jeudi 30 juin 2016

La délicatesse - David FOENKINOS

Pourquoi je le lis :


J'ai lu ce roman pour la première fois il y cinq ou six ans, à sa sortie. J'avais beaucoup aimé cette jolie histoire pleine de tendresse, tout comme j'ai ensuite adoré le film...

 J'ai revu le film il y a quelques jours et cela m'a donné envie de me replonger dans le livre.

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En résumé (quatrième de couverture) :

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Nathalie et François sont heureux, ils s'aiment et semblent avoir la vie devant eux...
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Mais, un jour, la belle mécanique s'enraye. François décède brutalement.
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Veuve éplorée, le cœur de Nathalie devient une forteresse où même les plus grands séducteurs vont se heurter.
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Sauf un : Markus, un collègue terne et maladroit, sans séduction apparente. Sur un malentendu, il obtient de la belle un baiser volé. Pour cet outsider de l'amour, c'est un signe du destin : il se lance à sa conquête... tout en délicatesse.

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Mon avis :



Comme lors de ma première lecture, j'ai adoré ce roman où l'auteur se montre plein d'humour, d'ironie et de tendresse pour les personnages que j'ai trouvés touchants dans leurs doutes et leur simplicité.

Je ne suis pas une grande fan du style de David Foenkinos en général, mais je dois dire que pour ce livre cela semble tout à fait approprié. Les interventions de l'auteur, ses pointes d'humour, ses digressions, etc nous permettent de garder une distance critique et d'éviter que le récit ne sombre dans le mélodrame ou la bluette.

J'ai donc passé un excellent moment avec La Délicatesse, et tout particulièrement avec Nathalie et Markus, si émouvants...

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Irresistible forces - Brenda JACKSON

Pourquoi je le lis :


Ce roman faisait partie d'un lot de livres gratuits destinés à faire découvrir les différentes collections Harlequin...

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En résumé (quatrième de couverture) :


One week of mind-blowing sex on a beautiful Caribbean island. Of all the business proposals financial tycoon Dominic Saxon has heard, Taylor Steele's is definitely the most tempting. All Taylor wants in return is for Dominic to father her baby. No strings, no commitments…just a mutually satisfying arrangement. Make that very satisfying. For a man with no intention of marrying again, it sounds ideal.

Taylor wants a baby, not a relationship. And sexy, intelligent Dominic seems like a man with perfect genes. Turns out, Dominic has perfect everything. Their "procreation vacation" is a whirlwind of sensual ecstasy. But when it's over, will either of them be able to say goodbye?

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Mon avis :


L'intrigue, qui s'appuie sur une idée de départ des plus improbables, est surtout le prétexte à une accumulation de scènes érotiques (enfin pas si sexy que cela...) avant qu'on ne bascule dans les habituels dilemmes romantiques d'Harlequin.

Le roman aura au moins eu le mérite de me faire travailler mon anglais, en particulier le vocabulaire érotique, un domaine que les profs n'avaient bizarrement qu'à peine évoqué à la fac...

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mardi 28 juin 2016

Très chère Sadie - Sophie KINSELLA

Pourquoi je le lis :


Une autre Sadie, après A l'orée du verger et son personnage de mère alcoolique...

Ces derniers mois, j'ai lu Nuit de noces à Ikonos, Drôle de mariage et Les petits secrets d'Emma de Sophie Kinsella, trois romans que j'ai trouvés très amusants. Alors je persiste et j'espère passer un aussi bon moment avec Très chère Sadie...

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En résumé (quatrième de couverture) :

I
La vie de Lara, 27 ans, part en cacahouète : un fiancé qui la plaque, une entreprise au bord de la faillite, des factures qui s'accumulent... Et cerise sur le gâteau : sa meilleure amie l'a lâchée pour partir vivre en Inde ! Bref, Lara n'a ni le temps ni la patience de s'occuper de cette mystérieuse jeune fille qui semble tout droit sortie des années vingt. Et pourtant, la voilà embarquée dans une chasse au trésor pour le moins rocambolesque...

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Mon avis :


Cette comédie très drôle avec une pointe d'émotion m'a beaucoup plu. J'ai eu plaisir à retrouver le style très agréable et plein de fantaisie de Sophie Kinsella qui nous entraîne dès les premières lignes dans un univers bien à elle.

L'histoire d'amitié entre Lara et le fantôme de sa grand-tante est très émouvante (et aussi désopilante quand elle les entraîne dans des situations loufoques), mais étant une incurable romantique, j'ai été encore plus touchée par le récit des amours de Lara.



Si j'ai bien aimé Très chère Sadie, j'ai toutefois préféré Les petits secrets d'Emma, car même si je sais bien que la vraisemblance n'est pas la grande préoccupation des romans de chick-litt, j'ai eu du mal avec l'existence du fantôme et sa capacité à influer sur le comportement des gens...

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dimanche 26 juin 2016

A l'orée du verger - Tracy CHEVALIER

Pourquoi je le lis :


J'ai beaucoup aimé tout ce qu'a écrit Tracy Chevalier, et tout particulièrement La jeune fille à la perle, La dame à la licorne et La vierge en Bleu.

Il me reste aussi La dernière fugitive dans ma pal.

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En résumé (quatrième de couverture) :

En 1838, dans l’Ohio, la famille Goodenough s'installe sur les terres marécageuses du Black Swamp, dans l'Ohio. Chaque hiver, la fièvre vient orner d'une nouvelle croix le bout de verger qui fait péniblement vivre cette famille de cultivateurs de pommes. Tandis que James, le père, tente d'obtenir de ces terres hostiles des fruits à la saveur parfaite, la mère, Sadie, en attend plutôt de l'eau-de-vie et parle à ses enfants disparus quand elle ne tape pas sur ceux qui restent.

Quinze ans et un drame plus tard, leur fils Robert part tenter sa chance dans l'Ouest. Il sera garçon de ferme, mineur, orpailleur, puis renouera avec la passion des arbres en prélevant des pousses de séquoias géants pour un exportateur anglais fantasque qui les expédie dans le Vieux Monde. De son côté, sa sœur Martha n'a eu qu'un rêve : traverser l'Amérique à la recherche de son frère. Elle a un lourd secret à lui faire partager...

Tracy Chevalier nous plonge dans l’histoire des pionniers et dans celle, méconnue, des arbres, de la culture des pommiers au commerce des arbres millénaires de Californie. Mêlant personnages historiques et fictionnels, des coupe-gorge de New York au port grouillant de San Francisco, À l’orée du verger peint une fresque sombre mais profondément humaniste, et rend hommage à ces femmes et ces hommes qui ont construit les États-Unis.

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Mon avis :


J'ai beaucoup aimé ce roman, mais cela n'a rien de surprenant. En effet, qu'elle parle de peinture, de fossiles ou de pommiers, du XIXème, du XVème ou du XXème siècle, de Paris, Londres, Delft ou San Fransisco, Tracy Chevalier parvient à me captiver à chaque fois...

La colonisation fait partie des sujets qui me fascinent depuis l'enfance et ma découverte des romans de Laura Ingalls Wilder (La petite maison dans la prairie). Ici l'auteur nous en parle sous un angle inattendu : les arbres, qu'il s'agisse leur commerce (exportation, développement du tourisme,...) ou de leur rôle dans l'implantation des pionniers (condition d'attribution des terres, moyen de subsistance,..). A côté de cela, Tracy Chevalier dépeint avec force détails l'âpreté du quotidien des pionniers, leur isolement dans l'immensité d'un pays encore sauvage aux paysages spectaculaires.

J'ai aussi beaucoup aimé le style de Tracy Chevalier, toujours aussi fluide, même si elle a choisi ici une construction plus complexe en multipliant les points de vue et en faisant alterner deux périodes. Le récit n'en est que plus palpitant.

Si l'histoire en général m'a vraiment plu, j'avoue que j'ai moins apprécié les personnages principaux, James et Robert, qui donnent l'impression se laisser balloter par les événements ou de suivre les directives de leur entourage.

Cela ne m'a cependant pas empêchée passer un excellent moment avec cette lecture pleine d'émotions

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vendredi 24 juin 2016

La fiancée de Dante d'Arezzo - Sharon KENDRICK

Pourquoi je le lis :

  
Harlequin continue à offrir des romans pour faire découvrir ses collections ; je continue à les lire...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Retomber dans les bras de Dante d’Arezzo ? Justina est atterrée. Comment a-t-elle pu commettre une telle folie alors que cet homme, qu’elle a tant aimé autrefois, l’a trahie et humiliée de la pire des façons ? Pour oublier cet instant de faiblesse – et de pure félicité –, le mieux est encore de se jeter à corps perdu dans le travail. Mais quand Justina découvre, quelques semaines plus tard, qu’elle est enceinte, elle comprend que cette folie, qu’elle a désespérément tenté d’oublier, va bouleverser sa vie à jamais….

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Mon avis :

Cette courte romance Harlequin (160 pages) réunit tous les lieu communs du genre y compris un héros beau à couper le souffle, puissant et riche à millions, Italien bien sûr et tellement arrogant que je n'arrive même pas à concevoir qu'un tel homme puisse faire fantasmer les lectrices... En tout cas moi, il m'a profondément agacée et je n'ai toujours pas compris comment l'héroïne pouvait lui être si attachée ; autrement dit, toute l'histoire m'a paru bancale...

En bref, vite lu et vite oublié, j'espère...

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mercredi 22 juin 2016

Graveney Hall - Linda NEWBERY

Pourquoi je le lis :


Il y a quelques années, j'ai lu De pierre et de cendre du même auteur. J'avais adoré ce roman dont l'atmosphère m'avait rappelé les classiques gothiques de la littérature anglaise...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Quand Greg, un adolescent féru de photographie, découvre les ruines de Graveney Hall, il sait tout de suite qu'il tient un beau sujet. Epaulé par Faith, la fille d'un bénévole qui restaure la propriété, il va tenter de percer le secret de cette mystérieuse bâtisse et de son dernier héritier, Edmund Pearson, disparu dans d'étonnantes circonstances pendant la Première Guerre mondiale. L'enquête révélera bien plus de choses sur lui-même que Greg n'aurait pu l'imaginer.

L'auteur très remarquée du roman De pierre et de cendre n'a pas son pareil pour recréer l'atmosphère et les mentalités d'hier, cerner les interrogations et les idéaux d'aujourd'hui, et rendre émouvant un récit où se mêlent l'étrange, le poids de l'Histoire, la violence et le désir.

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Mon avis :


J'ai beaucoup aimé Graveney Hall, et tout particulièrement le style très agréable de Linda Newbery que j'avais déjà beaucoup apprécié lorsque j'avais lu De neige et de cendre en 2009.
Dans ce texte plein de sensibilité, l'auteur aborde des sujets délicats, comme la foi religieuse, l'adolescence et les débuts de la sexualité, l'homosexualité, etc

La fin ouverte m'a bien plu aussi car elle laisse envisager un avenir sans doute meilleur pour le personnage principal qui semble prêt à assumer ses sentiments.
 
 J'ai passé un très bon moment avec ce roman empreint de mélancolie...
 

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The inconvenient duchess - Christine MERRILL

Pourquoi je le lis :


Ce roman faisait partie d'un lot de livres gratuits destinés à faire découvrir les différentes collections Harlequin...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Compromised and wedded on the same day, Lady Miranda was fast finding married life not to her taste. A decaying manor and a secretive husband were hardly the stuff of girlish dreams. Yet every time she looked at dark, brooding Marcus Radwell, Duke of Haughleigh, she felt inexplicably compelled—and determined—to make their marriage real !

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Et pour la version française :

Angleterre, 1815.

Mariée de force au duc Marcus de Haughleigh, ce libertin à la trouble réputation, lady Miranda ronge son frein : vivre dans un château en ruines aux côtés d’un mari ombrageux, voilà qui n’est jamais entré dans ses rêves de jeune fille.

Bien sûr, Marcus ne l’a épousée que par devoir, et certes pas par amour. Mais de là à se montrer aussi rude avec elle… S’il croit pouvoir lui imposer cette vie austère sans qu’elle réagisse, il se trompe !

Déterminée à prouver à son mari qu’elle n’est pas femme à se résigner aussi facilement, Miranda se met à le provoquer…

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Mon avis :


Il s'agit d'une romance historique Harlequin comme tellement d'autres, mais qui se laisse lire malgré une situation de départ très invraisemblable et quantité de clichés.

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lundi 20 juin 2016

Sorbonne Plage - Edouard LAUNET

Pourquoi je le lis :


J'ai reçu ce roman grâce aux Masses Critiques du site Babelio...

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En résumé (quatrième de couverture) :

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Au début du siècle dernier, des universitaires parisiens prennent leurs quartiers d’été sur la presqu’île de l’Arcouest, un joli coin de Bretagne. Ils y pêchent, se baignent, naviguent en famille. Le reste de l’année, ils mènent des combats politiques et scientifiques : dreyfusisme, pacifisme, rationalisme, antifascisme… et recherche atomique. Dans le groupe de l’Arcouest, aussi surnommé "Sorbonne Plage", quatre prix Nobel – Marie Curie, Jean Perrin, Frédéric et Irène Joliot-Curie – seront à deux doigts de prouver qu’une énergie formidable peut être extraite de l’infiniment petit pour être mise au service de l’humanité. Les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki feront s’effondrer le rêve de ces idéalistes ainsi que notre foi sans bornes en la science.

Tout en nous faisant découvrir cette histoire humaine et scientifique hors norme, Édouard Launet nous raconte aussi celle, plus dramatique, de la bombe atomique, aventure intellectuelle autant que politique.

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Mon avis :


Je pensais avoir reçu un roman, un peu dans l'esprit de Marie Curie prend un amant d'Irène Frain, mais pas du tout : Sorbonne Plage est un essai. Cela n'enlève rien à la qualité du texte, mais j'ai quand même été légèrement déçue car j'ai une nette préférence pour la fiction.
 
Je me suis d'ailleurs assez vite ennuyée dans ma lecture à cause de cet alignement de faits : personnages, dates, lieux, anecdotes, citations, etc. Il me manquait la fluidité d'un récit plus traditionnel pour arriver à entrer dans le livre.

Et pourtant, le texte est très documenté, émaillé d'anecdotes et de citations des personnages historiques en question et on sent transpirer l'enthousiasme de l'auteur pour son sujet. Le style d'Edouard Launet est agréable, dynamique et on a un peu l'impression qu'il s'adresse directement aux lecteurs, nous expliquant tout cela de vive voix, sans l'intermédiaire du papier.

J'avoue que je me suis aussi parfois sentie un peu perdue au milieu de la profusion de personnages et de faits scientifiques évoqués même si l'auteur fait tout pour rendre son sujet abordable en évitant de trop s'attarder sur les aspects très techniques.

Alors, même si ce livre n'est pas destiné à un public de spécialistes, je pense qu'un réel intérêt pour le monde scientifique et l'histoire des grandes découvertes du début du 20ème siècle (autrement dit quelques connaissances préalables sur le sujet) sont nécessaires pour pleinement apprécier Sorbonne Plage. Or ce n'est pas mon cas...





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dimanche 19 juin 2016

La jeune épouse - Alessandro BARICCO

Pourquoi je le lis :


J'ai beaucoup aimé Soie il y a quelques mois et la quatrième de couverture de La jeune épouse est vraiment intrigante...

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En résumé (quatrième de couverture) :

I
Italie, début du XXe siècle. Un beau jour, la Jeune Épouse fait son apparition devant la Famille. Elle a dix-huit ans et débarque d'Argentine car elle doit épouser le Fils. En attendant qu’il rentre d’Angleterre, elle est accueillie par la Famille. La Jeune Épouse vit alors une authentique initiation sexuelle : la Fille la séduit et fait son éducation, dûment complétée par la Mère, et le Père la conduit dans un bordel de luxe où elle écoutera un récit édifiant, qui lui dévoilera les mystères de cette famille aux rituels aussi sophistiqués qu'incompréhensibles. Mais le Fils ne revient toujours pas, il se contente d’expédier toutes sortes d’objets étranges, qui semblent d’abord annoncer son retour puis signifient au contraire sa disparition. Quand la Famille part en villégiature d’été, la Jeune Épouse décide de l'attendre seule, une attente qui sera pleine de surprises.

Avec délicatesse et virtuosité, l'auteur de Soie et de Novecento pianiste ne se contente pas de recréer un monde envoûtant, au bord de la chute, qui n'est pas sans rappeler celui que Tomasi di Lampedusa dépeint dans Le Guépard. Il nous livre aussi, l'air de rien, une formidable réflexion sur le métier d'écrire.

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Mon avis :


Voilà une lecture des plus déroutantes.

La quatrième de couverture me paraissait intrigante, et le roman en lui-même l'est encore plus.

Dans La jeune épouse, nous suivons une jeune femme fiancée qui arrive dans la famille de son promis alors que celui-ci est en voyage à l'étranger. La Jeune Epouse (on ne connaît pas son prénom, ni ceux des membres de la famille) s'installe donc pour l'attendre dans cette famille des plus étranges régie par des règles et manies immuables et dont chaque membre l'initiera à sa manière aux choses de l'amour. Toute cette partie du roman sonne un peu comme un conte philosophique baigné de folie douce dont on peine à décrypter le message.

En parallèle du récit de la Jeune Epouse arrivant dans la famille de son fiancé, l'auteur fait des apartés où il évoque son travail d'écrivain, exprime ses opinions sur le processus créatif,  explique ses choix narratifs (comme les changements de narrateur inattendus de la troisième à la première personne, cette première personne ne désignant pas toujours le même personnage), etc. Je crois que c'est cet aperçu de ce qu'il se passe de "l'autre côté" qui m'a le plus intéressée dans La jeune épouse.

La frontière pas toujours claire entre les deux "parties" du livre, tout comme les changements intempestifs de narrateurs m'ont fait perdre le fil de ma lecture plus d'une fois et j'ai eu l'impression d'être prise dans la douce folie qui habite cette famille et d'être encore plus perdue que La Jeune Epouse. Au point qu'après avoir tourné la dernière page, je suis toujours aussi perplexe et vraiment pas séduite...

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vendredi 17 juin 2016

La Dame des MacEnnen - Armand CABASSON

Pourquoi je le lis :


Je suis tombée sur ce roman à la bibliothèque et la quatrième de couverture m'a tentée...

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En résumé (quatrième de couverture) :

1461. La Guerre des Roses dévaste l'Angleterre et menace l'Ecosse. Ingram, le nouveau seigneur du clan MacEnnen, rencontre Enneline, archange devenue fée sur Terre. Leurs destins basculent, et l'ordre établi, qui devait guider les générations à venir, s'en trouve bouleversé.

Batailles spectaculaires, complots, secousses de l'Histoire, le monde va tournoyer autour de ce couple interdit.

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Mon avis :


La Dame des MacEnnen nous propose le point de vue original d'une fée (en fait, un ange déchu précipité au fond d'un loch pour expier) qui observe les hommes avec beaucoup de distance et en même temps beaucoup d'émotions, partagée entre la grandeur de son passé prestigieux auprès de Dieu et le désir une longue solitude, ne serait-ce que grâce à l'attention et à la dévotion d'êtres aussi inférieurs que les hommes.

J'ai bien aimé le style d'Armand Cabasson qui exprime avec beaucoup de justesse les sentiments contradictoires de son personnage, tout comme j'ai trouvé très intéressante son interprétation d'un passage de la Bible qui sert de point de départ au récit.

Un beau moment de lecture.

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jeudi 16 juin 2016

C'est elle ! - Danny WALLACE

Pourquoi je le lis :


La quatrième de couverture m'a plu. L'histoire a l'air très romantique...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Un soir, alors qu'il erre comme une âme en peine dans Charlotte Street, Jason Priestley, trentenaire londonien, a le coup de foudre. C'est elle ! Malheureusement, la jeune femme vient de s'engouffrer dans un taxi. Il est trop tard pour la rattraper... ou peut-être pas : l'inconnue a laissé derrière elle un appareil photo jetable ! Une chance inespérée pour Jason, qui va tout faire pour retrouver celle qui pourrait être la femme de sa vie...

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Mon avis :



On a clairement affaire ici à de la chick litt, version masculine : le style est vraiment typique, tout comme les thèmes abordés et la façon dont ils sont traités. Je dois cependant dire que la plume de Danny Wallace de ne m'a pas tellement plu. En fait l'histoire partait tellement dans tous les sens au début que je me suis demandé si j'allais continuer ma lecture. En plus, l'auteur cherche sans cesse à créer du suspense artificiellement, en coupant les chapitres au moment où "il se passe quelque chose" ou en sortant de son chapeau des révélations sur des événements racontés plus tôt dans l'histoire. Mais le personnage principal est finalement plutôt sympathique et c'est ce qui m'a donné envie de poursuivre.

Et puis, contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre ou la quatrième de couverture, ce roman ne parle pas tant d'amour que d'amitié et il en parle d'ailleurs très bien (c'est même ce qui sauve le roman à mon avis). Danny Walace évoque au fil de son récit les différents aspects peut prendre l'amitié : amitié de longue date ou amitié nouvelle, ce qui rapproche ou qui sépare, et même le passage difficile de la relation amoureuse à l'amitié...

