vendredi 31 juillet 2015

Younger - Pamela REDMOND SATRAN

Pourquoi je le lis :


C'est un article sur le blog Des livres, des livres ! qui m'a donné envie de lire ce roman...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Alice, quarante-quatre ans, s'ennuie. Maintenant qu'elle est divorcée et que sa fille a quitté la maison pour faire du volontariat en Afrique, elle rêve de changer de vie. À la veille du Nouvel An, elle part retrouver son amie Maggie à Manhattan. Cette dernière prend les choses en main au cours d'une séance de transformation : coupe de cheveux, maquillage, tenue. Métamorphosée en jeune femme, Alice a du succès et rencontre Josh, un bel étudiant qui pourrait être son fils.

Se prenant au jeu, elle décroche un job d'assistante marketing dans la maison d'édition où elle avait commencé à travailler vingt ans plus tôt. Tout le monde lui donne vingt-neuf ans, y compris Josh, de plus en plus amoureux. Mais cette nouvelle vie n'est pas sans risque et tout peut basculer à chaque instant, surtout lorsque la fille d'Alice décide de rentrer soudainement. Younger dresse le portrait drôle et juste d'une femme qui s'autorise enfin à vivre la vie dont elle rêve.

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Mon avis :


Younger a été une lecture plaisante, mais sans plus...
Très vite, j'ai eu l'impression de me retrouver dans une énième comédie romantique avec une jeune femme travaillant dans l'édition à New-York, obligée de faire face à une supérieure despotique tout en ayant à gérer une relation amoureuse plutôt compliquée. 
En plus, j'ai eu du mal à croire à ce qui est sensé faire l'originalité de ce roman : l'héroïne paraît quinze ans de moins que son âge, juste avec une nouvelle coupe de cheveux et un peu de maquillage. Et personne ne se doute de rien avant que des remords ne la pousse à avouer...
Il faut dire que le roman est plutôt court et que certaines situations tout comme les personnages secondaires auraient sans doute mérités d'être davantage développés afin que l'intrigue soit plus étoffée, plus prenante aussi.
Bien sûr l'auteur aborde des sujets d'actualité comme la maternité pour tous (femme active ou mère au foyer, couple hétéro ou célibataire lesbienne, etc) ou l'importance qu'a la jeunesse (surtout pour ceux qui ne l'ont plus !) dans notre société, mais cela ne suffit pas.
En effet, à aucun moment je ne me suis sentie touchée par cette comédie romantique (et c'est quand même un peu pour ce petit pincement au cœur qu'on les lit, non ?)

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jeudi 30 juillet 2015

Soudain, seuls - Isabelle AUTISSIER

Pourquoi je le lis :


Il y a environ deux ans, j'ai découvert Isabelle Autissier en tant que romancière avec L'amant de Patagonie, dont l'histoire m'avait beaucoup touchée.

Je n'ai donc pas hésité lorsque Babélio a proposé Soudain, seuls dans le cadre d'une Masse Critique...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Un couple de trentenaires partis faire le tour du monde. 
Une île déserte, entre la Patagonie et le cap Horn. 
Une nature rêvée, sauvage, qui vire au cauchemar. 
Un homme et une femme amoureux, qui se retrouvent, soudain, seuls. 
Leurs nouveaux compagnons : des manchots, des otaries, des éléphants de mer et des rats. 
Comment lutter contre la faim et l'épuisement ? Et si on survit, comment revenir chez les hommes ? 
Un roman où l'on voyage dans des conditions extrêmes, où l'on frissonne pour ces deux Robinson modernes. Une histoire bouleversante.

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Mon avis :


Tout comme L'amant de Patagonie, j'ai beaucoup aimé Soudain, seuls. Malgré la difficulté des sujets qu'elle aborde à chaque fois, l'écriture d'Isabelle Autissier reste élégante, toute en simplicité. Mais cette sobriété dans l'écriture n'empêche pas que transparaissent la peur, le dégoût, l'horreur de la situation où se trouvent piégés les deux personnages.

J'ai d'ailleurs été tout de suite happée dans l'histoire de ce couple, une histoire qui nous parle de survie : survivre aux dangers sur l'île, au froid, à la faim, à l'isolement, au désespoir, mais aussi une fois de retour à la civilisation survivre aux souvenirs et aux remords, à sa conscience...
Une magnifique lecture, bouleversante...




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mercredi 29 juillet 2015

Parce que c'était nous - Mhairi McFARLANE

Pourquoi je le lis :


C'est un article sur le blog de Karine qui a attiré mon attention sur ce roman. Un an (et quelques autres critiques lues ici et là) plus tard, je me jette à l'eau à mon tour...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Rachel et Ben. Le duo d'enfer. Ces deux copains de fac ont fait les quatre cents coups et sont restés inséparables jusqu'à la fin de leurs études. Alors que Rachel, casée depuis des années, était promise à un avenir tout tracé, Ben, lui, voulait partir à l'aventure. Dix ans plus tard, Rachel se sépare de son fiancé et traverse une période de remise en question. Ben, quant à lui, a trouvé un boulot de rêve et une épouse parfaite ; sa vie est sur des rails.

Lorsque les deux amis se retrouvent, leur complicité d'autrefois est restée intacte. A mesure que les souvenirs refont surface, Rachel comprend qu'elle ne s'est jamais remise du jour où, sur un malentendu, Ben a claqué la porte de sa vie. Que vont-ils faire de leurs rêves d'autrefois ?

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Mon avis :


Je n'ai pas vraiment été séduite par ce roman...

J'ai trouvé que les flash-back, trop nombreux, hachaient l'histoire en séquences trop courtes pour que réussir à m'y plonger tout à fait. En plus, le parallèle entre les deux périodes est si parfait qu'il en devient difficilement crédible : comment croire que la jeune femme revive presque les mêmes événements à dix ans d'écart ?
 

