mercredi 25 juin 2014

Rosa candida - Audur Ava Ólafsdóttir

Pourquoi je le lis :


La quatrième de couverture m'a plu et la critique de ce roman est très bonne, autant du côté des journalistes que des lecteurs...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.

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Mon avis :


Rosa Candida est un joli roman, mas on peine à saisir où l'auteur veut vraiment en venir. En arrivant à la dernière page je me suis demandé "Et alors, c'est tout ? On abandonne Arnljótur là ?". Autant certaines péripéties dans la première partie du roman m'ont paru superflues, autant j'aurais voulu que l'histoire dure encore un peu...

J'ai bien aimé le style du roman et la façon on suit les pensées du personnage principal, Arnljótur, un garçon touchant et peu maître de son destin, qui semble encore plus jeune qu'il ne l'est. J'ai aussi beaucoup aimé l'histoire d'amour toute en pudeur et en retenue qui ne se termine pas aussi bien que je l'aurais souhaité.

Par contre j'ai été gênée dans ma lecture par l'absence de marqueurs spacio-temporels : j'ai trouvé difficile (et frustrant) de ne pas pouvoir situer la période et les pays où se passe l'histoire (en dehors des prénoms, les indices sont rares et manquent de précision même si on se doute que l'Islande et le point de départ). On voit bien qu'Audur Ava Ólafsdóttir nous garde volontairement dans le flou, mais quand même...

Enfin voilà, certains aspects m'ont plu, d'autres beaucoup moins, et du coup je ne saurais dire sans nuance si j'ai aimé ou pas Rosa Candida.

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1 commentaire:

Nadine a dit…

Oh quel beau roman! J'ai eu la chance d'aller en Islande en mai dernier et depuis je suis fan de littérature islandaise. Je découvre des auteurs incroyables. Merci pour ce très beau billet...

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