C'est elle ! aura donc été une lecture en demi-teinte, pas vraiment décevante, mais pas passionnante non plus, loin de là.

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dimanche 12 juin 2016

La princesse qui croyait aux contes de fées - Marcia GRAD

Pourquoi je le lis :


A cause du titre très amusant bien sûr. Et puis la quatrième de couverture a fini de me décider.

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En résumé (quatrième de couverture) :

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Élevée de façon très stricte par le roi et la reine qui se montrent des parents aussi sévères qu'affectueux, la douce princesse Victoria grandit en rêvant d'être un jour secourue par son Prince Charmant ; comme toutes les jeunes filles de ses contes de fées préférés. Et quand le prince arrive effectivement, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au jour où elle découvre que son prince est loin d'être aussi charmant que dans ses contes.

Sur les conseils d'une chouette délicieuse qui chante et joue du banjo, la princesse part sur le Chemin de la Vérité, un chemin parsemé d'embûches et de défis qui mène à la découverte de soi.

Ce livre s'adresse à toutes celles qui, marquées par leurs blessures d'enfance, pensent qu'elles ne sont pas à la hauteur ou se sont soumises à un prince "désenchanteur". Il leur montre en effet que les nouveaux départs et une fin heureuse sont toujours possibles. .

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Mon avis :


L'auteur transpose ici brillamment les codes du conte de fée, avec ses personnages typiques (princes et princesses, enchanteurs, animaux qui parlent, etc), son rythme particulier, la succession d'épreuves menant à la réussite de la quête, etc. Et comme dans les contes de fées, il y a ici aussi une "leçon" à retenir à la fin. En effet, sous ses dehors de récit pour enfants, ce livre a en fait tout d'un guide de développement personnel sur le thème de l'estime de soi : exemples, conseils, mantras à se répéter, tout y est pour apprendre à s'accepter...

Malgré la véracité du message et l'originalité de la forme, j'avoue que je suis restée assez hermétique à l'histoire de la princesse Victoria.

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samedi 11 juin 2016

L'éveil de mademoiselle Prim - Natalia SANMARTIN FENOLLERA

Pourquoi je le lis :


Il y a un moment que j'ai très envie de lire ce roman à la quatrième de couverture si tentante...

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En résumé (quatrième de couverture) :

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Cherche esprit féminin détaché du monde. Capable d'exercer fonction de bibliothécaire. Pouvant cohabiter avec chiens et enfants. De préférence sans expérience professionnelle. Titulaires de diplômes s'abstenir.

Mademoiselle Prim, bardée de diplômes et sans expérience d'enfants et de chiens, ne répondait qu'en partie à ce profil... Engagée par un étrange gentleman, aussi cultivé que peu délicat, elle va découvrir la singularité et les secrets du petit village de Saint-Irénée d'Arnois. Loin du monde moderne, les habitants semblent s'être mis d'accord pour faire de leur vie un bonheur permanent. Prudence Prim tombe vite sous le charme de ce paradis perdu et de sa devise : profitez de la splendeur des choses simples de la vie !  .

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Mon avis :


J'ai été assez déroutée par ce roman qui ne ressemble pas du tout à l'idée que je m'en étais faite à partir de la quatrième de couverture.

L'auteur fait preuve d'une certaine érudition, accumulant tout au long du récit les références littéraires, philosophiques, religieuses, etc. Natalia Sanmartin Fenollera nous propose aussi un certains nombres de théories (certaines sans doute un peu utopiques) sur la préservation des traditions, l'éducation, l'amour, le couple...

Toutefois l'auteur a peut-être été trop ambitieuse : à force d'étaler ses connaissances et ses idées, elle a négligé de grands pans de son histoire. Par exemple, arrivée à la fin du roman, j'avais l'impression de ne toujours pas connaître les personnages et d'avoir à peine effleuré l'histoire d'amour entre Prudence et son mystérieux "homme du fauteuil" ; une histoire d'amour qui m'a laissée plutôt insensible, tout comme les états d'âmes de la jeune héroïne. Tout cela me semblait trop lointain, trop abstrait...

Alors c'est vrai que L'éveil de mademoiselle Prim est une lecture qui sort des sentiers battus, mais j'en ressors avec le sentiment d'être passée à côté de l'essentiel...

