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samedi 14 juillet 2018

La dentellière de la brume - Anne-Marie CASTELAIN

Pourquoi je le lis :


Il y a quelques semaines, j'ai lu Un été bigouden d'Anne-Marie Castelain. Son écriture m'avait beaucoup plu, c'est pourquoi j'ai emprunté un autre de ses romans disponibles à la médiathèque.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Angélique et sa famille, vaillants travailleurs de la mer, n'ont pas la vie facile dans ce petit port de pêche breton. Or Angélique aspire à un nouvel horizon. M. Jehan, contremaître de son usine, soupçonne en elle quelques talents cachés et la confie aux bons soins de la comtesse de Kéradec, directrice d'un atelier renommé de dentelle. Plus douée que ses camarades, rapidement distinguée, commence pour elle une ascension qui l'amènera jusqu'à Paris et ses lumières. Notre ambitieuse héroïne n'est pourtant pas au bout de ses surprises...

Le destin d'une jeune ouvrière bretonne qui deviendra une dentellière reconnue dans le Paris de la Belle Epoque. 

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Mon avis :


J'ai été un peu déçue de ne pas retrouver le style si particulier d'Anne-Marie Castelain qui m'avait tant plu dans Un été bigouden. Non que La dentellière de la brume soit mal écrit, loin de là, mais c'est rédigé d'une plume plus classique mais très agréable.

La dentellière de la brume est un roman de terroir tout ce qu'il y a de plus traditionnel qui nous emmène à la pointe sud de la Bretagne, au tout début du XXème siècle. On découvre le quotidien des familles de pêcheurs à la sardine, qui après des années de profusion sont confrontées à une brusque pénurie de poissons. En découlent crise économique et disette, poussant les uns et les autres à chercher d'autres sources de revenus, comme les jeunes filles devenant dentellières...

La dentellière de la brume  m'a un peu rappelé La légende du pilhaouer, lu il y a peu, bien que l'atmosphère ne oit pas du tout la même : même époque, même coin de Bretagne, thème du "costume traditionnel opposé au costume moderne" en arrière plan, etc.

Malgré ma petite déception concernant le style, j'ai passé un bon moment avec ce roman.

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samedi 7 juillet 2018

La légende du pilhaouer - Daniel CARIO

Pourquoi je le lis :


C'est la quatrième de couverture qui m'a donné envie de lire le dernier roman de Daniel Cario...

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En résumé (quatrième de couverture) :


"Dans toute tradition populaire circulent des croyances qui dépassent l'entendement. En Bretagne sans doute plus qu'ailleurs..." Ainsi débute en 1858 l'histoire du brodeur de Pont-l'Abbé qui créa un costume féminin d'une beauté exceptionnelle. Trois jeunes filles voulurent le porter le jour de leurs noces. Pour leur plus grand malheur.

Aux yeux de tous, Lazare Kerrec est considéré comme le meilleur tailleur-brodeur de Pont-l'Abbé. Péché d'orgueil ? Il a en tête de confectionner le plus beau des costumes mais que nul ne portera. La parure achevée, un gilet et un manchoù (sorte de petite veste) ornés de broderies somptueuses, révèle une telle maîtrise qu'on pourrait croire qu'elle est l'œuvre du diable. Qui sait... ? En 1860, à l'insu du brodeur, sa petite-fille décide de porter le costume pour son mariage. Folies et tragédies s'enchaîneront...

Des décennies plus tard, Zacharie Le Kamm, modeste pilhaouer – chiffonnier –, arrière-petit-fils du tailleur, a hérité de la parure. Même s'il désapprouve l'union de sa fille adoptive, Violaine, avec le fils d'un riche terrien, il accepte qu'elle revête les sublimes atours en ce jour de noces du printemps 1900. Comme pour défier la malédiction.

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Mon avis :


J'ai davantage apprécié La légende du pilhaouer que Trois femmes en noir (du même auteur) que j'ai lu dernièrement. Les personnages sont moins nombreux (on passe donc davantage de temps avec chacun) et j'ai aimé la façon dont le surnaturel s'invite dans le quotidien.

Dans le roman, on découvre la vie d'un pilhaouer, métier itinérant méconnu, ainsi que la vie d'un petit bourg breton au tournant du siècle partagé entre "francisation" et maintien des traditions.

La dernière partie m'a un peu moins plu car le récit devient un peu trop rocambolesque à mon goût, au point qu'on en oublierait presque le destin du costume maudit...

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mardi 12 juin 2018

Péril en mer d'Iroise - Jean-Luc BANNALEC

Pourquoi je le lis :


J'ai déjà lu les précédents romans de Jean-Luc Bannalec :

J'ai beaucoup aimé ces quatre romans, surtout pour la carte postale si pittoresque de la Bretagne que l'auteur nous offre à chaque fois.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Immersion agitée en mer d'Iroise pour le commissaire Dupin, qui, de Douarnenez, à la découverte de l'histoire de la cité sardinière, jusqu'à l'île de Sein, mène l'enquête.

Trois cadavres en trois lieux de crime, et le commissaire Dupin est sur le pont ! Le premier corps est retrouvé au petit matin dans un local de la criée de Douarnenez ; la victime est une pêcheuse professionnelle. Sur l'île de Sein, une jeune chercheuse spécialiste des dauphins gît dans le cimetière dit "des cholériques". Le troisième cadavre, enfin, sur la presqu'île de Crozon, est celui d'un professeur de biologie à la retraite, passionné d'histoire. Ces trois meurtres sont liés, cela ne fait aucun doute... Mais qui pourrait être le coupable parmi les travailleurs de la mer ?

Périls et mystères en mer d'Iroise sont au cœur de cette cinquième enquête de Dupin, forte en iode ! 

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Mon avis :


 Péril en Mer d'Iroise n'est pas une lecture désagréable, mais elle ne m'a pas enthousiasmée non plus.

En effet, aucune surprise avec ce nouvel opus du commissaire Dupin : du pittoresque avec la Bretagne en premier plan et une enquête qui semble parfois secondaire.

L'image donnée de la Bretagne est tellement idéalisée (avec des personnages passionnés, mais qui parlent comme des guides sur n'importe quel sujet pourvu que cela concerne la Bretagne) que je ne l'ai pas reconnue. Personne ne se lance dans de tels exposés sur la culture, l'économie, l'écologie aussi bien que sur la politique ou l'histoire à la moindre occasion.

Concernant l'enquête, je suis restée dans le flou jusqu'au bout, d'autant que pour maintenir une part de mystère, l'assassin n'a pas l'occasion de s'exprimer après avoir été démasqué. On ne sait donc pas exactement ce qui l'a poussé à tuer trois personnes, ni même ce qui liait vraiment les trois victimes. C'est assez frustrant.
 
Pas sûre que je lise le prochain tome...

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jeudi 31 mai 2018

De battre la chamade - Sophie TAL MEN

Pourquoi je le lis :


J'ai beaucoup aimé Les yeux couleur de pluie et Entre mes doigts coule le sable, je ne pouvais donc pas passer à côté du troisième volet des aventures de Marie-Lou...

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En résumé (quatrième de couverture) :


En commençant son internat de médecine à Brest, Marie-Lou est très vite happée par le tumulte de l'hôpital. Un concentré d'humanité où les rencontres, les émotions, les disparitions aussi, font grandir, mûrir. Plus qu'un apprentissage, c'est une prise de conscience, sur soi et sur le monde. C'est là que bat le cœur de la vie.

Côté sentimental, les choses ne sont pas moins compliquées... Comment retenir l'instable et insaisissable Matthieu dans ses filets ? Lui qui a dû mettre la médecine entre parenthèses pour retrouver son père disparu ?

On retrouve l'énergie et la fraîcheur de l'auteur des Yeux couleur de pluie et de Entre mes doigts coule le sable dans ce roman du quotidien mouvementé de Marie-Lou et Matthieu. Un chassé-croisé amoureux sans répit, un portrait sans fard du monde hospitalier, des histoires d'amitié, beaucoup de résilience pour une vraie surprise.

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Mon avis :


De battre la chamade est dans la même veine que Entre mes doigts coule le sable.

On rencontre cette fois encore de nouveaux personnages hauts en couleurs, soignants ou patients, mais ils restent très nettement en arrière-plan, les aléas de la relation amoureuse de Marie-Lou et Matthieu occupant le plus gros du roman.

Le style de Sophie Tal Men, tout en légèreté, traduit avec justesse les émotions de son héroïne qui est toujours aussi attachante.

Une lecture très agréable donc même si le premier tome, Les yeux couleur de pluie, reste mon préféré.

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mardi 29 mai 2018

Trois femmes en noir - Daniel CARIO

Pourquoi je le lis :


J'aime beaucoup ce qu'écrit Daniel Cario et en plus l'intrigue de ce roman se déroule en Bretagne, pas très loin de chez moi...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Dans les années 1990, Port-Louis est le lieu de vie, d'attente et de solidarité, des femmes guettant le retour des marins. La découverte, un matin de printemps, du cadavre d'Eugénie à quelques mètres de la jetée plonge la petite communauté dans un climat lourd de suspicion...

A Port-Louis, près de Lorient, la vie suit son cours entre rythme des marées et horizon du grand large. Mais ce matin-là, deux vieilles pêcheuses de palourdes, Guite et Fanch, découvrent sur une petite plage le cadavre d'Eugénie, "brave fille un peu bizarre". Des indices sur le lieu du crime orientent l'enquête vers trois marins, estimés et respectés. Parti en mer, leur chalutier ne répond pas aux appels radio et tarde à revenir. Au cœur de la tourmente, trois femmes guettent fébrilement le retour des marins, l'une, son mari, la seconde, son frère, la troisième, son fils.

L'un d'eux serait-il l'assassin d'Eugénie ? 

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Mon avis :


Au-delà de l'enquête policière, Trois femmes en noir c'est surtout le portrait d'une petite ville côtière bretonne dans les années 1990, avec son bourg, sa citadelle-musée sa plage et son port qui rythment le quotidien de ses habitants hauts en couleurs.

J'ai trouvé l'atmosphère un peu trop sombre pour que le roman me plaise vraiment, mais ce n'est pas si surprenant étant donné mon peu de goût pour les romans policiers en général. En plus, on suit beaucoup de personnages et comme finalement on passe peu de temps avec chacun, aucun ne m'a vraiment touchée et j'ai eu du mal à me sentir concernée par l'histoire.

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lundi 16 avril 2018

Un été bigouden - Anne-Marie CASTELAIN

Pourquoi je le lis :


Je me suis laissé tenter par ce roman qui se déroule en Bretagne et dont la quatrième de couverture m'a bien plu...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Michèle s'ennuie sur une plage du Pays bigouden et ressasse ses échecs affectifs. A quarante ans, l'avenir ne lui apparaît pas sous les couleurs les plus riantes. Un robuste et amical vieillard viendra la sortir de sa morosité. Après tout, pourquoi l'amour lui serait-il désormais interdit ? Une rencontre providentielle fera basculer sa vie. J'ai laissé filer mon amour de jeunesse, j'ai joué à cache-cache avec un mari-enfant, je ne vais pas perdre celui-ci par pruderie. 

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Mon avis :



Un été bigouden est un roman de l'instant, qui s'attarde beaucoup sur les descriptions, aussi bien des lieux que du ressenti de la narratrice. Cela donne une vision très pittoresque et poétique de la Bretagne, impression qui est encore renforcée par le fait qu'on a du mal à situer l'histoire dans le temps. Le roman ayant été publié en 1999, on imagine qu'il se déroule un peu avant et puis on nous parle de disco, de télégramme, etc et on est ramené vingt ans plus loin en arrière, ce qui finit de brouiller les repères. Enormément de descriptions donc, mais sans que cela ne devienne jamais ennuyeux : c'est comme si on était porté par les pensées de la narratrice qui vont et viennent au gré des paysages, des rencontres,...

A noter que cette femme seule en vacances en bord de mer en Bretagne n'est pas sans rappeler le roman de Marie Sizun, Plage, que j'avais beaucoup aimé également.

Malgré l'écriture savoureuse d'Anne-Marie Castelain, j'ai été déçue par la direction qu'a pris l'intrigue dans la seconde partie du roman. La rencontre amoureuse, prévisible autant qu'espérée, m'a beaucoup moins plu car elle m'a semblé incompréhensible : l'homme n'est pas "aimable", au sens premier du terme. Comment l'héroïne peut-elle tombée si vite amoureuse un homme lunatique, coléreux, égocentrique, etc ? Et du coup tout le reste semble un peu bancal, en particulier sa décision finale.

Bien que le dénouement ait été décevant, j'ai beaucoup aimé la plume d'Anne-Marie Castelain et j'ai très envie de lire ses autres romans.

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mercredi 11 avril 2018

La maison au bout du village - Nelly BUISSON

Pourquoi je le lis :


J'ai découvert Nelly Buisson avec Le jardin de Madeleine que j'avais beaucoup aimé et je poursuis donc la découverte de son univers avec La maison au bout du village...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Malmenée par la vie et nouvelle retraitée, Cécile, la citadine, décide de tout abandonner pour s'installer dans le village de son enfance, dans une maison isolée à rénover pour laquelle elle a eu un véritable coup de cœur. A ses amis qui ne comprennent pas son choix, elle oppose sa farouche volonté de rompre avec son passé, de donner un sens à sa vie et de trouver la paix intérieure. Son arrivée va bouleverser la vie paisible de Saint-Médard. La nouvelle maison dissimule un lourd secret, son grenier recèle une malle refermée sur des fragments d'histoires familiales et même ses planchers craquent comme s'ils voulaient parler. Cécile est déterminée à en savoir plus Elle plonge alors dans une histoire de famille, dans un secret qui lie tous les villageois et dans les passions qui les animent. Il lui faudra franchir bien des turbulences, apprendre à reconnaître les amitiés sincères, pour accéder dans un premier temps à la vérité, puis à la sérénité.

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Mon avis :


J'ai beaucoup aimé retrouvé l'écriture simple et chaleureuse de Nelly Buisson qui raconte ici le retour dans son village natal d'une jeune retraitée ayant passé presque toute sa vie en ville.

Entre les petits riens qui le font le quotidien de l'héroïne, la vie d'un petit village et les secrets du passé que l'héroïne découvre peu à peu, l'auteur parvient à tisser un roman tour à tour prenant, émouvant ou réjouissant.

Vu le plaisir que j'ai pris à cette lecture, je lirai très certainement les autres romans de Nelly Buisson pour retrouver l'atmosphère si particulière qu'elle sait créer.

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mardi 20 février 2018

Adélaïde, au bord de la falaise - Jean-Paul MALAVAL

Pourquoi je le lis :


J'ai lu plusieurs romans de Jean-Paul Malaval (Le carnaval des loups, Les compagnons de Maletaverne, Les Césarines, Grand-Mère Antonia, Le notaire de Pradeloup), mais il y a un moment que je ne m'étais pas laissée tenter par un de ses livres. Cette fois, c'est la quatrième de couverture qui m'a donné envie de le lire : la Bretagne, le mystère qui entoure cette fillette...

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En résumé (quatrième de couverture) :


2002, en Bretagne. En pleine crise de couple, Gaspard Seize, un architecte toulousain, part en vacances en solitaire sur la presqu’île de Crozon. Au cours d’une promenade au cap de la Chèvre, il découvre au bord de la falaise une petite fille égarée. Celle-ci paraît traumatisée, elle ne s’exprime pas.

Ne trouvant personne aux alentours, l’architecte n’a pas d’autre solution que de remettre l’enfant – qui finit par dire qu’elle se prénomme Adélaïde – à la gendarmerie. Adélaïde est ensuite confiée au foyer de l’enfance de Brest en attendant que quelqu’un vienne la réclamer.