J'ai finalement eu l'impression qu'il ne se passait pas tant de choses dans ce roman qui fait quand même 500 pages. Le passé (les flash-back) occupe tellement de place que le présent semble "négligé" : les personnages secondaires sont à peine développés, La relation entre Rachel et Ben semble ne reposer que sur des souvenirs vu le peu de temps qu'ils passent ensemble, etc.

Je n'ai pas non plus apprécié d'êtres induite en erreur alors qu'on est sensé suivre les pensées de la narratrice et donc savoir ce qu'elle sait ; notamment le fait qu'elle ait couché avec son meilleur ami à la fac, alors qu'elle le nie une bonne partie de l'intrigue même dans ses pensées les plus intimes. Inutile de préciser que cela bouleverse totalement la façon dont on envisage toute l'histoire de Rachel et Ben...

Les cent dernières pages (lorsque l'intrigue s'emballe un peu) m'ont davantage plu, même si la situation m'a semblé bien plus compliquée que nécessaire...

Malgré l'écriture agréable de Mhairi McFarlane, cette comédie romantique a donc été une petite déception.

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samedi 25 juillet 2015

Amours et autres enchantements - Sarah Addison ALLEN

Pourquoi je le lis :


C'est une relecture.

J'ai lu ce roman il y a cinq ou six ans. J'avais beaucoup aimé l'atmosphère pleine de légèreté et de poésie, tout comme j'avais adoré La reine des délices, du même auteur.

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En résumé (quatrième de couverture) :


A Bascom l'étrange famille Waverly alimente les légendes les plus fantasques.
 
Il y a Claire qui, entre les plats aux vertus magiques qu'elle cuisine et la carapace qu'elle s'est forgée pour ne plus souffrir, pensait avoir tout ce dont elle avait besoin.
 
Il y a Evanelle qui offre les objets les plus insolites mais dont l'utilisation se révèle forcément bénéfique à un moment donné.
 
Et puis il y a Sydney qui revient après des années d'absence avec une fille de 6 ans et un secret qu'elle est déterminée à préserver. A cela ne manquait plus qu'un charmant voisin décidé à courtiser Claire la solitaire

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Mon avis :


J'ai adoré cette lecture, peut-être même plus que la première fois...
Malgré la gravité de certains sujets abordés (tels que les violences conjugales, les traumatismes de l'enfance, la jalousie, etc), ce roman est comme une bulle de douceur et de fantaisie où j'ai eu plaisir à me réfugier pendant quelques heures.
J'ai aussi adoré la façon dont la magie se manifeste très naturellement dans le quotidien des Waverly, tout comme le fait que chaque famille a ses caractéristique plus que pittoresques. Toutes ces trouvailles et une écriture pleine de poésie font de ce roman un petit bijou.
Comme pour La reine des délices, j'ai tourné la dernière page à regret tellement je me sentais bien dans l'univers romantique et cosy de Sarah Addison Allen.

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vendredi 24 juillet 2015

Léon et Louise - Alex CAPUS

Pourquoi je le lis :


J'avais noté ce roman sur une de mes listes parce que la quatrième de couverture m'avait plu...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Le jour des obsèques du grand-père, la famille est en train d’attendre le prêtre dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, lorsqu’une petite dame énergique, portant un foulard rouge, s’approche du cercueil, pose un baiser d’adieu sur le front du défunt et, en souriant malicieusement en direction de l’assistance, actionne une vieille sonnette de vélo. Dans les premières rangées, on chuchote. Est-ce vraiment cette Louise ? Elle a donc osé ?

Léon et Louise n’ont pas vingt ans lorsqu’ils se rencontrent dans un petit village français vers la fin de la Première Guerre mondiale. Connus, reconnus, perdus de vue, séparés par les hasards de l’Histoire, les deux jeunes gens ne s’oublieront jamais.
 
Avec un sens délicat du détail et un souffle narratif puissant et élégant, Alex Capus explore les ressorts complexes de deux existences. Surgissent alors le décor et l’ambiance des différentes époques durant lesquelles nous suivons les péripéties des deux héros : la Normandie pendant la Première Guerre ; Paris sous l’Occupation ; le Quai des Orfèvres et la Banque de France ; l’action du préfet de police pour cacher les archives relatives à l’immigration ; l’opération de sauvetage de l’or de la République…
 
En réinventant la vie secrète de son propre grand-père sur plus de quarante ans, Alex Capus signe le roman d’un amour plus fort que le tourbillon de la vie, une irrésistible épopée qui a déjà séduit un grand nombre de lecteurs à travers le monde.

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Mon avis :


Comme son titre le laisse deviner, ce roman est une belle histoire d'amour entre une jeune femme pétillante et un jeune homme rêveur que le destin séparera, puis réunira à nouveau dix ans plus tard. Si Louise est présentée comme une femme un peu fantasque et très moderne pour l'époque, Alex Capus s'est surtout attardé sur le portrait très touchant de Louis, un homme simple, confronté à des choix plus que difficiles (Rejoindre la femme qu'il aime depuis d'adolescence ou rester avec son épouse et ses enfants ? Résister et mettre les siens en danger ou collaborer et piétiner ses convictions ?) et qui finalement parviendra à trouver un équilibre.

Léon et Louise, c'est aussi un roman historique qui raconte le quotidien des gens ordinaires, aussi bien que des aspects moins connus (ou en tout cas assez rarement évoqués dans les romans), comme l'évacuation des réserves d'or de la France pendant la seconde guerre mondiale.

J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Alex Capus : poétique et pleine de tendresse pour ses personnages, avec une pointe d'humour pour que le ton reste léger, tout comme la relation de Léon et Louise est toujours décrite avec délicatesse.

Un très bon moment de lecture...

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mercredi 22 juillet 2015

L’amour retombe toujours sur ses pattes - J.M. BRONSTON

Pourquoi je le lis :


A cause du chat sur la couverture... Il a l'air si bien...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Bridget Berrigan ose à peine y croire. Elle vient d’être engagée pour prendre soin de deux chats à qui leur maîtresse a légué son immense fortune ! Désormais Bridget réside dans un somptueux appartement sur Central Park. Sa mission ? Dorloter les adorables Satin et Organdi. Ce job va lui laisser le temps de s’atteler enfin au grand projet qui lui tient à cœur, la rédaction de son livre de recettes. 

Cerise sur le gâteau, son voisin est un beau brun ultra sexy… Sauf que Mack Brewster est odieux. De plus, il vit avec un chien. Et il est clair que l’arrivée de sa voisine l’irrite grandement. Pourquoi ? 

Les arômes enchanteurs qui s’échappent de la cuisine de Bridget auront-ils raison de la mauvaise humeur de Mack ? Et les petits diablotins à pattes, poils et moustaches attendriront-ils son cœur de pierre ? 

Rien n’est moins sûr car ces deux humains-là s’entendent comme chien et chat.

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Mon avis :


L’amour retombe toujours sur ses pattes est une romance agréable à lire mais qui manque vraiment de relief. Les personnages sont assez peu travaillés et l'intrigue est conventionnelle au point que les derniers rebondissements semblent trop rocambolesques.

J'ai donc été un peu déçue par cette lecture que j'aurais aimée plus pimentée (plus d'humour ou plus d'émotions peut-être...)

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mardi 21 juillet 2015

Une dernière danse - Victoria HISLOP

Pourquoi je le lis :


Après avoir adoré L'Île des oubliés et Le fil des souvenirs, je poursuis mon exploration de l'univers de Victoria Hislop avec cette nouvelle grande fresque historique...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Après l'immense succès de L'Île des oubliés, évadez-vous avec Victoria Hislop pour Une dernière danse dans les ruelles de Grenade. Une odyssée familiale bouleversante prise dans les tourments de l'Espagne franquiste, une histoire d'amour passionnelle au cœur de la cité de l'Alhambra, un siècle de bruit et de fureur andalous.

Quand elle arrive à Grenade pour prendre des cours de danse, Sonia, jeune Londonienne, ne sait rien du passé de la ville. Une simple conversation au café El Barril va la plonger dans la tragique destinée des lieux et de ses habitants.

Dans les années 1930, le café abrite la famille Ramírez : trois frères aux idéaux opposés, une jeune sœur, Mercedes, passionnée de flamenco. Tandis qu'elle tombe sous le charme du gitan guitariste qui l'accompagne, l'Espagne sombre dans la guerre civile. Quel camp chacun va-t-il choisir ? Résistance, soumission, fuite ? Quels secrets et trahisons vont déchirer la fratrie à jamais ?

Happée par ce récit de feu et de sang, Sonia est loin d'imaginer à quel point sa propre existence en sera bouleversée...

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Mon avis :


Cette fois encore Victoria Hislop nous propose un roman où la petite histoire se mêle avec bonheur à la grande Histoire. On suit ici la famille Ramirez pendant la Guerre Civile espagnole. Le destin des différents personnages nous amène à découvrir les horreurs d'une guerre qui a déchiré un pays, massacré des civils, poussé ses habitants à l'exil, etc. Certaines scènes m'ont paru d'une violence et d'une misère presque insoutenables. J'ai juste regretté qu'on ait parfois l'impression que la petite histoire, celle des personnages, passe au second plan par rapport aux faits historiques.

Une dernière danse ressemble un peu dans sa construction à L'Île des oubliés. D'ailleurs, comme dans L'Île des oubliés, la partie historique du récit est beaucoup plus réussie (à mon avis) que la partie "contemporaine", avec une écriture plus fluide.
J'ai donc passé un bon moment avec Une dernière danse, mais j'avais préféré Le fil des souvenirs, qui laissait davantage de place aux personnages et un peu moins à l'Histoire...

 

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dimanche 19 juillet 2015

Colocs (et plus) - Emily BLAINE

Pourquoi je le lis :


J'avais envie d'une lecture plus légère...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Parfois, les hommes font vraiment des choses stupides. Comme noter le prénom de leur conquête d'un soir au creux de leur main pour ne pas l'oublier au réveil, par exemple. Ou bien promettre de ne jamais toucher à la sœur de leur meilleur ami.
 
Connor n'échappe pas à la règle. Connor, c'est le meilleur ami de mon frère. Le mec le plus canon que j'aie jamais rencontré. Et accessoirement l'heureux élu avec qui je me suis honteusement envoyée en l'air j'ai passé un délicieux moment lors d'une soirée très arrosée à la tequila. Une nuit intense, passionnée, mémorable. suivie d'une douche froide quand il a compris qui j'étais et qui j'allais devenir - sa colocataire. Là, il a vraiment eu l'air paniqué. Je me demande bien pourquoi : a-t-il peur que je révèle notre petit secret à mon frère ? À moins qu'il ne redoute que nous ne succombions une fois de plus à la tentation

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Mon avis :



J'ai trouvé le roman long, vraiment trop long...

J'ai pourtant beaucoup aimé la première moitié, autant pour les chamaillerie entre les deux personnages, que pour les scènes très suggestives, le tout sur un ton plein d'humour et d'impertinence qui change agréablement des autres romances que j'ai pu lire.

Malheureusement (à mon avis), la suite de l'histoire marque un retour à un scénario très convenu, avec des scènes de sexe plutôt bien écrites mais presque aussi répétitives que les brouilles entre Connor et Maddie, qui ont tous deux un comportement assez puérils malgré leurs dix ans d'écart. D'ailleurs, j'ai fini par avoir l'impression que les deux amoureux faisaient un drame avec pas grand-chose...

Petit détail technique qui m'a quand même agacée plus d'une fois : les problèmes de conjugaison de l'auteur (ou du correcteur ?) qui confond passé simple et imparfait à la première personne des verbes du premier groupe (terminaison en "ai" ou en "ais" ?). J'admets, cela fait vraiment rabat-joie, mais l'erreur est tellement systématique

Pour résumer, c'est une lecture qui a bien démarré, mais qui s'est trop vite essoufflée...

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vendredi 17 juillet 2015

Un voisin si craquant - Léna FORESTIER

Pourquoi je le lis :


Pour la pire raison qui soit : son petit prix qui me permettait d'arriver pile au montant d'une carte cadeau qui arrivait à terme.

Mais, bon, la quatrième de couverture a quand même l'air sympa...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Lorsqu'il emménage dans son appartement lyonnais, Maxence a vraiment le sentiment de débuter une nouvelle vie. Car pour se rapprocher de son petit garçon, il a choisi de tout quitter : son travail qui le passionnait, ses amis, sa ville de toujours ; un sacrifice qu'il oublie vite devant le sourire rayonnant de son fils. Et dans cette nouvelle vie, pas le temps ni la place pour une nouvelle femme !
 
Heureusement, ce n'est pas sa voisine qui risque de mettre à mal ses bonnes résolutions. Il faut dire que leur première rencontre a été plutôt.surprenante : pyjama en pilou, grosses chaussettes en laine et coiffure post-cyclonique, Armelle n'était pas vraiment à son avantage ! Pourtant, plus il la croise et plus il se surprend à se laisser envoûter par la chaleur de sa voix et sa beauté singulière.

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Mon avis :


J'avais choisi ce roman pour de mauvaises raisons, mais finalement j'ai passé un bon moment avec cette romance sans surprise, mais bien écrite.

On est loin de la grande littérature (on sent trop "l'influence Harlequin" sur la trame du récit), mais j'ai bien aimé la façon dont sont dépeints les personnages : on découvre leurs espoirs et leurs doutes, ce qui les rend très humains et attachants.

Je me suis aussi rendue compte en lisant Un voisin si craquant que ce devait être le seul roman que j'ai lu (en dehors d'un livre des Six compagnons lus dans mon enfance) dont l'histoire se déroule à Lyon...

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L'amour est dans le foin - Angéla MORELLI

Pourquoi je le lis :


Une quatrième de couverture sympa et une critique enthousiaste sur Mon coin lecture...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Mais qu’est-ce qui lui a pris d’accepter ce plan foireux ? Et pire encore : pourquoi a-t-elle fait ce stupide pari avec ses copines ? Résultat, voilà que Louise est :

1) bloquée au fin fond de la campagne (celle avec de la vraie boue et des vraies bêtes) dans la maison d’une-amie-d’une-amie pour un long, un interminable mois de « vacances »

2) condamnée à une abstinence forcée (fichu, fichu pari ! et fichues copines !)

Pour une parisienne pure souche qui ne vit que pour son travail et ne connaît pas le sens du mot « repos », ce séjour s’annonce plutôt douloureux. Jusqu’à ce que deux spécimens locaux viennent troubler ses bonnes résolutions vertueuses. D’un côté, Joffrey, bel apiculteur au sourire canaille. De l’autre, Arnaud, artisan en charge des travaux de la grange, dont les manières rustres et la bougonnerie n’ont d’égal que le pouvoir ensorcelant de ses muscles. Et elle qui pensait se trouver à mille lieues de toute tentation...

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Mon avis :


L'amour est dans le foin est une lecture agréable, mais pas inoubliable. 
L'héroïne, une énième citadine névrosée et sentimentalement instable, ne m'a pas tellement touchée ; sans doute parce que j'ai eu l'impression d'en avoir déjà croisées de très semblables au fil de mes lectures...

L'intrigue amoureuse reste très classique, quoique étonnement chaste et romantique vu les obsessions de l'héroïne, avec un clin d’œil au Journal de Bridget Jones à travers les deux personnages masculins (je n'irai pas jusqu'à comparer cette romance à Orgueil et préjugés) : l'un est avenant et séducteur, mais finalement peu fiable ; l'autre semble froid et dédaigneux au premier abord, mais se révèle droit et attentionné.
A côté de cela, j'ai été assez agacée par des références plutôt appuyées (via des notes de bas de pages très développées et finalement inutiles à la compréhension de l'intrigue) au précédent roman d'Angéla Morelli, L'homme idéal (en mieux), alors qu'il n'est nulle part mentionné que L'amour est dans le foin en est la suite. D'ailleurs la lecture m'a bien prouvé que les deux histoires sont autonomes. Le résultat, c'est que je ne lirai pas L'homme idéal (en mieux) vu que tout, ou presque, a été raconté dans les notes de bas de pages de L'amour est dans le foin...

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jeudi 16 juillet 2015

La liste de Noël - Jojo MOYES

Pourquoi je le lis :


J'ai beaucoup aimé les autres romans de Jojo Moyes que j'ai lus (Les fiancées du Pacifique et La baie des baleines).  Je n'ai donc pas hésité lorsque je suis tombée sur cette nouvelle à télécharger gratuitement...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Veille de Noël. Chrissie fait ses derniers achats dans l'effervescence de Londres. Pour Noël, elle reçoit sa belle-mère. Alors que, sur ordre de son mari, elle se met en quête d'un parfum introuvable et du seul fromage que tolère sa belle-mère, sa rencontre avec un chauffeur de taxi lui ouvre les yeux. Elle n'a aucune envie de passer Noël en famille cette année...

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Mon avis :


Même si je ne suis pas fan de nouvelles ou de romans courts (et celui-ci ne fait qu'une quinzaine de pages !), j'ai passé un bon moment avec La liste de Noël. 

Bien sûr l'intrigue est assez prévisible et le trait un peu forcé pour bien souligner à quel point Chrissie est à bout, mais on est tout de suite plongé dans la frénésie des Noëls "commerciaux" : la course aux cadeaux les plus beaux, aux repas les plus fastueux, aux réunions de famille aussi fastidieuses qu'obligatoires...

Un seul reproche : c'est trop court ! Par contre cela pourrait faire un excellent premier chapitre...

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mercredi 15 juillet 2015

Le Maître des illusions - Donna TARTT

Pourquoi je le lis :


J'avais repéré ce roman depuis un moment et enfin il était disponible à la bibliothèque...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Introduit dans le cercle privilégié d'une université du Vermont, un jeune boursier californien intègre peu à peu un petit groupe d'étudiants de la grande bourgeoisie. Il découvre un monde insoupçonné de luxe, d'arrogance intellectuelle et de sophistication, en même temps que l'alcool, la drogue et d'étranges pratiques dionysiaques.

Très vite, il pressent qu'on lui cache quelque chose de terrible et d'inavouable, un meurtre sauvage et gratuit qui l'entraîne, lui et ses camarades, dans un abîme de chantage, de trahison et de cruauté. D'une lecture irrésistiblement prenante, cette chronique de l'illusion et de la complicité, de l'abandon aux rites antiques, de l'innocence corrompue par l'égoïsme et l'orgueil moral est aussi une histoire de culpabilité et de responsabilité.

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Mon avis :


Dès les premières pages, ce roman m'a rappelé Le Complexe d’Eden Bellwether de Benjamin Wood et ce n'était pas un bon point car je n'en avais terminé la lecture tellement je m'étais sentie hermétique à ce qui s'y passait. On retrouve dans Le Maître des illusions le même milieu universitaire avec un jeune homme qui tente de s'intégrer dans un groupe "élitiste", la même atmosphère délétère...
J'ai essayé de passer outre cette mauvaise impression, mais finalement, comme pour Le Complexe d’Eden Bellwether, je me suis arrêtée au tiers du roman. J'avais l'impression que l'intrigue, très sombre, s'étirait en longueur et, même si Donna Tartt est indéniablement douée pour créer une atmosphère et dépeindre des personnages complexes, ce vers quoi elle m'entraînait ne me tentait pas du tout...
Au moins j'aurai essayé...

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mardi 14 juillet 2015

Le lion - Joseph KESSEL

Pourquoi je le lis :


J'ai lu ce roman lorsque j'avais 12 ans. J'avais bien aimé l'histoire mais je reconnais que vingt-cinq ans plus tard, ou presque, mes souvenirs ne sont plus très précis...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Au Kenya, au cœur d'une réserve naturelle, une petite fille vit en contact étroit avec la nature et les animaux. Fasciné par l'étrange pouvoir qui permet à la jeune fille de communiquer avec le monde sauvage, le narrateur raconte la relation mystérieuse qu'elle a tissée avec un lion.

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Mon avis :


Je ne regrette pas du tout cette relecture qui m'a permis de redécouvrir la magnifique plume de Joseph Kessel. Il a su m'entraîner par quelques lignes terriblement évocatrices en pleine brousse africaine : animaux sauvages, paysages et habitants de la savane kényane... Tout y est pour un dépaysement total.
Je me suis aussi laissée happer par la la tension qui monte au fil des pages tandis que la menace indéfinissable (mais bien réelle puisque le narrateur la perçoit également) se fait plus précise sans qu'on ne puisse se douter à quel point le dénouement sera tragique.

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lundi 13 juillet 2015

La grand-mère de Jade - Frédérique DEGHELT

Pourquoi je le lis :


Il y a déjà quelques temps, j'ai noté ce roman sur une de mes listes parce que la quatrième de couverture avait retenu mon attention. Et l'article lu sur le blog Cosy Corner a fini de me donner envie de le lire...

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En résumé (quatrième de couverture) :


"J'ai beaucoup lu, depuis très longtemps. Je suis une lectrice assidue, une amoureuse des livres. On pourrait le dire ainsi. Les livres furent mes amants et avec eux j'ai trompé ton grand-père qui n'en n'a jamais rien su pendant toute notre vie commune. "
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Quand Jade, une jeune femme moderne, "enlève" sa grand-mère pour lui éviter la maison de retraite et fait habiter à Paris celle qui n'a jamais quitté la campagne, beaucoup de choses en sont bouleversées. À commencer par l'image que Jade avait de sa Mamoune, si bonne, si discrète...

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Mon avis :


J'ai beaucoup aimé ce roman tout en tendresse qui aborde de nombreux sujets en plus de la relation entre la grand-mère et sa petite-fille : la peur de vieillir, l'évolution de la condition de la femme, la place des nouvelles technologies dans le quotidien, le métier de journaliste et plus encore celui d'écrivain, l'amour (à tout âge), etc. J'ai trouvé que cette histoire de rencontre (ou de retrouvailles ?) entre Jade et Jeanne était racontée avec beaucoup de justesse, même si les rares obstacles étaient surmontés un peu facilement.

Et survient l'épilogue, inattendu, qui change toute la perspective du récit pour le rendre encore plus touchant...

La grand-mère de Jade aura donc été un belle lecture, qui m'aura également permis de découvrir Frédérique Deghelt, un auteur j'aurai plaisir à retrouver bientôt dans mes prochaines lecture...

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samedi 11 juillet 2015

La vie des elfes - Muriel BARBERY

Pourquoi je le lis :


J'ai lu L'élégance du hérisson il y a deux ou trois ans et j'avoue que j'avais été un peu déçue après toutes les bonnes critiques que j'avais entendues.

