Pourquoi je le lis :
Il y a quelques semaines, j'ai lu d'Anne-Marie Castelain. Son écriture m'avait beaucoup plu, c'est pourquoi j'ai emprunté un autre de ses romans disponibles à la médiathèque.
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En résumé (quatrième de couverture) :
Angélique et sa famille, vaillants travailleurs de la mer, n'ont pas la vie facile dans ce petit port de pêche breton. Or Angélique aspire à un nouvel horizon. M. Jehan, contremaître de son usine, soupçonne en elle quelques talents cachés et la confie aux bons soins de la comtesse de Kéradec, directrice d'un atelier renommé de dentelle. Plus douée que ses camarades, rapidement distinguée, commence pour elle une ascension qui l'amènera jusqu'à Paris et ses lumières. Notre ambitieuse héroïne n'est pourtant pas au bout de ses surprises...
Le destin d'une jeune ouvrière bretonne qui deviendra une dentellière reconnue dans le Paris de la Belle Epoque.
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Mon avis :
J'ai été un peu déçue de ne pas retrouver le style si particulier d'Anne-Marie Castelain qui m'avait tant plu dans . Non que La dentellière de la brume soit mal écrit, loin de là, mais c'est rédigé d'une plume plus classique mais très agréable.
La dentellière de la brume est un roman de terroir tout ce qu'il y a de plus traditionnel qui nous emmène à la pointe sud de la Bretagne, au tout début du XXème siècle. On découvre le quotidien des familles de pêcheurs à la sardine, qui après des années de profusion sont confrontées à une brusque pénurie de poissons. En découlent crise économique et disette, poussant les uns et les autres à chercher d'autres sources de revenus, comme les jeunes filles devenant dentellières...
La dentellière de la brume m'a un peu rappelé , lu il y a peu, bien que l'atmosphère ne oit pas du tout la même : même époque, même coin de Bretagne, thème du "costume traditionnel opposé au costume moderne" en arrière plan, etc.
Malgré ma petite déception concernant le style, j'ai passé un bon moment avec ce roman.