Lui-même enfant de l’Assistance publique, Gaspard reste obsédé par le sort de la fillette. Au point de tout faire pour la revoir et de mener sa propre enquête afin de retrouver sa famille. Bientôt, il apprend que sa mère s’est suicidée : première révélation sur le chemin d’une vérité terrible et dérangeante qu’il redoutera d’affronter…

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Mon avis :


J'ai été un peu déçue par cette lecture. L'histoire est intéressante, mais le style de Jean-Paul Malaval ne me convient décidément pas. Ce n'est pas qu'il écrit mal, pas du tout, mais sa manière de dépeindre ses personnages fait qu'aucun d'eux n'attire vraiment la sympathie. C'est comme si on ne nous montrait que leurs défauts...

Par contre j'ai trouvé touchante la quête de cet homme qui cherche à comprendre ce qui a poussé une mère à se suicider en laissant sa fille seule au bord d'une falaise ; une quête qui fait écho à sa propre histoire d'enfant abandonné à la naissance et qui l'amène à changer sa façon d'envisager son existence et ses priorités.

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samedi 17 février 2018

Le jardin de Madeleine - Nelly BUISSON

Pourquoi je le lis :


C'est la quatrième de couverture qui m'a donné envie de lire ce roman ont je ne connaissais pas l'auteur.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Emile Brouillet, agriculteur, homme public et grand séducteur, vient de mourir. Sa veuve, Madeleine, a toujours vécu dans son ombre, subissant ses frasques, son mauvais caractère et accomplissant le dur labeur de la ferme sans jamais se plaindre. Juste après les obsèques, elle annonce à la parentèle réunie qu'elle n'a pas été heureuse avec son mari, qu'elle va vendre la propriété pour acheter une petite maison et s'adonner à sa passion : la culture des fleurs, surtout celle des roses. Tous sont consternés, à commencer par ses trois enfants qui voient déjà fondre leur héritage. Scandalisés, ils partent très fâchés. Malgré les moqueries des villageois, le poids des conventions et l'hostilité de sa famille, Madeleine met en œuvre son projet fantasque, avec le soutien du vieux Gabriel, son ami d'enfance, et l'aide de Grégoire, un jardinier en herbe qui saura faire fleurir le bonheur autour de sa patronne. Bien vite, la beauté de son jardin attire les curieux. Mais les espoirs et la fantaisie de Madeleine ne s'arrêtent pas là... Ira-t-elle jusqu'à abandonner les siens pour accomplir son rêve ? Quels secrets cache donc cette courageuse vieille dame ?

Dans un décor baigné par les délicats parfums et les couleurs chatoyantes des roses, qui s'insinuent dans les personnages et enivrent le lecteur, Nelly Buisson signe ici son second roman. Le récit lumineux d'une femme qui décide de rompre avec son passé pour donner un sens à sa vie.

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Mon avis :


Malgré un dénouement un peu triste, j'ai beaucoup aimé ce roman qui raconte la deuxième vie d'une femme qui choisit, après le décès se son mari despotique, de se consacrer totalement à sa passion pour les roses en dépit de la désapprobation de ses enfants.

Le style de Nelly Buisson est très agréable, laissant transparaître tout ce qu'il y a de doux-amer dans la vie de son héroïne, Madeleine : les petits plaisirs que lui offre la création et le développent de la roseraie, l'absence des enfants qui lui pèse, les nouvelles amitiés liées grâce au jardin, les souvenirs d'un mariage malheureux, etc.

Un joli moment de lecture même s'il s'achève sur une note de tristesse...

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mardi 6 février 2018

Un mariage en eaux troubles - Sylvie ANNE

Pourquoi je le lis :


Voilà un auteur dont j'entends parler régulièrement et que je n'avais pas encore eu l'occasion de lire.

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En résumé (quatrième de couverture) :


A Brive, en 1935. Par son mariage, la douce Alice est au cœur des manigances et des ambitions de Paul Bersac et de sa mère. Lui, propriétaire de la source d'eau la Châteline, cache sa part d'ombre. Mais bientôt Alice se rebelle...

Jamais la timide Alice n'aurait pu rêver d'une si belle union... Le tout récent propriétaire de la source d'eau la Châteline, Paul Bersac, alliant charme et assurance, a demandé sa main à ses parents, prospères paysans corréziens. Alice est amoureuse. Pour la première fois. Et qu'importe si Marthe, sa future belle-mère, se montre si intrusive.

Or, au fil des mois de leur vie commune, la jeune épouse s'interroge. Paul est lointain. Est-il vraiment le mari dont elle rêvait ? Sa société perd de l'argent. Est-il le brillant entrepreneur qu'il a voulu faire croire ? Et surtout, comment peut-elle exister au sein du couple quasi fusionnel que forment Paul et sa mère ?

En ces années 1930, il est difficile pour une jeune femme sans expérience de s'affirmer. Et pourtant Alice Bersac va se rebeller...

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Mon avis :


L'histoire de cette jeune femme effacée qui finit par s'émanciper malgré un mari manipulateur et une belle-mère intrusive aurait pu être vraiment intéressante mais j'ai trouvé le récit manquait de subtilité. En effet, les personnages sont esquissés à grands traits, au point de paraître presque caricaturaux (notamment le mari et la belle-mère d'Alice, les deux méchants de l'histoire) et la "métamorphose" de l'héroïne m'a semblé trop rapide.