J'ai donc hésité avant de me lancer dans La vie des elfes mais j'ai finalement décidé de laisser une seconde chance à Muriel Barbery...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Quoi de commun entre la petite Maria, qui vit dans un village reculé de Bourgogne, et une autre fillette, Clara qui, à la même époque, après avoir grandi dans les Abruzzes, est envoyée à Rome afin d'y développer un don prodigieux pour la musique ?
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Peu de choses, apparemment. Pourtant, il existe entre elles un lien secret : chacune, par des biais différents, est en contact avec le monde des elfes, monde de l'art, de l'invention, du mystère, mais aussi de l'osmose avec la nature, qui procure à la vie des hommes sa profondeur et sa beauté. Or une grave menace, venue d'un elfe dévoyé, pèse sur l'espèce humaine, et seules Maria et Clara sont en mesure, par leurs dons conjugués, de déjouer ses plans. Les deux fillettes, une fois réunies, auront à mener un long combat.

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Mon avis :


Ce roman, c'était une seconde chance que je laissais à Muriel Barbery après avoir été déçue par L'élégance du hérisson. Et, comme j'ai passé une bonne partie du roman à me demander si j'allais le terminer ou pas, le verdict est tombé : je ne lirai plus de Muriel Barbery.
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Ce qui m'a vraiment gênée dans ma lecture, c'est le style de Muriel Barbery, trop abscons. Je ne nie pas son érudition,  Il y a des passages poétiques, tout en fluidité, qui nous portent sans qu'on s'en rende compte ; jusqu'à ce qu'on se retrouve face à des phrases alambiquées qu'on doit relire plusieurs fois pour espérer les comprendre et alors le charme est rompu et on perd le fil du récit.

Un récit plutôt nébuleux d'ailleurs. En effet, l'intrigue de La vie des elfes donne l'impression qu'il s'agit du premier épisode d'une saga d'héroïc-fantasy en dix ou douze tomes : l'histoire ressemble à une introduction avec la présentation des deux jeunes héroïnes et avec un univers et des enjeux qui sont à peine esquissés. Difficile de s'impliquer dans l'histoire lorsqu'il manque tant de pièces au puzzle.

En résumé, j'ai eu la désagréable impression d'être perdue dans le brouillard (tant à cause de la forme que du fond) tout le long de ma lecture...

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jeudi 9 juillet 2015

La bibliothèque des cœurs cabossés - Katarina BIVALD

Pourquoi je le lis :


J'avais très envie de lire ce roman depuis un moment déjà, et entre les articles dans les journaux et les avis sur les blogs (comme par exemple sur Des livres, des livres ! ou sur Thefrenchbokklover), tous élogieux, j'ai fini par craquer...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Tout commence par les lettres que s'envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l'Iowa. Après deux ans d'échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu'Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine.
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Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis - et pas uniquement les personnages de ses romans préférés -, qui l'aident à monter une librairie avec tous les livres qu'Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance.
Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire rester à Broken Wheel.

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Mon avis :


Un petit bijou, une friandise... Voilà les premiers mots qui me viennent pour décrire La bibliothèque des cœurs cabossés, c'est vous dire à quel point j'ai adoré...
Pour être tout à fait honnête, le roman de Katarina Bivald n'est pas parfait : il y a quelques "faiblesses" dans l'intrigues qui m'ont parfois fait tiquer, des détails qui m'ont paru difficilement plausibles ; et puis le dénouement ou plutôt, les quelques derniers chapitres m'ont semblé un peu en décalage avec le reste du roman. Mais malgré ces défauts, la magie opère et le charme de Broken Wheel et des ses habitants m'a fait oublier ces détails.
J'ai été happée dans l'histoire de Sara dès les premières pages qui place la jeune femme dans une situation tellement impossible... Non que le dénouement ne soit si imprévisible (on se doute bien qu'elle s'en tirera d'une façon ou d'un autre), c'est plutôt de savoir "comment" qui m'a tenue en haleine dans ce roman riche en rebondissements.
Mais ce qui m'a vraiment séduite dans La bibliothèque des cœurs cabossés, c'est la place qu'y occupent les livres et la lecture. J'y ai croisé beaucoup d'auteurs que je connais et j'apprécie : Katarina Bivald multiplie les références à de grands classiques de la littérature autant qu'à des auteurs populaires (de Mark Twain à Helen Fielding, en passant par Helene Hanff, Stieg Larsson, Jane Austen ou Sophie Kinsella) et elle parle avec tellement de justesse des petites manies des lecteurs impénitents qu'elle doit forcément en être...
J'ai aussi été très émue par Sara, l'héroïne. Tout au long du roman on la voit évoluer et sortir de sa chrysalide : peu à peu elle quitte le refuge des livres pour s'intégrer dans la joyeuse petite communauté Broken Wheel. Certains aspects de sa personnalité de lectrice compulsive m'ont rappelé moi-même au point que cela en était presque dérangeant, mais je suppose qu'il en a été de même pour beaucoup de lecteurs...

Autre protagoniste essentiel du livre : Broken Wheel. La ville, incarnée par ses habitants amusants et attachants, souvent un peu farfelus, évolue au moins autant que Sara au fil des pages. Ces personnages secondaires et leurs intrigues, s'ils sont ne sont pas toujours très subtils, apportent néanmoins de l'épaisseur à l'histoire pour en faire plus qu'une petite romance sur fond de livres.
Assez bizarrement, l'un des personnages que l'on connaît le moins (du moins est-ce l'impression que j'en garde), c'est Tom, mais je suppose qu'il devait conserver un peu de son mystère, tel M. Darcy à qui Sara le compare... Car La bibliothèque des cœurs cabossés, c'est aussi et surtout une jolie histoire d'amour que l'auteur prend le temps de développer (contrairement à ce qui se passe dans le roman de Nicolas Barreau, Le sourire des femmes : je n'ai toujours pas compris comment ou pourquoi André et Aurélie tombaient amoureux...) ; donc une jolie histoire d'amour que Katarina Bivald dépeint à petites touches, entre désir et humour, tendresse et doutes.

Pour résumer, J'ai adoré La bibliothèque des cœurs cabossés et je me suis vraiment sentie chez moi dans cet univers où les livres et l'amour sont au centre de tout.

