mardi 22 avril 2014

Et Ellie vécut heureuse - Harriet EVANS

Pourquoi je le lis :


Je suis tombée sur ce roman par hasard à la bibliothèque : le titre m'a amusée et la quatrième de couverture a fini de me convaincre...

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En résumé (quatrième de couverture) :


A vingt-deux ans, Eleanor Bee s'est fixé trois buts : s'installer à Londres pour faire carrière dans l'édition, avoir les moyens de s'offrir un café et un croissant chaque matin, et surtout, ne jamais tomber amoureuse – depuis le divorce de ses parents, Ellie ne croit plus au prince charmant.

Quand enfin elle arrive dans la capitale, rien ne se passe comme prévu. Elle accumule les gaffes, sa carrière ne décolle pas assez à son goût et, ô malheur, elle a un coup de foudre. C'est alors qu'une échappatoire miraculeuse apparaît : Ellie se voit offrir un poste à New York. Mais elle a beau fuir, le passé a toujours une étrange manière de vous rattraper...

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Mon avis :


J'ai été un peu déçue car la quatrième de couverture n'est pas très fidèle au contenu du livre.

L'intrigue est plus sombre qu'on ne s'y attend, ce qui n'est pas forcément un défaut, et le roman aborde des aspects importants du passage à l'âge adulte : l'évolution des amitiés et des rapports aux parents, les choix de carrière et de vie, etc.

L'écriture d'Harriet Evans m'a bien plu, mais le livre m'a semblé un peu longuet. J'ai eu l'impression de lire des morceaux de romans familiers (celui de la fille qui monte à la capitale pour réaliser son rêve professionnel et qui se rend compte que la vie n'est pas si rose ; celui de la fille qui se fait larguer le pire goujat et qui finit par tomber amoureuse du bon copain qui l'a aidé à se remettre de la rupture ; celui de la fille qui a tout réussi et qui a tout pour être heureuse mais qui se rend compte qu'il lui manque l'essentiel, etc) ; des morceaux de romans qui en rappellent d'autres et qui sont raccordés tant bien que mal les uns aux autres.

Ce qui m'a plu par contre, ce sont les références à la littérature féminine, avec des auteurs aussi différents que Georgette Heyer (mon frère qui ne lit jamais un roman m'avait offert Arabella et le libertin et je l'ai lu malgré sa couverture), Rona Jaffe (dont j'ai adoré Rien n'est trop beau il y a peu), Helen Fielding (et son incontournable Bridget Jones), les sœurs Brontë ou Jane Austen, etc. Je me suis sentie en terrain connu...

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