Le style de Sylvie Anne est plaisant, mais l'histoire n'est pas assez convaincante pour en faire une lecture vraiment agréable.

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samedi 3 février 2018

Entre mes doigts coule le sable - Sophie TAL MEN

Pourquoi je le lis :


C'est la suite de Les yeux couleur de pluie, un roman que j'ai adoré...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Pas facile de concilier médecine et vie privée quand on est internes à l'hôpital ! Marie-Lou - qui a quitté sa Savoie natale pour Brest - et Matthieu - le ténébreux surfeur - sont tombés amoureux au premier regard. Mais entre leurs stages en psychiatrie et en neurochirurgie, les nombreuses gardes à effectuer, les apéros au "Gobe-mouches" et les fêtes carabines, leur histoire d'amour n'est pas un long fleuve tranquille. C'est plutôt la valse des sentiments... Surtout quand leurs proches deviennent leurs patients.

Matthieu parviendra-t-il à vaincre ses peurs et à laisser Marie-Lou entrer dans sa vie ? Marie-Lou apprendra-t-elle à laisser glisser le sable entre ses doigts ?

Après le formidable succès des Yeux couleur de pluie,, Sophie Tal Men poursuit sa chronique drôle et tendre de la vie à l'hôpital à travers une galerie de personnages attachants et qui nous ressemblent.

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Mon avis :


J'ai bien aimé Entre mes doigts coule le sable, mais pas autant que Les yeux couleur de pluie, que j'avais adoré.

On retrouve Marie-Lou tandis qu'elle continue sa formation d'interne, cette fois dans un service de psychiatrie, tout en essayant de mener de front son histoire d'amour avec Matthieu, un jeune homme tourmenté. On rencontre de nouveaux personnages hauts en couleur, patients ou soignants, et on apprend davantage sur ceux qu'on connaissait déjà ; les anecdotes médicales succèdent aux petites intrigues de la vie étudiantes et aux aléas de la vie sentimentale de Marie-Lou dans un récit sans temps mort.

Par contre, j'ai trouvé un peu dommage qu'on alterne entre les points de vue de Marie-Lou et de Matthieu. Ce n'est pas inintéressant d'avoir deux regards sur les événements, mais le récit perd un peu de son "suspense" et devient parfois inutilement redondant. De même, en voulant apporter une note dramatique ou du moins plus "intense" à l'histoire, on perd de la fraîcheur et de la légèreté qui m'avait tant plu dans le premier livre.

J'ai donc passé un bon moment avec ce deuxième roman, même s'il ne m'a pas autant touchée que le précédent.

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vendredi 2 février 2018

Les yeux couleur de pluie - Sophie TAL MEN

Pourquoi je le lis :


J'ai lu ce roman il n'y a pas si longtemps, mais je n'ai pas pu résister à l'envie de relire Les yeux couleur de pluie avant de commencer Entre mes doigts coule le sable qui lui fait suite...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Étudiante en médecine, Marie-Lou est, du jour au lendemain, affectée à Brest. Autant dire le bout du monde pour celle qui n’a jamais quitté sa Grenoble natale. Une nouvelle existence commence alors pour elle, loin des siens, de ses montagnes : il va falloir s’habituer au climat, à la région, à la collocation, aux collègues…

Surtout, c’est l'insouciance et la légèreté de ses vingt-cinq ans qui vont être confrontées à la dure réalité du monde hospitalier. Une nuit, elle croisera Matthieu, interne en ORL. Ce loup solitaire, mystérieux et poétique, arrivera-t-il à lui faire une place dans sa vie  ?

Rencontres, passions, non-dits, péripéties drôles ou dramatiques… un plaisir de lecture, un roman sensible et plein de fraîcheur qu'on ne lâche pas.

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Mon avis :


Comme lors de la première lecture, j'ai adoré Les yeux couleur de pluie, et peut-être même un peu plus que la première fois. Et comme tout était dit dans ma première  critique, je me contenterai de la reprendre :


J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman.
Alors, ce n'est sans doute pas de la grande littérature et le dénouement est un peu prévisible, mais j'ai vraiment aimé l'atmosphère légère qu'installe l'auteur entre les petites anecdotes de l'hôpital et le quotidien d'une étudiante qui s'acclimate peu à peu à Brest et à la Bretagne.
Et puis j'ai vraiment apprécié cette héroïne toute en simplicité et très attachante, qui nous raconte ses espoirs et ses tracas avec une bonne dose de sensibilité et d'humour ; ainsi que l'histoire d'amour vraiment touchante qui s'installe au fil des pages, entre complicité immédiate et retenue sans fin...
Un très bon moment de lecture...

Et j'ai tellement aimé que je vais sans attendre me plonger dans la suite des aventures brestoises de Marie-Lou, Entre mes doigts coule le sable...

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samedi 23 décembre 2017

Trois éclats toutes les vingt secondes - Françoise KERYMER

Pourquoi je le lis :


J'ai découvert Françoise Kerymer avec Il faut laisser les cactus dans le placard et sa suite Seuls les poissons, deux romans dont j'avais beaucoup aimé l'écriture.