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mercredi 8 juillet 2015

Le voisin - Tatiana de ROSNAY

Pourquoi je le lis :


Je connais Tatiana de Rosnay pour avoir lu Boomerang, Rose et une nouvelle intitulée L'étagère du haut.

J'ai aimé tous ces textes, c'est pourquoi je poursuis ma découverte de ses livres...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Un mari souvent absent. Un métier qui ne l'épanouit guère. Un quotidien banal. Colombe Barou est une femme sans histoire. Une de ces femmes auxquelles il n'arrive jamais rien. Comment peut-elle imaginer ce qui l'attend dans le nouvel appartement où elle vient d'emménager ?
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Sans raisons apparentes, à l'étage supérieur, un inconnu lui a déclaré la guerre. Seule l'épaisseur d'un plancher la sépare désormais de son pire ennemi... Quel prix est-elle prête à payer pour retrouver sommeil et sérénité ?

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Mon avis :


J'avais repéré ce roman depuis un moment, mais j'en avais reporté la lecture parce que j'avais alors de sérieux problèmes de nuisances sonores avec ma voisine du dessus et que je ne voulais pas qu'une lecture un peu trop angoissante n'empire la situation (c'est vrai qu'entre la fatigue et la colère, on peut avoir des réactions "bizarres" alors pas besoin qu'un romancier trop talentueux n'en rajoute une couche).

Tout ce que je peux dire, c'est que j'ai bien fait d'attendre pour lire Le voisin parce que ce thriller psychologique est redoutable d'efficacité.

On part d'une situation banale, pas idéale, mais tout à fait normale. Et puis un grain de sable (le voisin qui écoute de la musique au milieu de la nuit) vient se glisser dans les rouages d'un quotidien bien réglé et il prend rapidement une ampleur alarmante. Au fil des pages, alors que la tension monte inexorablement, on se demande si Colombe entend réellement les bruits qui gâchent ses nuits et sa vie, ou si elle est seulement victime de son imagination, au bord de la démence...

Et c'est tout le sel de ce roman : alors même que Colombe semble proche de basculer dans la folie ou la dépression, le harcèlement que lui fait subir son voisin agit également comme un révélateur qui permet à la jeune femme de sortir de sa torpeur et de se libérer du carcan qui la paralysait jusque là.

Pour résumer, j'ai adoré cette histoire palpitante que je n'ai pas pu lâcher avant d'en avoir lu les dernières lignes...


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mardi 7 juillet 2015

Le sourire des femmes - Nicolas BARREAU

Pourquoi je le lis :


Je me suis fait offrir cette comédie romantique que j'avais envie de lire depuis un moment car la quatrième de couverture me plaisait beaucoup.


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En résumé (quatrième de couverture) :


Les coïncidences n'existent pas ! Aurélie en est convaincue depuis qu'un triste vendredi de novembre, éplorée suite à une rupture, un roman lui a redonné goût à la vie. À sa grande surprise, elle y apparaît, ainsi que son propre restaurant, Le Temps des cerises, un charmant bistrot du 6e arrondissement.
 
Intriguée, Aurélie tente d'entrer en contact avec l'auteur (un Anglais réfugié dans son cottage et peu enclin aux échanges avec le monde extérieur, selon sa maison d'édition) et se heurte à un mur, de la part notamment d'André, l'éditeur revêche de cette traduction.
  
Et pour cause, mis au défi par son patron de trouver au plus vite un best-seller, André a lui-même écrit Le Sourire des femmes, faute d'auteur prometteur sous la main. Publié sous pseudo, le roman a rencontré un succès immense. Mais la ravissante Aurélie, en dévoilant le pot aux roses, pourrait bien tout compromettre. 

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Mon avis :


Cette lecture a été plutôt décevante...

J'espérais une gentille romance, légère et romantique, qui me permettrait de me changer les idées, mais je n'ai pas réussi à penser à autre chose qu'à tous ces petits trucs qui m'agaçaient dans le livre.

Pour commencer, l'intrigue est prévisible (mais c'est le cas de beaucoup de romances après tout) cependant rien ne vient rattraper ça, ni l'originalité des personnages ou des situations, ni l'humour ou le romantisme, etc. Or à aucun moment, je n'ai retenu mon souffle, ni n'ai été pressée de connaître le dénouement.



En plus, j'ai trouvé la plume de Nicolas Barreau assez décevante (la faute à la traduction ?) et il choisit souvent la facilité avec un Paris de carte postale et des personnages principaux sans profondeur, ni nuances, en particulier la jeune femme...

Enfin voilà, ça ne doit pas être un mauvais roman puisque beaucoup l'ont aimé, mais Le sourire des femmes ne m'a pas touchée... 

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lundi 6 juillet 2015

Loin de la foule déchaînée - Thomas HARDY

Pourquoi je le lis :

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A cause du film bien sûr...

J'ai beaucoup aimé l'adaptation qui en a été faite au cinéma et j'ai eu envie d'en savoir un peu plus sur cette belle histoire d'amour...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Gabriel Oak, jeune paysan du Wessex, est devenu propriétaire d'une bergerie. Il s'éprend de Bathsheba Everdene, venue s'installer au pays avec sa tante. Mais la belle repousse ses avances avec hauteur. Ayant perdu toutes ses bêtes par la faute d'un chien mal dressé, Gabriel, ruiné, est réduit à trouver du travail dans une ferme qu'il vient de sauver d'un incendie et dont la propriétaire n'est autre que Bathsheba, qu'un héritage a rendue riche. Entretemps, la jeune femme subit les assauts d'un prospère exploitant, William Boldwood, mais aussi de son rival, le fringant sergent Francis Troy, qu'elle finit par épouser, sans savoir qu'une domestique, Fanny, est enceinte de ses œuvres. Gabriel ne parvient pas à lui cacher la mort en couches de la mère et de l'enfant, tandis que Troy, repentant, tente de se noyer. Alors que chacun le croit mort, il resurgit à la veille de Noël et est abattu par Boldwood, qui retourne l'arme contre lui. Lorsque enfin Bathsheba comprend qu'elle n'a jamais eu qu'un ami, Gabriel lui annonce qu'il quitte l'Angleterre pour la Californie.

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Mon avis :


Ayant découvert Loin de la foule déchaînée grâce au film, l'intrigue et ses rebondissements ne recelaient plus aucun suspense pour moi, et ce d'autant plus que l'adaptation est très fidèle au livre. Mais cela ne m'a pas empêchée de passer un très bon moment avec le roman qui apporte des éclaircissements sur des points qui m'avaient un peu gênée dans le film, comme par exemple, la chronologie ou la façon dont Troy arrive à Weatherbury...

Je ne connaissais pas Thomas Hardy (sauf de réputation, pour être l'auteur de Tess d'Uberville que j'ai vu à la télévision mais que je n'avais pas eu le courage de lire jusque là) et j'ai été agréablement surprise par cet auteur. Contrairement à ce que je craignais, le texte est très facilement abordable et la lecture savoureuse. En plus d'une grande histoire d'amour, l'auteur nous offre une magnifique description de la campagne anglaise et de la vie de ses habitants rythmée par les cultures et l'élevage.
J'ai aussi beaucoup aimé la façon dont Thomas Hardy dépeint ses personnages, y compris les personnages secondaires que quelques lignes de dialogues suffisent à rendre très vivants. Les personnages principaux sont, eux, beaucoup plus nuancés, à commencer par les "antagonistes", Troy et Boldwood, deux hommes que tout semble opposer (âge, position sociale, personnalité, sentiments qu'ils inspirent à l'héroïne) mais qui sont finalement si semblables avec toutes leurs ambiguïtés et leurs passions qui les dominent.

Quant à l'héroïne, Bathsheba, c'est le personnage qui évolue le plus tout au long du roman, depuis une jeunesse impétueuse où elle souhaite conserver son indépendance à tout prix jusqu'à une certaine maturité qui lui fait ouvrir les yeux sur ce qui compte réellement. Je l'ai trouvée attachante malgré ses petits travers (elle est parfois inconséquente, autoritaire ou versatile).

Et il y a bien sûr le personnage sur qui s'ouvre et se ferme le roman, presque le personnage principal s'il ne se tenait pas si souvent en retrait de Bathsheba, Gabriel Oak, qui incarne à la foi la bienveillance et la constance d'un amour profond et sincère et qui pourrait concurrencer sérieusement certains personnages de Jane Austen dans mon classement personnel des plus grands héros romantiques de la littérature...

Tout ceci nous donne une magnifique histoire d'amour racontée avec tout la retenue et le romantisme des grands auteurs du 19ème.
Au final, je suis surprise que ce classique ne soit pas davantage connu car il réunit tous les ingrédients pour plaire à un large public : un très beau texte d'une lecture aisée, des personnages nuancés et forts, une intrigue riche en rebondissements, une magnifique histoire d'amour, etc.

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vendredi 3 juillet 2015

Le brodeur de la nuit - Daniel CARIO

Pourquoi je le lis :


Daniel Cario fait partie des auteurs que je lis avec plaisir chaque fois que j'en ai l'occasion. J'aime beaucoup l'image qu'il offre de la Bretagne et des différents aspects de sa culture.
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J'ai déjà lu Le sonneur des halles, La musique en bandoulière et La maison des frères Conan. Et La complainte de la grive attend dans ma PAL...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Jacquot et Jacob deux êtres que tout sépare, à commencer par l'âge, et que le destin rapproche autour d'une même passion pour la broderie. Nous sommes au milieu du 19è siècle, en Basse Bretagne, et le jeune orphelin Jacquot perd son chemin dans la forêt de Locronan. Il est recueilli par Jacob, un vieux tailleur qui devient son père adoptif. Une nouvelle vie s'annonce pour l'artisan au métier si décrié dans les campagnes de l'époque. Et, alors même que, menacé de perdre la vue, happé par la nuit, son art méticuleux l'abandonne inexorablement.

Car c'est bien de la broderie des fastueux costumes de Cornouaille que découvre avec émerveillement le pauvre garçon, devenu apprenti. Les commandes à négocier, les noces à honorer, la concurrence et le mépris à combattre par l'excellence du travail : la rudesse du milieu s'impose à tous. Mais les temps sont au changement et les femmes s'y montrent sensibles, elles que la délicatesse et la faconde proverbiale des brodeurs ne laissent pas indifférentes... L'initiation de Jacquot fera un jour de lui un homme. Et un élève qui dépasse déjà le maître.

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Mon avis :


En lisant Le brodeur de la nuit, j'ai tout de suite pensé au roman d'Edouard Brasey, Les pardons de Locronan. L'histoire n'est pas du tout la même, la période non plus, mais il est difficile de ne pas leur trouver quelques points communs alors que les deux intrigues se déroulent à Locronan, ville marquée autant par le tissage qui fit sa fortune que par Saint Ronan et sa Grande Troménie.

Comme Les pardons de Locronan, j'ai beaucoup aimé Le brodeur de la nuit. D'une plume toujours aussi agréable, Daniel Cario nous entraîne dans l'histoire touchante d'un père et d'un fils qui se sont choisis. Le récit est riche en détails sur le métier des tailleurs-brodeurs, mais aussi sur le quotidien des Locronanais de manière plus générale.

Il y a bien eu quelques passages un peu longs, mais dans l'ensemble j'ai passé un bon moment avec ce roman qui aborde à travers des situations très diverses toutes sortes de questions toujours actuelles (deuil, refus du changement, place de l'enfant dans la famille, peur du handicap, etc)

Et en bonus, il y a le talent de conteur de Jacob, l'un des personnages principaux, qui nous offre quelques récits pittoresques dignes d'une veillée au coin du feu...

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