dimanche 20 septembre 2015

La part des flammes - Gaëlle NOHANT

Pourquoi je le lis :


Comment passer à côté de ce roman dont on parle partout en ce moment ?

En l’occurrence, ce sont les articles de Claire sur Thefrenchbooklover et de Bianca sur Des livres, des livres ! qui ont plus particulièrement attiré mon attention sur ce roman historique inspiré d'un fait divers dont je n'avais jamais entendu parler auparavant.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Mai 1897. Pendant trois jours, le Tout-Paris se presse rue Jean-Goujon à la plus mondaine des ventes de charité. Les regards convergent vers le comptoir n° 4, tenu par la charismatique duchesse d'Alençon. Au mépris du qu'en-dira-t-on, la princesse de Bavière a accordé le privilège de l'assister à Violaine de Raezal, ravissante veuve à la réputation sulfureuse, et à Constance d'Estingel, qui vient de rompre brutalement ses fiançailles. Dans un monde d'une politesse exquise qui vous assassine sur l'autel des convenances, la bonté de Sophie d'Alençon leur permettra-t-elle d'échapper au scandale ? Mues par un même désir de rédemption, ces trois rebelles verront leurs destins scellés lors de l'incendie du Bazar de la Charité. 
 
Enlèvement, duel, dévotion, La Part des flammes nous plonge dans le Paris de la fin du XIXe au cœur d'une histoire follement romanesque qui allie avec subtilité émotion et gravité.

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Mon avis :


J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman qui m'a agréablement surprise alors que je m'attendais (je ne sais pas pourquoi) à une intrigue plus classique, plus convenue.

L'écriture de Gaëlle Nohant m'a beaucoup plu. Sa plume fluide, précise et élégante rend particulièrement vivant ce récit historique très documenté sur une période que je connaissais mal. L'auteur évoque ici la société parisienne où aristocratie et république semblent encore chercher leurs marques.

Mais le roman parle surtout des femmes et de leur place dans cette société dominée par les hommes. En dehors des mondanités et des œuvres de bienfaisance, leur rôle semble réduit à rien et leur volonté tout comme leurs opinions ou leurs sentiments n'ont aucune valeur, au point que l'internement psychiatrique apparaît comme une solution presque courante lorsqu'elles ne font pas preuve d'assez de soumission.

Et pour ne rien gâcher, La part des flammes ne manque pas de suspense et on a du mal à lâcher le roman avant de savoir ce que le destin réserve à Constance et Violaine.

Un très bon moment de lecture...


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