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dimanche 29 mai 2016

La resquilleuse - Mary WESLEY

Pourquoi je le lis :


De manière générale, j'aime beaucoup ce qu'écrit Mary Wesley et sa plume impertinente. Je n'ai donc pas hésité lorsque je suis tombée sur La resquilleuse à la bibliohèque.
 
Parmi les romans de Mary Wesley, j'ai déjà lu :

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En résumé (quatrième de couverture) :

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Elle a réglé ses factures (inhabituel), rangé son bureau (extravagant) et détruit toutes les toiles d'araignées (surprenant). Matilda s'apprête à filer à l'anglaise. Plus rien ne la retient à la vie : son mari est mort, leur chien et leur chatte aussi. Mais elle se heurte à un empêcheur de se suicider en rond.

Grand-mère indigne, sa philosophie fera rougir. De plaisir ou de jalousie ? La belle n'en a cure. .

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Mon avis :

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Juste avant de lire ce roman, j'ai abandonné Retour à Watersbridge, de James Scott, au bout d'une cinquantaine de pages parce que le récit était beaucoup trop sombre à mon goût. La resquilleuse n'a pas été loin de subir le même sort.
 
En effet, ce livre ne m'a pas plu du tout. J'imaginais que le suicide n'était qu'un point de départ, un moyen un peu abrupt de lancer le récit... Mais non, le suicide reste l'idée fixe de l'héroïne jusqu'au dénouement. D'ailleurs rien ne nous est épargné : suicide, adultère, meurtres, inceste, trafique de drogue, désamour parents / enfants, perte des dernières illusion sur son couple et son entourage ; on n'échappe même pas à la mort du chien écrasé par une voiture qui libère l'héroïne de ses dernières attaches à la vie...
 
Et l'humour corrosif de Mary Wesley n'a pas suffi à alléger l'atmosphère. Alors même s'il est bien écrit, ce roman n'était pas du tout pour moi...

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samedi 30 janvier 2016

Sucré, salé, poivré - Mary WESLEY

Pourquoi je le lis :


J'aime beaucoup ce qu'écrit Mary Wesley ainsi que sa vision sans concession d'une certaine Angleterre. C'est un régal à chaque fois...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Hébé revient d’un voyage en Italie enceinte et sans mari. À seize ans, dotée d’une détermination sans faille, la jeune fille de bonne famille fait fi des règles de bienséance. Son entourage l’encourage à sauver les apparences en la précipitant dans un mariage de convenance ? Elle ne cède pas, prend en main sa destinée et prône l’infidélité comme fidélité à elle-même. Et au diable les censeurs.
 
Mary Wesley vitriole la bourgeoisie britannique et sa rigoureuse étiquette, paravent de la mesquinerie. Plus impertinente que jamais, elle explore la liberté sexuelle et l’indépendance de la femme en s’affranchissant avant l’heure de préjugés tenaces.

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Mon avis :


J'avais réservé Sucré, salé, poivré à la bibliothèque et, vu que je n'étais pas la seule, j'ai dû patienter trois ou quatre mois. J'avoue qu'après avoir autant attendu, j'ai été un peu déçue de ne pas être davantage emballée par ce roman.
Je n'ai pas vraiment de reproches à formuler, si ce n'est que je ne me suis sentie d'affinité avec aucun des personnages, même pas avec Hébé, l'héroïne, qui garde ses distances avec le lecteur comme elle le fait avec son entourage.

Sinon, j'ai eu plaisir à retrouver la verve de Mary Wesley qui n'hésite pas à s'en prendre à la "bonne société" de l'Angleterre des années 1980 ainsi qu'aux valeurs morales communément admises. Cette critique tranchante d'une société trop bien-pensante est cependant affadie en seconde partie du livre par des hasards qui tombent trop bien et un happy-end généralisé à l'excès.
Si j'ai passé un bon moment avec Sucré, salé, poivré, je dois dire que j'ai quand même préféré Rose Sainte-Nitouche, Les Raisons du cœur ou La pelouse de camomille (que j'avais eu plaisir à relire il n'y a pas si longtemps).

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dimanche 28 septembre 2014

La pelouse de camomille - Mary WESLEY

Pourquoi je le lis :


J'ai lu ce roman il y a cinq ou six ans. Je l'avais adoré, tout comme les autres romans de Mary Wesley que j'ai lus : Rose Sainte-Nitouche, Les Raisons du cœur, Une fille formidable, La mansarde de Mrs K.

J'aime beaucoup l'écriture de Mary Wesley, ses personnages particulièrement attachants et surprenants ainsi que sa façon de parler non sans ironie de l'Angleterre de la première moitié du vingtième siècle.

Voilà pourquoi j'ai eu envie de relire La pelouse de camomille...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Derrière la maison, la pelouse de camomille s'étend jusqu'aux falaises de Cornouailles. Chaque été, les cinq neveux de Richard et d'Helena s'y retrouvent. Dans la chaleur étourdissante, c'est le temps béni des baignades, des après-midi paresseux. C'est aussi le retour des jeux entre cousins, où la petite Sophy en pince pour Oliver, qui lui est fou de Calypso, qui elle attend son prince charmant.

Mais nous sommes en août 1939 et, dans une Angleterre en guerre, ce qui d'ordinaire aurait paru inconcevable se dénude. Tout est exacerbé, surtout l'amour. Qu'importent les liens du mariage ou les bombardements, les conventions sont transgressées avec délice. Le tout sur un ton un rien osé et délicieusement impertinent.

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Mon avis :


Comme lors de ma première lecture, j'ai passé un excellent moment avec ce roman qui est joliment impertinent. J'ai particulièrement aimé l'atmosphère "so british" et les personnages pleins d'extravagance, chacun à leur façon, dans une société anglaise réputée conventionnelle.

Après une première partie pleine d'énergie, qui reflète l'urgence de vivre alors que la mort rode (proches qui meurent dans les bombardements ou les combats à l'étranger, incertitude quant aux lendemains), la seconde partie est davantage empreinte de nostalgie avec les personnages qui, quarante ans plus tard, se remémorent cette période qui les a profondément marqués. La transition se fait en douceur, grâce à d'ingénieux flash-back qui permettent de maintenir le suspense jusqu'aux dernières pages.

Vraiment un très bon moment...