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mercredi 8 juin 2016

Jamais sans les hommes - Sarah HARVEY

Pourquoi je le lis :


J'ai lu La cerise sur le gâteau, du même auteur, il y a une douzaine d'années. Le roman était très amusant c'est pourquoi j'ai décidé de retenter ma chance avec Jamais sans les hommes lorsque je suis tombée dessus à la bibliothèque.

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En résumé (quatrième de couverture) :

"Tu m'as manqué, répète-t-il en baissant les yeux. Sans toi, rien n'est pareil." Traduisez : "Je ne sais pas cuisiner, je n'ai plus une seule chemise propre, et l'aspirateur refuse obstinément de sortir de son placard depuis que tu es partie."

Non, Alex ne craquera pas. Elle ne retournera pas dans les bras de celui qui l'a allègrement trompée avec sa prof de gym. Même si rompre est difficile (n'a-t-elle pas passé six ans avec Max ?), ses copines ont bien raison : pas la peine de pleurer cet homme, il ne le mérite pas. Aussi, lorsque ses fidèles acolytes, Emma et Serena, lui proposent de soigner le mal par le mâle en organisant une chasse à l'homme, Alex finit par se laisser convaincre. Mais, peu sûre d'elle et pas du tout dévergondée malgré ses efforts, soir après soir elle rentre bredouille. Pas facile d'être ce qu'on n'est pas !

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Mon avis :


J'ai passé un bon moment avec cette comédie pleine de bonne humeur qui égratigne au passage les hommes et leurs comportements donjuanesques, ainsi que les femmes qui, sous prétexte d'égalité des sexes, adoptent le même type de conduite désinvolte et sans scrupule dans leur vie amoureuse.

Certaines ficelles sont un peu grosses, l'alcool coule à flots et la nouvelle histoire d'amour de l'héroïne est traitée un peu rapidement à mon goût, mais sinon le style de Sarah Harvey est agréable et dynamique et l'héroïne est très attachante, un peu perdue entre les conseils de ses amies et ce que lui dictent sa raison ou son cœur selon les circonstances.

Un agréable moment de détente...

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lundi 6 juin 2016

Le bois du rossignol - Stella GIBBONS

Pourquoi je le lis :


J'ai repéré ce roman au moment de sa réédition, il y a un an ou deux : la quatrième de couverture m'avait bien plu et les articles sur les blogs (notamment sur Plaisirs à cultiver) m'ont conforté dans mon opinion.

J'ai profité de sa sortie en poche pour l'ajouter à ma pal.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Mariée très jeune, Viola Wither se retrouve veuve à vingt et un ans et contrainte de quitter Londres pour emménager avec sa belle-famille pingre et austère, dans leur demeure de l'Essex. Elle y côtoie sa belle-sœur Tina et, de l'autre côté de la vallée, Victor Spring, son amour secret de jeunesse. Obligée de s'adapter à un environnement guindé et snob, Viola voit ses rêves romantiques et son caractère enjoué bridés par une vie d'ennui et un entourage lugubre. Pourtant, au mépris des convenances, les deux jeunes femmes transgressent les codes : Viola flirte avec Victor quand celui-ci est sur le point de se marier et pire, Tina nourrit une passion violente pour le chauffeur. 
Une galerie de personnages secondaires, tous aussi délectables les uns que les autres – Saxon, le chauffeur ambitieux, Phyllis, la fiancée égocentrique de Victor, Madge, la vieille-fille de la famille, ou encore l'ermite du village –, achève d'agrémenter cette délicieuse lecture. Conte de fée moderne, Le Bois du rossignol remet le genre au goût du jour en le pimentant de satire sociale. Le premier regard échangé, la scène de bal, le baiser, les rencontres secrètes, rien ne manque...

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Mon avis :


J'ai abandonné au bout de 154 pages.

154 pages lues en 5 jours (alors que c'est ce que je lis habituellement en une journée quand j'ai un peu de temps libre), 154 pages lues péniblement, en sautant des paragraphes et en en relisant certains trois ou quatre fois tellement j'avais du mal à me concentrer sur le texte...

Tout cela pour expliquer à quel point je me suis ennuyée avec Le bois du rossignol que j'étais pourtant certaine d'adorer puisque la quatrième de couverture annonçait le genre d'histoires qui me plaît. Mais ni le style un peu daté, ni les personnages plus agaçants les uns que les autres ne m'ont séduites. Dommage...