J'espère passer un aussi bon moment avec Trois éclats toutes les vingt secondes...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Au large du Finistère, là où la terre finit, où le plus grand cimetière marin du monde murmure ses légendes, une île : l’île de Sein. 
Emma et son fils, Camille, sept ans, y débarquent pour passer les deux mois d’été. 
La jeune mère est désespérée : contrainte à cet exil par son mari, elle éprouve les plus grandes difficultés à comprendre son fils, à l’intelligence aiguë et au caractère imprévisible. Et si le jeune garçon s'enthousiasme immédiatement pour l’île, Emma résiste malgré le soutien d’Armelle, la restauratrice au grand cœur, de Ronan marin de la navette quotidienne avec la grande terre, et de Louis-Camille compositeur solitaire. 
Entre ciel et mer un drame se joue. 
La magie de l’ile bretonne réussira-t-elle à sauver la mère et son enfant ?

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Mon avis :


J'ai trouvé Trois éclats toutes les vingt secondes un petit peu déstabilisant au début, alors que l'auteur esquisse à peine ses personnages et les raisons de leur retraite forcée sur l'île de Sein. Puis peu à peu, elle complète leur portrait à petites touches légères, apportant parfois des explications, gardant le silence sur d'autres questions, et subtilement l'atmosphère évolue.

Mais outre un roman d'atmosphère, Trois éclats toutes les vingt secondes c'est d'abord l'histoire d'une mère et de son fils qui ne se comprennent pas et en attendent trop l'un de l'autre au point de se déchirer continuellement. J'ai trouvé très émouvante la façon dont ils finissent par se retrouver, mais seulement après avoir trouvé chacun leur place grâce aux rencontres faites sur l'île.
 
L'épilogue aussi m'a beaucoup plu, apportant les réponses qu'on espérait après un dernier chapitre de séparation un peu triste.

Avec Trois éclats toutes les vingt secondes, Françoise Kerymer nous offre donc un superbe roman plein de sensibilité qui évoque magnifiquement l'île de Sein et ses habitants, iliens de naissance ou d'adoption.

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vendredi 1 septembre 2017

L'inconnu de Port Bélon - Jean-Luc BANNALEC

Pourquoi je le lis :


J'ai déjà lu les trois précédents romans de Jean-Luc Bannalec :
J'avoue que si j'ai bien aimé ces trois romans, c'est davantage pour la jolie image que l'auteur propose de ma chère Bretagne que pour les enquêtes en elles-mêmes.

Et c'est aussi ce qui m'a donné envie de lire ce quatrième volume des enquêtes du Commissaire Dupin.

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En résumé (quatrième de couverture) :



Port Bélon, perle de Bretagne, célèbre dans le monde entier pour ses huîtres... Et théâtre de nouveaux mystères pour le commissaire Dupin appelé à la rescousse après la découverte d'un corps, inerte, ensanglanté. Aussitôt signalé, celui-ci a disparu. Volatilisé ? Dans les monts d'Arrée, on trouve un second cadavre Il s'agirait d'un Ecossais, modeste pêcheur et saisonnier dans les parcs à huîtres. Sur son bras gauche était gravé le Tribann, symbole d'une association druidique...
 
De l'Ecosse aux monts d'Arrée jusqu'à Port Bélon, y a-t-il un lien entre les deux affaires ? Pour le découvrir, Dupin plonge en eaux troubles au cœur du milieu, très concurrentiel, des ostréiculteurs...

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Mon avis :


J'ai passé un bon moment avec ce roman qui mêle enquête policière et régionalisme breton poussé à son maximum.
 
En effet, comme chaque fois, c'est la Bretagne qui tient le premier rôle dans cette enquête du Commissaire Dupin, mais j'avoue que la carte postale était parfois trop caricaturale pour ne pas m'agacer (et pourtant, je suis chauvine quand il s'agit de ma chère région). Cette manière tellement systématique de portée aux nues des particularismes frôle le fanatisme, et le ridicule aussi parfois.

L'enquête policière par contre m'a bien plu. Les mystères s'accumulent (même le premier cadavre n'est pas certain !) et le brouillard reste épais jusqu'aux dernières pages tandis que les investigations nous permettent de rencontrer une jolie brochette de personnages tout en découvrant les milieux ostréicoles.

Le dénouement m'a paru un peu nostalgique, un peu doux-amer. Entre le désappointement du commissaire et la petite fête anniversaire de ses 5 ans en Bretagne on se demanderait presque s'il ne s'agit pas de la dernière enquête (mais j'ai vérifié sur Internet, et d'autres romans ont déjà été publiés en Allemagne)...

L'inconnu de Port Bélon a été une lecture agréable, même si ce n'est pour les raisons auxquelles je m'attendais...

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samedi 1 juillet 2017

Les amants du presbytère - Marie-Bernadette DUPUY

Pourquoi je le lis :


J'avais envie de lire ce livre qui relate une histoire vraie depuis un moment, mais ma dernière lecture de Marie-Bernadette Dupuy ayant été mitigée, j'ai préféré attendre que le roman soit disponible à la médiathèque...

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En résumé (quatrième de couverture) :


1849. Le petit village de Saint-Germain-de-Montbron accueille son nouveau curé, Roland Charvaz, humble vicaire. Son prédécesseur, le père Bisette, a quitté la paroisse après la conduite trop familière de Mathilde de Salignac, la jolie épouse du docteur. Toujours en quête de passion, celle-ci se rapproche sans tarder du jeune curé au tempérament de séducteur. À l'insu de tous, les deux amants se lancent dans une liaison torride. Mais Mathilde commet l'erreur d'engager une servante pour le presbytère. Quand celle-ci menace le couple de tout révéler au mari trompé, elle ne sait pas que Roland et Mathilde sont prêts à tout pour sauver leur honneur. Quand la femme décède, c'est le début d'une longue enquête et d'un procès mouvementé.

