jeudi 27 juin 2013

Fleur de tonnerre - Jean TEULE

Pourquoi je le lis :


Je lis peu de policiers et de biographies, mais cette fois il s'agit d'une histoire qui s'est passée pas très loin de chez moi (ou plutôt de là où j'ai grandi). Les journaux locaux ont beaucoup parlé de ce livre avant que je n'en entende également parlé dans les journaux nationaux. Evidemment ça a titillé ma curiosité et donné envie de découvrir cette histoire hors norme.

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En résumé (quatrième de couverture) :


C'était au temps ou l'esprit des Lumières et le catéchisme n'avaient pas soumis l'imaginaire populaire aux lois de la raison et du Dieu unique. Partout en Bretagne, dans les forêts et les landes, sur les dunes fouettées par les vents fous de l'Atlantique, couraient les légendes les plus extravagantes. Le soir, au creux des fermes, on évoquait inlassablement les manigances des êtres surnaturels qu'on savait responsables de la misère et des maux qui frappaient sans relâche. De tous, l'Ankou, l'ouvrier de la mort, était le plus craint, et c'est cette terrible image qui frappa avec une violence inouïe l'esprit de la petite Hélène Jégado. Blottie contre le granit glacé des gigantesques menhirs, l'enfant minuscule se persuada qu'elle était l'incarnation de l'Ankou. Elle devait donc tuer tous ceux qui se trouveraient sur sa route et remplit sa mission avec une détermination et un sang-froid qui glacent le sang. Après avoir empoisonné sa propre mère qui l'avait surnommée « Fleur de tonnerre », elle sillonna la Bretagne, éliminant sans la moindre hésitation tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette cuisinière si parfaite. Elle tuait tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards et nourrissons. Elle empoisonnait dans les maisons, dans les presbytères, dans les couvents, dans les bordels. Et elle était si bonne, si compatissante aux chevets des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein. Au contraire, on plaignait cette personne si dévouée que la malchance conduisait toujours dans des familles victimes de la guigne. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre, le jour ou elle s'attaqua à un ancien juge, expert en affaires criminelles. Hélène Jégado reste la plus grande « serial killer » de France et, sans doute, du monde entier.

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Mon avis :


J'ai été très déçue par ce roman que je me faisais une joie de lire.

Jean Teulé donne une image déplorable de la Bretagne et des Bretons (crédules, arriérés, superstitieux, "culs-terreux"). Même au 19° siècle, même dans les campagnes les plus reculées de n'importe quelle région de France, le bon sens n'était pas si rare...

Outre mon chauvinisme égratigné, je n'ai pas aimé le style de Jean Teulé. Les faits sont alignés assez sèchement, de façon répétitive (et oui, une tueuse en série, ça fait toujours plus ou moins la même chose...) avec des pointes d'humour noir qui ne viennent humaniser ni l'empoisonneuse, ni ses victimes.

Je me suis demandée si je n'étais pas "passée à côté de quelque chose" pour détester ce livre qui avait pourtant fait l'objet d'articles élogieux à sa sortie. Mais non, ça ne vient pas de moi : les critiques des lecteurs sont également très mitigées sur Internet.

C'était le premier roman de Jean Teulé que je lisais, mais je ne crois pas que j'en essaierai un autre de sitôt.

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