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vendredi 3 juin 2016

Le retour de Logan Creed - Linda LAEL MILLER

Pourquoi je le lis :


C'est un cadeau publicitaire d'Harlequin. Difficile de résister...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Depuis qu’elle vit avec ses fils à Stillwater Ranch, Briana a entendu toutes sortes d’histoires au sujet des "scandaleux" héritiers du domaine. D’après la rumeur, Logan et ses frères se seraient violemment disputés à la mort de leur père, avant de quitter définitivement la ville. Pourtant, Briana vient de tomber nez à nez avec le ténébreux Logan. Sérieusement, après toutes ces années, il est vraiment revenu s’installer sur la terre de ses ancêtres ? Surprise, Briana est plus encore… incroyablement troublée. Logan n’est pas du tout le bad boy rustre qu’elle imaginait. Bad boy, oui, mais sympa avec ses enfants et si prévenant, si protecteur avec elle… Alors, le jour où elle a de sérieux ennuis avec son ex-mari, et qu’un mystérieux vandale pénètre chez elle au milieu de la nuit, Briana sait immédiatement vers qui se tourner – Logan Creed.

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Mon avis :



J'ai été agréablement surprise par cette romance. On est loin du chef d'œuvre littéraire, mais Le retour de Logan Creed se situe nettement au-dessus du lot pour une romance Harlequin.

Les personnages sont travaillés et ils ont une véritable personnalité et un comportement logique, sans coups de têtes intempestifs. Cela évite que l'intrigue ne pâtisse trop de retournements de situations qui  lui feraient perdre toute crédibilité.

J'ai juste regretté que l'histoire ne s'oriente un peu trop vers le roman policier dans sa seconde moitié au point que l'histoire d'amour semble reléguée à l'arrière-plan.

Malgré cela, j'ai passé un bon moment avec Le retour de Logan Creed et je lirai sûrement les autres romans de Linda Lael  Miller si l'occasion se présente...

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jeudi 2 juin 2016

Étrange printemps aux Glénan - Jean-Luc BANNALEC

Pourquoi je le lis :


J'ai lu le premier épisode des Enquêtes du Commissaire Dupin, Un été à Pont-Aven, il y a environ un an.

Même si je n'avais pas été complètement conquise par ce roman, j'ai eu envie de découvrir le deuxième livre de cet auteur allemand au nom si breton...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Bienvenue au paradis de la voile, les Glénan, archipel paradisiaque au large de Concarneau. En ce matin de mai, la mer bleu lagon est tachée du sang de trois cadavres échoués sur le rivage. Accident ? Naufrage ? Le commissaire Dupin, qui n'a pas le pied marin, flaire l'embrouille. L'une des victimes est un homme d'affaires lié à la politique locale. Une autre, un navigateur hors pair qui possède une célèbre école de voile.

L'immersion en eaux troubles commence pour le commissaire. Au fil de son enquête, il va devoir apprivoiser l'archipel et ses habitants - pilleurs d'épaves, biologistes militants, intrigants divers. Et révélera des secrets explosifs aux enjeux écologiques dramatiques...

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Mon avis :


J'ai beaucoup aimé ce livre même si en général je ne suis pas fan des romans policiers. D'ailleurs ce n'est sans doute pas l'enquête qui m'a le plus marquée, mais plutôt la peinture de la Bretagne et les rencontres avec des personnages pittoresques que nous propose Jean-Luc Bannalec.

L'enquête s'étale sur seulement trois jours au cours desquels on suit pas à pas le personnage principal, un commissaire parisien muté en Bretagne depuis quelques années et pas encore tout à fait intégré par la population locale. Au fil des heures et des interrogatoires, on parcourt l'archipel des Glénan, on découvre ses paysages changeants et spectaculaires et ses habitants hauts en couleur.

J'ai été assez amusée par la vision qu'un étranger, en l'occurrence l'auteur, peut avoir de la Bretagne et des Bretons. L'image, bien que flatteuse, est stéréotypée et tient plus du folklore qu'autre chose, généralisant à l'extrême des détails pittoresques... Même à mes yeux de bretonne très chauvine, le trait paraît vraiment trop forcé.

Ce roman aura donc été pour moi avant tout une jolie carte postale de la Bretagne et des Glénan qui laisse rêveur...

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