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Mon avis :


Même si je ne suis pas une adepte des polars ou des faits divers, j'ai passé un bon moment avec Les amants du presbytère. Outre le récit des méfaits d'un couple adultère et criminel, c'est également le portrait d'un bourg de campagne où chacun doit se conformer au rôle qui lui a été attribué par sa naissance. Qu'on soit notable, domestique ou religieux, il est impossible d'échapper à sa classe sociale et aux attentes qu'en ont les autres.
 
Comme le roman s'inspire d'un fait divers, il y a une terrible inexorabilité dans la façon dont les faits s'enchaînent et dont la domestique s'avance vers son destin. J'ai d'ailleurs trouvé que l'auteur avait particulièrement bien retranscrit la cruauté de son agonie sans fin qui ferait presque espérer que les coupables l'achèvent finalement.

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mercredi 28 juin 2017

Les amants du chanvre - Gérard GEORGES

Pourquoi je le lis :


C'est un cadeau de mon frère pour service rendu...

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En résumé (quatrième de couverture) :


En 1843, Justin Grenet, fils de paysans, est embauché à la filature de chanvre de Saint-Martin près de Riom. Justin découvre les conditions de travail rudes – danger, chaleur, enfermement – et les nombreux conflits avec les maraîchers locaux pour l'utilisation des "droits d'eau".

A dix-sept ans, l'avenir de Justin semble tout tracé lorsqu'il rencontre Géraldyne Chollet, la fille du patron. Ils n'ont rien en commun, le contraste de leurs quotidiens est saisissant, pourtant Justin tombe fou amoureux.

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Mon avis :


Les amants du chanvre a été une lecture agréable, mais pas vraiment enthousiasmante.

On apprend des tas de choses sur l'industrie du lin aussi bien que la vie dans les campagnes en Auvergne au milieu du 19ème siècle, le tout dans une langue légèrement archaïsante pour faire encore davantage "couleur locale".

Cependant si le décor est remarquablement planté, ce qui s'y passe ne m'a pas beaucoup touchée. Le "héros" du roman est plutôt passif, attendant et subissant sans jamais vraiment prendre d'initiative, même pas pour obtenir les faveurs de la femme qu'il aime. Et ce manque de personnalité explique à mon avis qu'on a du mal à se passionner pour ce que raconte l'auteur.

Une lecture plaisante dont le souvenir s'estompera sans doute très vite...

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samedi 10 juin 2017

Le marié de la Saint-Jean - Yves VIOLLIER

Pourquoi je le lis :


J'ai reçu ce roman grâce aux Masses Critiques du site Babelio et j'en suis d'autant plus contente qu'Yves Viollier fait partie des auteurs que j'aime bien.

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En résumé (quatrième de couverture) :


J'ai sa photo, là, sur mon cœur.

1977. Au cœur des trois jours et des trois nuits de juin qui précèdent son mariage, Zhida, jeune médecin, revit sa rencontre au lycée de Luçon avec la rousse Gabrielle. Et tandis qu'on cuisine et tend les nappes, il se rappelle son enfance éblouie au Cambodge puis l'exil, quand son père l'envoie en pension en France, à huit ans, avec son petit frère. Il se souvient des retours à Phnom Penh, l'été, et de ceux qui l'ont accueilli, petit garçon et adolescent, en France. Il rêve de sa mère disparue dans les ténèbres de la barbarie khmère. Et il attend son père dont il n'a cessé de chercher la reconnaissance et l'affection. Demain, tous ceux qui ont fait de sa vie un destin seront réunis, en cortège, autour de lui et de Gabrielle. Même l'absente.

Yves Viollier a écrit le roman vrai d'une intégration, avec grande justesse et sincérité. Une histoire d'exil et d'accueil qui nous bouleverse.

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Mon avis :


Voilà un roman que je n'aurais sans doute pas lu si Les Presses de la Cité, via une Masse Critique de Babelio, ne me l'avaient pas adressé. En effet, même si j'apprécie beaucoup Yves Viollier, la couverture de ce roman-ci ne m'attirait pas du tout. Et je serais passée à côté d'un très beau livre...

Le marié de la Saint-Jean, c'est l'histoire d'un jeune homme qui, à quelques jours de son mariage se remémore les moments marquants de sa vie : son enfance au Cambodge, puis l'exil en France où son père a décidé qu'il serait scolarisé avec son petit frère, le retour au pays pour les vacances, la rencontre avec celle qu'il épousera, l'angoisse pour les proches restés à Phnom Penh alors que les Khmers Rouges prennent le pouvoir, etc.

Tandis que les préparatifs du mariage se poursuivent, les souvenirs se bousculent pêle-mêle, bons comme mauvais, plus ou moins récents ; l'occasion de portraits débordant de tendresse ou d'amertume car le parcours des deux frères a été semé de bien des embûches qui ont rendu encore plus difficile leur exil dans ce pays qui finira par devenir le leur.

Et la journée du mariage est l'occasion de réunir le passé et le présent, la France et le Cambodge, à travers les traditions des deux pays ainsi que toutes les personnes qui ont compté pour le jeune homme. C'est un témoignage tellement criant de vérité, tellement chargé en émotions qu'on oublie qu'il s'agit d'un roman.

