pour changer le cours de leur destin... Par une nuit d'avril 1775, un cavalier solitaire quitte à toute bride Boston assiégée et chevauche à travers la campagne, alertant les colons de l'arrivée des soldats anglais et les appelant à prendre les armes. La guerre d'Indépendance américaine a commencé, prélude à des luttes fratricides où les idéaux s'entrechoquent et les conflits de loyauté se résolvent dans le sang. La petite communauté de Fraser's Ridge n'échappe pas à la règle : chacun doit choisir clairement son camp, au péril de sa vie. Jamie et Claire voient avec effroi la vague de l'histoire déferler sur eux. Emportés dans un tourbillon de violence, de règlements de comptes et de perfidies, seul leur amour inébranlable leur permet de ne pas perdre pied... ainsi qu'une faible lueur d'espoir : sur une île au large de la Caroline, il existe une autre porte de pierre. La fuite vers le futur est-elle la seule issue possible ? Et au prix de quels sacrifices ?

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Mon avis :

J'ai passé un bon moment avec Les canons de la liberté sans être complètement emballée. Soit l'intrigue s'essouffle, soit mon intérêt s'émousse après neuf tomes... Je ne sais pas trop. En tout cas, j'ai encore eu l'impression que le récit s'éparpillait, entre petites anecdotes et grands événements, sans qu'on ne les distingue vraiment.
Par contre j'ai apprécié que les multiples intrigues ébauchées dans les précédents tomes trouvent leur dénouement dans Les canons de la liberté. On a toutes les réponses, un peu comme si Diana Gabaldon remettait les comptes à zéro avant d'aborder une nouvelle phase des aventures de Claire et Jamie. 

Je ne vais d'ailleurs pas laisser passer trop de temps avant de me lancer dans la première partie de L'Écho des cœurs lointains, Le prix de l'indépendance, un inédit pour moi...

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mercredi 6 mai 2015

Le cercle de pierres . tome 6.1 . La neige et la cendre - Diana GABALDON

Pourquoi je le lis :


Je continue la série du Cercle de pierres avec la relecture du sixième tome...

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Pour mémoire :

En résumé (quatrième de couverture) :


An 1722, à l'aube de la révolution américaine, le brûlot de la rébellion flambe déjà : à Boston, des cadavres gisent dans les rues et, dans l'arrière-pays de la Caroline du Nord, des cabanes s'embrasent dans la forêt. Au-dessus de la maison de Fraser's Ridge, où vivent Jamie et sa famille, une ombre grandit... La colonie tout entière est en émoi, et le gouverneur Josiah Martin a besoin d'une personnalité charismatique capable d'unir l'arrière-pays et d'apaiser les ressentiments des colons et des Indiens. De l'avis de tous, Jamie est l'homme de la situation. Mais les choses ne sont pas si simples : tout comme sa fille Briana et Roger, son gendre, Claire sait que, d'ici à trois ans, on tirera le premier coup de feu dont l'écho retentira partout dans le monde. Et que la guerre se soldera par l'indépendance. Mais, par-dessus tout, plane la menace révélée par une coupure de journal, retrouvée par Claire dans une gazette du XXe siècle, faisant état de la destruction de la maison de Fraser's Ridge et du décès de ses occupants, Jamie et Claire...

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Mon avis :


J'ai passé un bon moment avec La neige et la cendre, mais j'ai eu l'impression que l'histoire se dispersait en anecdotes, souvent pittoresques, intéressantes et amusantes, mais qui font perdre de vue le fil conducteur du récit.

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vendredi 1 mai 2015

Nous - David NICHOLLS

Pourquoi je le lis :

Babelio proposait ce roman dans le cadre d'une de ses Masses Critiques et comme la quatrième de couverture me plaisait, j'ai tenté ma chance...

J'avais déjà beaucoup aimé Un jour et Pourquoi pas ? attend dans ma pal que je prenne le temps...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Paris, Amsterdam, Munich, Vérone, Venise, Florence, Rome, Naples. Le Louvre, le musée Van-Gogh, la place Saint-Marc. Terrasses ensoleillées, trattorias bondées : l'été s'annonce chargé pour les Petersen.  Douglas, le père, est extatique. Connie, la mère, est plus mesurée. Pour Albie, leur fils de dix-sept ans, c'est carrément l'enfer. Et pour tous, c'est peut-être l'occasion d'un nouveau départ. Douglas le sait, c'est sa dernière chance de prouver que derrière le biochimiste coincé se cache un mari attentionné et un père superfun. Connie, elle, va devoir affronter le souvenir de celle qu'elle était, cette étudiante en art qui sillonnait l'Europe en quête de folles expériences.

Et celle qu'elle est devenue, une épouse rangée qui voudrait bien passer à autre chose. Quant à Albie, grand photographe en herbe, entre fugues et passion amoureuse, arrivera-t-il à renouer avec son père et à voler enfin de ses propres ailes ? Crise de la cinquantaine, crise de couple, crise d'adolescence : Nous, c'est vous.

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Mon avis :


J'ai eu vraiment de la chance en étant tirée au sort pour recevoir ce roman : j'ai adoré cette histoire de famille et de voyage.
Le personnage de Douglas m'a paru très touchant, et un peu pitoyable aussi. Il est plein de bonne volonté, mais si maladroit avec ses proches et tellement persuadé que ses principes sont les seuls à suivre qu'on voudrait le secouer pour lui faire ouvrir les yeux. En plus, il est d'une malchance crasse tout au long du voyage, accumulant déboires et mésaventures...
On sent le couple mal assorti dès le départ, malgré toute la bonne volonté que chacun y met pour le faire durer ; mais plus que la relation conjugale menacée, c'est la relation houleuse entre le père et le fils qui m'a vraiment touchée : il y a tant d'incompréhensions entre eux qu'on ne les imagine pas surmonter le gouffre qui les sépare.

Et pour ne rien gâcher, le roman est très bien écrit. Entre ironie et compassion, humour et gravité, David Nicholls nous livre le portrait tout en nuances d'un homme qui peine à garder le contrôle de son existence. J'ai tout particulièrement apprécié l'un des derniers chapitres, intitulé Points de vue, qui nous offre un tout nouvel éclairage sur tout le récit.
En bref, j'ai passé un très bon moment avec Nous.





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