Pourquoi je le lis :
C'est la quatrième de couverture qui m'a donné envie de lire le dernier roman de Daniel Cario...
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En résumé (quatrième de couverture) :
"Dans toute tradition populaire circulent des croyances qui dépassent l'entendement. En Bretagne sans doute plus qu'ailleurs..." Ainsi débute en 1858 l'histoire du brodeur de Pont-l'Abbé qui créa un costume féminin d'une beauté exceptionnelle. Trois jeunes filles voulurent le porter le jour de leurs noces. Pour leur plus grand malheur.
Aux yeux de tous, Lazare Kerrec est considéré comme le meilleur tailleur-brodeur de Pont-l'Abbé. Péché d'orgueil ? Il a en tête de confectionner le plus beau des costumes mais que nul ne portera. La parure achevée, un gilet et un manchoù (sorte de petite veste) ornés de broderies somptueuses, révèle une telle maîtrise qu'on pourrait croire qu'elle est l'œuvre du diable. Qui sait... ? En 1860, à l'insu du brodeur, sa petite-fille décide de porter le costume pour son mariage. Folies et tragédies s'enchaîneront...
Des décennies plus tard, Zacharie Le Kamm, modeste pilhaouer – chiffonnier –, arrière-petit-fils du tailleur, a hérité de la parure. Même s'il désapprouve l'union de sa fille adoptive, Violaine, avec le fils d'un riche terrien, il accepte qu'elle revête les sublimes atours en ce jour de noces du printemps 1900. Comme pour défier la malédiction.
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Mon avis :
J'ai davantage apprécié La légende du pilhaouer que (du même auteur) que j'ai lu dernièrement. Les personnages sont moins nombreux (on passe donc davantage de temps avec chacun) et j'ai aimé la façon dont le surnaturel s'invite dans le quotidien.
Dans le roman, on découvre la vie d'un pilhaouer, métier itinérant méconnu, ainsi que la vie d'un petit bourg breton au tournant du siècle partagé entre "francisation" et maintien des traditions.
La dernière partie m'a un peu moins plu car le récit devient un peu trop rocambolesque à mon goût, au point qu'on en oublierait presque le destin du costume maudit...
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