Une très belle lecture qui m'a profondément touchée...

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samedi 27 mai 2017

Le destin de Lirette - Adrien BOBECHE

Pourquoi je le lis :


Ce roman attend depuis des années sur une étagère (et dans ma pal)... Ce sont mes parents qui me l'ont donné lorsqu'ils ont vidé leur bibliothèque avant de faire des travaux et comme je ne l'ai pas vraiment choisi, j'ai eu un peu de mal à m'y mettre...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Lirette, farouche et légère, a jeté le trouble dans la vie de Thiaulin. Les charmes de cette jeunesse de dix-sept ans sont l'enjeu d'intérêts croisés, et Thiaulin doit se montrer généreux pour pouvoir y prétendre... Compagnon tonnelier, Simon fait lui aussi étape auprès de Lirette, et pense qu'il va se plaire dans ce pays de rien. Bientôt ces vies ordinaires s'aiguisent et se compliquent : on entend dire que des malédictions planent sur les choses et les gens. Les destins de Lirette, Simon et Thiaulin vont se nouer ; un Thiaulin qui pourrait bien finir par se balancer, comme tous les siens, au chêne du pendu.

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Mon avis :


J'ai très vite interrompu ma lecture : le style d'Adrien Bobèche ne me convenait pas du tout. Sa plume était trop alambiquée, trop maniérée, au point que la lecture en devenait pénible.

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dimanche 23 avril 2017

Croyances et superstitions en Bretagne - James EVEILLARD & Patrick HUCHET

Pourquoi je le lis :


Toujours ma curiosité pour ma chère région...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Depuis la nuit des temps, mille et une croyances et superstitions fleurissent en terre de Bretagne ; en 1799, Jacques Cambry en évoque quelques-unes : "Un bruit fortuit répété trois fois leur prédit un malheur ; les hurlements d'un chien leur annoncent la mort ; le mugissement lointain de l'océan, le sifflement des vents entendus dans la nuit, sont la voix du noyé qui demande un tombeau. Des trésors sont gardés par des gérants et par des fées ; chaque pays a sa folie, notre Bretagne les a toutes..."

Au XXe siècle, la carte postale témoigne de la permanence de ces étranges croyances : "le menhir de Saint-Samson (près de Trégastel) est toujours l'objet d'un culte secret de la part des femmes du pays"... Les pardons, par centaines, permettent aux humains, comme aux bêtes, de se mettre sous la protection d'un saint guérisseur... Qu'en est-il à l'aube du troisième millénaire ?

A l'heure du règne de la science et de l'ordinateur (et d'Internet !), des jeunes femmes viennent encore se frotter contre certains menhirs "doués d'un pouvoir de fécondité"... des saints pour le moins peu "catholiques" sont vénérés dans des bois et forêts... un chat noir fait toujours aussi peur... Qui oserait passer sous une échelle ?

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Mon avis :


J'ai été un peu déçue par ce livre qui ne correspondait pas trop à ce que j'attendais, mais les illustrations restent très pittoresques.

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samedi 25 mars 2017

La maison du Cap - Françoise BOURDON

Pourquoi je le lis :


C'est la couverture d'abord qui m'a attirée vers ce roman : la terrasse donnant sur la mer, une lumière douce, des fauteuils avec des coussins,... Une véritable invitation à s'installer pour lire quelques heures...

Et la quatrième de couverture m'a plu aussi, heureusement.

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En résumé (quatrième de couverture) :


1849. Léonie, fille de modestes résiniers, grandit blessée par le désamour de sa mère, qui, un jour, lui assène : « Tu n'es pas faite pour le bonheur, tout comme ta dernière fille. ». Elle deviendra ramasseuse de sangsues. Sa benjamine, Margot, refuse cette existence de labeur et de honte : à elle la Ville d'Hiver, à elle le choix d'une autre vie. Par amour, un homme bâtira pour elle la Maison du Cap...

Se poursuit au fil des décennies et des tumultes de l'histoire une grande saga d'héroïnes : Charlotte la photographe, Dorothée l'aviatrice, Violette la résistante. De génération en génération, elles perpétuent une lignée de femmes fortes et ardentes...

La Maison du Cap demeurera un refuge pour Margot et ses héritières, et le bonheur, une quête ardue, dans une société toujours corsetée.

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Mon avis :


L'histoire m'a beaucoup plu, mais pas la façon dont l'auteur l'a racontée...

Françoise Bourdon nous dresse le portraits de femmes de tempérament qui, de génération en génération, chacune à leur façon, luttent pour défendre leur bonheur et ce qui leur est le plus cher (position sociale, amour, profession, art, famille...).

Autre "personnage" d'importance dans le roman : Arcachon et sa Ville d'Hiver (un quartier que j'avais découvert dans le roman de Dominique Bona, La Ville d'Hiver), que l'on voit évoluer sur un siècle.

Par contre, j'ai trouvé que l'auteur n'accordait pas à ses héroïnes le temps que chacune méritait. Décrire l'histoire d'une famille sur 100 ans, à travers cinq générations de femmes, en seulement cinq cent pages, cela ne permet que de survoler rapidement les années, de traiter superficiellement les événements, si bien que le récit a fini par me paraître un peu répétitif.

C'est vraiment dommage car l'idée de départ était excellente...

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