lundi 16 novembre 2015

Le roi disait que j'étais diable - Clara DUPONT-MONOD

Pourquoi je le lis :


Aliénor d'Aquitaine fait partie des personnages féminins les plus fascinants de l'histoire de France. Je l'ai déjà rencontrée quelques fois au fil de mes lectures, notamment dans Le lit d'Alienor de Mireille Calmel, un roman que j'avais beaucoup aimé

Et l'article sur le blog Les lectures d'Antigone n'a fait que renforcer mon envie de lire Le roi disait que j'étais diable...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Depuis le XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine a sa légende. On l’a décrite libre, sorcière, conquérante : « le roi disait que j’étais diable », selon la formule de l’évêque de Tournai…
 
Clara Dupont-Monod reprend cette figure mythique et invente ses premières années comme reine de France, aux côtés de Louis VII. 
 
Leurs voix alternent pour dessiner le portrait poignant d’une Aliénor ambitieuse, fragile, et le roman d’un amour impossible.
 
Des noces royales à la seconde croisade, du chant des troubadours au fracas des armes, émerge un Moyen Age lumineux, qui prépare sa mue.

_____

 

Mon avis :


Dans Le roi disait que j'étais diable, on assiste à un véritable dialogue de sourds entre Aliénor d'Aquitaine et Louis VII. En découvrant tour à tour les pensées de l'un et de l'autre, on se rend très vite compte qu'ils sont, dès le départ, dans la plus totale incapacité de s'entendre même s'il leur arrive d'entrevoir fugacement le point de vue de l'autre.

A travers ces monologues intérieurs menés en parallèle, Clara Dupont-Monod restitue très bien le fossé qui sépare les deux époux, tant à cause de leur éducation ou leur culture que de leur personnalité. Aliénor d'Aquitaine et Louis VII incarnent deux visions diamétralement opposées du pouvoir royal, deux visions qui ne peuvent coexister sans que l'un n'y sacrifie son âme.

Malgré les qualités indéniables du roman (sujet intéressant, style agréable, forme originale), je n'ai pas été happée par le récit comme je l'espérais. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé Le roi disait que j'étais diable, mais je suis un peu déçue de ne pas l'avoir aimé davantage. Il y a comme cela des romans dont on attend beaucoup mais qui finalement ne vous touchent pas...

________________________________________________

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire