jeudi 30 mai 2013

L'homme de leur vie - Françoise BOURDIN

Pourquoi je le lis :


Je vais me répéter, mais j'aime bien les romans de Françoise Bourdin en général. Ils ne sont pas toujours d'une grande originalité, mais je suis à peu près certaine de passer un bon moment.

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En résumé (quatrième de couverture) :


À quarante ans, Louis Neuville est un compositeur en vogue. Quand France le rencontre, elle tombe immédiatement sous son charme. Il est veuf, elle est divorcée, tout pourrait être simple. Mais il a une sœur jumelle, Alix. Non contente de gérer la carrière de son frère dont elle est l'agent, elle prétend aussi régenter sa vie privée : elle est bien décidée à ne laisser aucune femme s'immiscer entre Louis et elle.

Quant au fils de Louis, Frédéric, âgé de quinze ans, il accepte très mal que son père sympathise d'emblée avec Romain, le fils de France. Guitariste passionné, Romain éprouve pour Louis une réelle admiration, et tous deux deviennent rapidement complices grâce à la musique. Jaloux, mal dans sa peau, Frédéric fera tout lui aussi pour séparer son père de France. France réussira-t-elle malgré tout à conquérir l'homme de sa vie ? sans un petit coup de pouce du destin, il semble difficile que les conflits s'apaisent...

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Mon avis :


L'homme de leur vie est un roman sans surprise, et surtout sans mauvaise surprise. On y retrouve tous les ingrédients habituels d'un roman de Françoise Bourdin : la romance plus ou moins compliquée, la maison de famille qui sert de théâtre à toute une tribu de frères, sœurs, cousins, etc, des rebondissements (mais rien de trop rocambolesques).

J'ai juste été un peu surprise par les rapports entre les deux adolescents et leurs parents respectifs qui m'ont semblé plus proches de l'amitié que de ce que j'ai pu observer autour de moi.

Mais l'essentiel, c'est que j'ai passé un très bon moment avec ce roman.

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mardi 28 mai 2013

L'armoire des robes oubliées - Riikka PULKKINEN

Pourquoi je le lis :


C'est d'abord la couverture qui m'a plu et qui m'a donné envie de lire ce livre...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Alors que sa grand-mère Elsa se meurt d'un cancer foudroyant et que tous ses proches se rassemblent pour adoucir ses derniers jours, Anna découvre que, derrière le mariage apparemment heureux de ses grands-parents, se cache un drame qui a marqué à jamais tous les membres de sa famille. Une vieille robe trouvée par hasard, et dont elle apprend qu'elle aurait appartenu à une certaine Eeva, va réveiller le passé. Cette Eeva, dont on ne lui a jamais parlé, aurait été, dans les années 60, la nourrice de sa mère. Mais Anna ne tarde pas à comprendre qu'elle a été beaucoup plus qu'une employée et que son grand-père, peintre célèbre, l'a profondément aimée.

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Mon avis :


C'est un joli roman au ton triste qui traite d'un sujet assez inhabituel : l'attachement d'une femme à l'enfant de l'homme dont elle tombe amoureuse.

J'ai aimé le style de l'auteur que j'ai trouvé très agréable, plein sensibilité, avec des touches de poésie.

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samedi 25 mai 2013

Je vais mieux - David FOENKINOS

Pourquoi je le lis :


La quatrième de couverture de ce roman m'a tout de suite parlé...

Comme en plus j'ai adoré La délicatesse (un peu moins En cas de bonheur), je n'ai pas hésité à réserver ce livre à la bibliothèque dès sa sorite en librairie, mais comme je n'étais pas la seule, j'ai dû patienter...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Un jour, je me suis réveillé avec une inexplicable douleur dans le dos.
Je pensais que cela passerait, mais non.
J'ai tout essayé...
J'ai été tour à tour inquiet, désespéré, tenté par le paranormal.
Ma vie a commencé à partir dans tous les sens.
J'ai eu des problèmes dans ma vie professionnelle, dans mon couple, avec mes parents, avec mes enfants.
Je ne savais plus que faire pour aller mieux...
Et puis, j'ai fini par comprendre.

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Mon avis :

J'ai bien aimé ce roman plein de bonne humeur et d'humour. On y retrouve le style de David Foenkinos, dynamique et truffé de remarques ironiques pour raconter l'histoire d'un homme qui en cherchant à comprendre ce qui cause son mal de dos se rend compte que rien ne va dans sa vie et décide de tout changer.

J'ai beaucoup aimé ce roman, mais j'ai quand même préféré La délicatesse, sans doute à cause de mon côté fleur bleue...

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jeudi 23 mai 2013

L'amour est à la lettre A - Paola CALVETTI

Pourquoi je le lis :


J'avais envie de lire ce roman depuis longtemps, mais la bibliothèque ne l'avait pas en stock et je ne l'avais pas acheté à cause de quelques critiques mitigées. Il y a deux ou trois semaines, j'ai découvert qu'il faisait partie des nouvelles acquisitions de la bibliothèque et je l'ai tout de suite réservé...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Milanaise romantique, Emma décide de changer radicalement de vie en ouvrant une librairie de quartier baptisée Rêves&Sortilèges. Le charme et l'originalité de sa boutique résident dans sa spécialité : les livres consacrés à l'amour. Emma, qui semble s'être résignée au célibat depuis son divorce, n'a pas son pareil pour dénicher l'ouvrage qui aidera un client perdu sur la carte du Tendre. C'est évidemment par l'intermédiaire d'un livre qu'Emma retrouvera Federico, son grand amour de jeunesse. Alors qu'ils ne se sont pas vus depuis trente ans, tout se passe comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Si ce n'est que Federico vit à présent à New York, où il est architecte, marié et père d'une adolescente. Malgré tout, Federico et Emma entament une relation épistolaire, après avoir ouvert chacun une boîte postale dont ils sont les seuls à connaître l'existence...

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Mon avis :


J'ai adoré ce petit bijou.

C'est un livre sans prétentions, grandes phrases ni passions violentes, mais c'est un roman "cosy" (je n'ai pas trouvé d'expression plus juste...) où on se sent délicieusement bien. C'est peut-être dû à la douceur de vivre italienne, à l'histoire d'amour sans heurts, à Rêves&Sortilèges la librairie idéale, etc.

Paola Calvetti fait référence à des tas de romans (on en a tous forcément lu certains...) qui nous font nous sentir concernés par le récit et qui peuvent donner des idées de lecture.

Le seul bémol viendrait du dénouement : j'ai trouvé un peu décevant non pas la fin en elle-même, mais la façon dont elle est amenée, créant une rupture absolument pas nécessaire (à mon avis) avec le reste du récit. Mais cela ne m'a pas empêché d'adorer le roman.

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dimanche 19 mai 2013

Waking up married - Mira Lyn KELLY

Pourquoi je le lis :


C'est un cadeau publicitaire d'Harlequin. Six romans gratuits de plus d'un coup dans ma bibliothèque ! Comment résister ?

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En résumé (quatrième de couverture) :


Après l'enterrement de vie de jeune fille trop arrosé de sa cousine, Megan se réveille auprès de Connor un inconnu qu'elle a épousé dans la nuit, même si elle n'en garde aucun souvenir.

Décidée à divorcer au plus vite pour reprendre le cours de sa vie, Megan se heurte au refus de Connor qui souhaite donner à leur mariage qui selon lui a tout pour marcher : les mêmes valeurs et les mêmes objectifs (construire une famille), une bonne entente et surtout, pas de sentiments pour tout embrouiller.

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Mon avis :


Un roman Harlequin typique, sans originalité, avec des personnages caricaturaux et une situation de départ invraisemblable. C'est cependant une lecture facile pour entretenir un peu mon anglais...

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vendredi 17 mai 2013

En censurant un roman d'amour iranien - Shahriar MANDANIPOUR

Pourquoi je le lis :


La quatrième de couverture m'a intriguée et j'ai eu envie de découvrir cette histoire d'amour pas tout à fait comme les autres...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Téhéran, de nos jours. Comment un garçon et une fille peuvent-ils se rencontrer et vivre une histoire d’amour alors que la République islamique a instauré une rigoureuse séparation des sexes, aussi bien dans la rue et dans les jardins publics que dans les bibliothèques ? Comment publier un roman d’amour, alors que l’impitoyable censeur pourchasse non seulement toute prétendue incitation à la contre-révolution mais la moindre allusion érotique ? Sara et Dara s’aiment par messages codés inscrits dans des livres empruntés à la bibliothèque, par téléphone ou ordinateur interposé et au cours de promenades dans les rues en jouant à cache-cache avec les miliciens de la campagne contre la Corruption sociale. Au fait de toutes les théories littéraires, Shariar Mandanipour rédige sous nos yeux un poignant roman d’amour « postmoderne », à la fois réaliste et fantastique, placé sous l’égide des grands poètes persans, des écrivains et des cinéastes occidentaux. Dans des apartés marqués par la dérision et l’autodérision, il nous révèle les difficultés auxquelles est confronté un romancier iranien contemporain qui écrit sous l’œil intériorisé du censeur. En censurant un roman d’amour iranien réconcilie Le Procès de Kafka et de Welles, La Ferme des animaux d’Orwell, le Journal des Faux-monnayeurs de Gide et les Contes des Mille et Une Nuits.

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Mon avis :


J'ai fini de lire ce roman depuis quelques jours déjà, mais j'ai eu du mal à trouver les mots...

J'ai beaucoup aimé le début du roman (en fait les deux premiers tiers en gros) qui aborde de nombreux sujets qui donnent à réfléchir. Il y a tout d'abord le thème de la tyrannie (l'Iran et sa république islamique) et tous les excès qui vont avec qui sont presque drôles jusqu'à ce qu'on se souvienne que ce n'est pas de la fiction.

Et à la première place dans le roman on trouve un des outils de la tyrannie : la censure qui est poussée à l'extrême, au point d'en être ridicule. Ridicule, mais menaçante, ce qui force les écrivains à faire preuve d'une créativité qu'on n'imaginerait même pas.

Et c'est ce processus créatif qu'on suit tout au long du roman. Un processus complexe, mais passionnant.

J'ai eu plus de mal avec la dernière partie qui devient brouillonne. J'ai beau être consciente que c'est fait exprès pour illustrer la difficulté qu'un romancier peut avoir à garder le contrôle sur ses personnages et son histoire, j'ai trouvé cette partie moins agréable à lire.

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dimanche 12 mai 2013

La belle amour humaine - Lyonel TROUILLOT

Pourquoi je le lis :


Ce roman faisait partie de la listes des "livres que j'ai envie de lire" depuis un moment : le résumé avait attiré mon attention au moment de la sortie du livre.

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En résumé (quatrième de couverture) :


A bord de la voiture de Thomas, son guide, une jeune occidentale, Anaïse, se dirige vers un petit village côtier d'Haïti où elle espère retrouver les traces d'un père qu'elle a à peine connu et éclaircir l'énigme aux allures de règlement de comptes qui fonde son roman familial. Le caractère particulier de ce voyage encourage bientôt Thomas à prévenir la jeune femme qu'il lui faudra très probablement renoncer à une telle enquête pour faire l'expérience, dans ce village de pêcheurs dont il est lui-même issu, d'un véritable territoire de l'altérité où les lois sont amicales et flexibles, les morts joyeux, et où l'humaine condition se réinvente sans cesse face aux appétits féroces de ceux qui, à la manière du grand-père d'Anaïse et de son complice en exactions, le "colonel" - tous deux jadis mystérieusement disparus dans un incendie -, cherchent à s'octroyer un monde qui appartient à tous. Dans ce roman qui prône un exercice inédit de la justice et une fraternité sensible entre les hommes sous l'égide de la question : "Quel usage faut-il faire de sa présence au monde ?", Lyonel Trouillot, au sommet de son art, interroge le hasard des destinées qui vous font naître blanc ou noir, puissant ou misérable, ici ou ailleurs - au Nord ou au Sud. S'il est vrai qu'on est toujours "l'autre de quelqu'un", comment et avec qui se lier, comment construire son vivre-ensemble sinon par le geste - plus que jamais indispensable en des temps égarés - d'accueillir, de comprendre ?

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Mon avis :


Ce roman est une belle évocation d'Haïti, de la misère de Port au Prince aussi bien que de la vie paisible en bord de mer. L'auteur porte un regard moqueur sur l'étranger, le touriste qui vient chercher le dépaysement mais qui refuse les réalités du pays.

L'écriture est très belle, poétique et dynamique, mais j'ai trouvé qu'il n'y avait pas vraiment d'intrigue ou du plutôt que le dénouement de l'histoire est tellement secondaire dans le récit qu'il est "oublié".

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samedi 11 mai 2013

One tiny miracle - Carol MARINELLI

Pourquoi je le lis :


C'est un cadeau publicitaire d'Harlequin. Six romans gratuits de plus d'un coup dans ma bibliothèque ! Comment résister ?

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En résumé (quatrième de couverture) :


Après le drame qui a brisé sa vie, Ben s’est jeté à corps perdu dans son métier d’urgentiste, mettant délibérément sa vie sentimentale entre parenthèses. Mais l'arrivée dans son service de Céleste, une infirmière dont la présence le trouble dès le premier regard, menace de faire vaciller ses résolutions. Hélas, enceinte d'un homme qui l'a abandonnée, la jeune femme a d'autres priorités...

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Mon avis :


Un roman Harlequin typique avec une intrigue prévisible et des personnages très stéréotypés. La lecture est cependant assez agréable, car le récit reste cohérent, sans excès de coups de tête ou de coups de théâtre qui font souvent perdre le peu de crédibilité qu'ont ces romans

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So shocking ! - Alan BENNETT

Pourquoi je le lis :


J'ai repéré ce roman au moment de sa sortie en librairie. La quatrième de couverture autant que les critiques m'ont donné envie de le lire. Il ne me restait plus qu'à attendre qu'il soit disponible à la bibliothèque municipale...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Mrs Donaldson et Mrs Forbes ont la cinquantaine. Mariées et mères de famille, elles sont ce que l'on pourrait appeler des «femmes respectables» de la middle-class anglaise. La première, vieille dame effacée que le veuvage vient de libérer d'un mariage trop ordinaire, s'apprête à goûter à la solitude altière et digne à laquelle son nouveau statut la prédispose. La seconde, matrone surprotectrice, a des idées bien arrêtées sur tout, et voit d'un œil critique les noces de son fils Graham, conseiller bancaire séduisant et passablement narcissique, avec la disgracieuse Betty. Mais voilà qu'un souffle libertin vient bousculer ce havre de respectabilité petit-bourgeois. Mrs Donaldson devient la logeuse de deux étudiants en médecine qui, en fait de loyer, offrent leurs ébats sexuels à ses regards voyeuristes. Quant à Mrs Forbes, il faut toute la ruse de son entourage pour lui camoufler les frasques de son fils, homosexuel non avoué, qui assouvit ses pulsions en louant les services d'un prostitué. Fantaisie impertinente sur une libération sexuelle tardive et farce familiale qui vire au macabre se mêlent ici pour un régal de lecture impudique et subversive.

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Mon avis :


Il s'agit en fait de deux romans courts :
  • Mrs Donaldson sort du placard
  • Mrs Forbes reste à l'abri

J'ai préféré le premier texte, mais les deux sont drôles et impertinents, avec un ton très "british".

J'ai dit plusieurs fois sur ce blog que je n'aimais pas tellement les nouvelles et romans courts, mais So shocking ! est le parfait contre-exemple : l'auteur nous entraîne très vite dans l'univers étriqué des deux "héroïnes" grâce à son style enlevé et ironique.

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vendredi 10 mai 2013

Reines tragiques - Juliette BENZONI

Pourquoi je le lis :


J'aime l'Histoire, mais je n'aime les cours d'Histoire qui regorgent de dates et d'autres choses trop sérieuses pour ne pas devenir fastidieuses. Du coup je me suis dit que ce livre pourrait être un bon moyen de survoler plusieurs périodes, de découvrir des personnages historiques que j'aurai peut-être envie de mieux connaître par la suite, à travers d'autres romans.

C'est aussi l'occasion de lire quelque chose de Juliette Benzoni que je ne connais que de réputation...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Dans les pages de ce volume, repose le destin de dix-huit femmes, dix-huit reines toutes célèbres par leur beauté et le tragique de leur existence. Des aventures de la paysanne du Kiang Sou aux appétits de puissance de Draga, reine de Serbie, quarante siècles d'histoire déroulent leurs fastes, de l'Egypte à Byzance, de la Chine aux rives de la Seine et de la Tamise. On vivra avec passion la lutte de Frédégonde contre Brunehaut, le règne sanglant d'une concubine impériale chinoise, les rancœurs d'Aliénor d'Aquitaine, deux fois reine et toujours déçue, la folie macabre de Jeanne, la pitoyable mère de Charles Quint, et le douloureux roman de Caroline Mathilde de Danemark, la prisonnière du Kroënberg... Magistralement orchestrées et contées par la plume romanesque et le talent d'historienne de Juliette Benzoni, les vies de ces reines tragiques vont nous entraîner dans une épopée dramatique, où l'amour, la haine, l'ambition côtoient le crime la folie et la raison d'Etat.

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Les 18 récits (tables des matières du livre) :


  1. Nit-aou-Qrit, la Cendrillon du Nil
  2. Lu, la paysanne du Kiang-Sou
  3. Agrippine, une cliente pour Locuste
  4. Théophano, la Basilissa des tavernes
  5. Frénégonde contre Brunehaut, les reines rivales
  6. Alienor d'Aquitaine, deux fois reine
  7. Isabelle d'Angoulême, le reine vassale
  8. Marguerite, Blanche et Jeanne de Bourgogne, les reines maudites
  9. Isabelle, la louve de France
  10. Blanche de Bourbon, la reine assassinée
  11. Catherine Cornaro, reine de Chypre
  12. Jeanne la Folle
  13. Catherine Howard, la cinquième victime d'Henry VIII
  14. Mary Tudor, la Sanglante
  15. Christine de Suède, la meurtrière de Fontainebleau
  16. Caroline-Mathilde de Danemark, la prisonnière de Kroenberg
  17. Marie-Joséphine de Savoie, une reine de France inconnue
  18. Draga, reine de Serbie : la victime de la Main noire

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Mon avis :


Comme je l'ai dit plus haut, je n'aime pas les romans historiques qui tournent en cours d'histoire rébarbatif à force de dates, de démonstrations géopolitiques ou socioéconomiques, etc. Toutefois j'aurais apprécié que l'auteur développe un peu plus chacun des 18 récits qui composent ce livre car une biographie d'une vingtaine de pages (en moyenne) est forcément sommaire. Surtout que Juliette Benzoni a su choisir des femmes, princesses ou reines, aux vies riches en rebondissements qui ont influé sur la destinée de leur royaume ou du monde.

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mercredi 8 mai 2013

Un jour je serai roi - Jean-Michel RIOU

Pourquoi je le lis :


J'ai été séduite par la couverture et j'ai à peine lu la quatrième de couverture avant d'emprunter ce roman à la bibliothèque.

J'ai toujours adoré Versailles, son château, Louis XIV (un peu moins les autres rois qui y ont vécu) et tout le faste et la démesure qui vont avec. C'est tellement loin de la vraie vie, riche tant au niveau de la grande Histoire que des petites histoires, ça fait rêver... Et avoir vécu cinq ans à Versailles n'a pas atténué ce goût. Au contraire j'ai l'impression de retrouver des lieux qui me sont familiers, un peu.

Le souci, c'est qu'en lisant plus attentivement la quatrième de couverture et en regardant quelques critiques sur Internet, je ne suis plus si sûre de mon choix...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Versailles : 3 000 pièces décorées par une armée d'artistes, 8 000 hectares de marais domestiqués, 6 000 serviteurs pour assister le Roi-Soleil. Cinquante années de travaux acharnés, et des dizaines de milliers d'hommes et de femmes accourant vers ce nouvel Eldorado. Architectes, maçons, aventuriers, soldats, ouvriers, filles de mauvaise vie, voici leur histoire. Celle du Palais de Toutes les Promesses, de 1638, jour de la naissance du futur Louis XIV, à sa mort en 1715.

À travers le destin de trois clans celui du marquis de La Place, de Pontgallet, maçon du roi, et de Toussaint Delaforge, bâtard , de Paris à Versailles, se déroule la saga du plus fabuleux des palais, celui où le soleil ne se couche jamais.

Qui est le père de Toussaint Delaforge, orphelin ? Convaincu qu'on lui cache la vérité, Delaforge s'échappe du terrible collège de Montcler pour percer le secret de ses origines. Livré à la rue, il est recueilli par Pontgallet, bâtisseur du roi qui lui propose une nouvelle vie. Dix ans plus tard, Delaforge a réussi : il construit à Versailles, avant d'autres chantiers prestigieux, les auberges où logent les ouvriers se présentant en masse. Il triche, ment, vole afin de parvenir à ses fins : être un jour assez puissant pour obliger le marquis de La Place à le reconnaître comme son fils. Mais la vérité est-elle toujours où l'on croit ? Comment accomplir cette vengeance sur le chantier même du Roi ?

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Mon avis :


J'avoue : je ne suis pas allée jusqu'au bout de ce roman (mais j'en ai lu 320 pages, donc je me permets de donner mon avis quand même).

J'ai jeté l'éponge parce que l'histoire ne me plaisait pas. C'est une très bonne idée de raconter la vie d'un enfant né le même jour que Louis XIV, mais orphelin et de père inconnu, qui veut découvrir la vérité sur ses origines. Faire un parallèle tout en contraste entre ces deux destinées aurait pu déboucher sur un roman à mon goût (surtout avec Versailles en arrière-plan), mais il se trouve que l'orphelin ne pense qu'à se venger et ce, en employant systématiquement les pires moyens (vol, chantage, violence, crime). Même lorsque sa vie pourrait s'améliorer, il choisit toujours le "côté obscur" et franchement je trouve cette vision ultra-pessimiste de la vie rédhibitoire.

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lundi 6 mai 2013

Mon grand-père mineur - Marie-Paul ARMAND

Pourquoi je le lis :


Mes parents m'ont offert ce roman pour Noël et j'espère qu'il me plaira autant qu'Un Bouquet de Dentelle que j'ai lu il y a quelques temps.

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En résumé (quatrième de couverture) :


A Lille, à Douai, le long des corons, l'ombre des anciens terrils, Marie-Paul Armand est chez elle, dans ces cités du Nord dont elle connaît intimement la géographie humaine et la poésie. Comme l'ange biblique soulevant les toits des maisons, elle surprend les habitants dans leur vie quotidienne, traque leurs secrets, espionne leurs amours et leurs rêves. Elle sait tout, entend tout. Cette jeune fille qui hésite à suivre son père au Canada alors que son grand-père, le vieux mineur, est en train de mourir. Cette épouse délaissée s'éprenant du professeur de sa fille. Cette gamine triste qui attend le retour d'un mauvais père pour le réveillon de Noël... Les rires, les larmes, les petits drames et les grands bonheurs de la vie de tous les jours.

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Mon avis :


En fait, il ne s'agit pas d'un roman, mais d'un recueil de nouvelles, ce qui change tout car je n'aime pas tellement les récits courts. En effet, j'aime avoir le temps de "m'installer" dans une histoire. Il y a bien sûr des exceptions, avec des auteurs qui arrivent à nous entraîner dans leur univers en quelques pages, mais Marie-Paul Armand ne fait pas partie de ceux-là.

J'ai trouvé ces nouvelles répétitives, autant dans la forme que dans les sujets traités : les relations familiales et plus particulièrement les relations inter-générationnnelles. En plus, les nouvelles doivent dater de quelques années car la façon de percevoir la famille, les relations amoureuses, le divorce, l'éducation des enfants, etc, ne correspond plus du tout à la vision qu'on en a aujourd'hui.

Ce n'est pas mal écrit à proprement parlé, mais ça manque de rythme...

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jeudi 2 mai 2013

La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi... - Rachel JOYCE

Pourquoi je le lis :


Je suis tombée sur ce roman par hasard à la bibliothèque il y a quelques semaines. La quatrième de couverture m'avait bien plu, mais je ne l'avais pas emprunté car j'avais déjà un certain nombre de livres en attente.

Je l'ai retrouvé la semaine dernière et cette fois je n'ai pas hésité car les critiques ont l'air très bonnes en plus...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Il était juste parti poster une lettre.
Mais c'est mille kilomètres qu'il va parcourir à pied.
Un roman inoubliable qui a conquis le monde entier.
« Je suis en chemin. Attends-moi. Je vais te sauver, tu verras. Je vais marcher, et tu vivras. »
Harold Fry est bouleversé par la lettre qu'il reçoit de Queenie Hennessy, une ancienne amie qui lui annonce qu'elle va mourir.
Alors que sa femme, Maureen, s'affaire à l'étage, indifférente à ce qui peut bien arriver à son mari, Harold quitte la maison pour poster sa réponse. Mais il passe devant la boîte aux lettres sans s'arrêter, continue jusqu'au bureau de poste, sort de la ville et part durant quatre-vingt-sept jours, parcourant plus de mille kilomètres à pied, du sud de l'Angleterre à la frontière écossaise.
Car tout ce qu'Harold sait, c'est qu'il doit continuer à marcher.
Pour Queenie.
Pour son épouse Maureen.
Pour son fils David.
Pour nous tous.

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Mon avis :


J'ai bien aimé ce roman malgré quelques passages qui m'ont paru un peu longuets, inévitables sans doute vu la teneur de l'intrigue : des jours et des jours de marche. Cependant l'histoire ne se résume pas aux kilomètres parcourus, mais porte plutôt sur les relations humaines et la façon dont chacun perçoit les choses différemment.

J'ai trouvé très juste la façon dont l'auteur décrit ce long périple. Je marche également beaucoup, à une toute autre échelle cependant, et j'ai reconnu cette sensation de dissociation quand les jambes font leur travail sans qu'on y pense tandis que les idées vagabondent d'un sujet à l'autre, sans qu'on en ait vraiment conscience.

Le roman se termine bien mais... Un gros "mais"quand même. Je ne veux pas dévoiler l'intrigue, mais le happy-end est franchement teinté d'amertume et comme je suis une adepte des histoires qui se terminent bien (il y en a assez qui se finissent mal dans la vraie vie...), ça jette une ombre sur la bonne impression que j'ai du livre.

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