mardi 8 juillet 2014

Le liseur du 6 h 27 - Jean-Paul DIDIERLAURENT

Pourquoi je le lis :


Difficile de passer à côté de ce roman dont on entend parler un peu partout...

En plus, le sujet (la lecture, les livres...) a l'air passionnant...

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En résumé (quatrième de couverture) :


"Peu importait le fond pour Guylain. Seul l'acte de lire revêtait de l'importance à ses yeux. Il débitait les textes avec une même application acharnée. Et à chaque fois, la magie opérait. Les mots en quittant ses lèvres emportaient avec eux un peu de cet écœurement qui l'étouffait à l'approche de l'usine".

Guylain Vignolles est préposé au pilon et mène une existence maussade et solitaire, rythmée par ses allers-retours quotidiens à l'usine.

Chaque matin en allant travailler, comme pour se laver des livres broyés, il lit à voix haute dans le RER de 6h27 les quelques feuillets qu'il a sauvé la veille des dents de fer de la Zerstor 500, le mastodonte mécanique dont il est le servant. Un jour, Guylain découvre les textes d'une mystérieuse inconnue qui vont changer le cours de sa vie...

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Mon avis :


Grosse déception...

Je n'ai pas du tout aimé l'univers que nous décrit jean-Paul Didierlaurent, en particulier la machine qui détruit les romans. J'étais presque malade en lisant les descriptions de la machine à l’œuvre, alors difficile d'apprécier le reste du roman qui m'a paru assez sombre, ne laissant qu'une place très mince à l'espoir...

Non seulement je n'ai pas aimé mais je n'arrive pas à comprendre ce qui fait dire aux lecteurs que c'est un roman qui met de bonne humeur. J'ai dû rater quelque chose ou... je ne sais pas.

Pour ce qui est de la recherche d'une inconnue se muant en quête amoureuse, je vous conseille plutôt La femme au carnet rouge d'Antoine Laurin, un petit roman tendre et pétillant...

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