lundi 30 septembre 2013

Rosa et son secret - Cecilia SAMARTIN

Pourquoi je le lis :


C'est la suite de La belle imparfaite que j'ai lu en août et que j'ai beaucoup aimé. J'ai hâte de savoir ce qui arrive ensuite à Jamilet et aussi quel est vraiment son lien avec Rosa...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Depuis que le señor Peregrino a achevé le récit de son pèlerinage à Compostelle et lui a révélé le secret de Rosa, l'amour de sa vie, Jamilet, n'a plus qu'une idée en tête : découvrir la vérité sur cette femme qui portait, dans son dos, la même tache de naissance qu'elle.

Afin de percer le mystère qui l'entoure, elle dérobe à Mme B. des documents qui la conduisent jusqu'en Espagne, sur les traces de Rosa la gitane et de ses propres racines.
Malgré elle, Jamilet entraîne le señor Peregrino, sa tante Carmen et Eddie dans cette aventure qui la mènera à Compostelle, aux portes du couvent où Rosa s'est cloîtrée, croyant le señor Peregrino et l'enfant né de leurs amours décédés. Ils vont enfin pouvoir se retrouver...
Optimistes et émouvants, les romans de Cecilia Samartin parlent au cœur et à l'âme. Rosa et son secret , qui met en scène deux personnages touchants, ne fait pas exception.

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Mon avis :


Le style de Cecilia Samartin est toujours aussi agréable à lire. J'ai retrouvé avec plaisir les personnages de La belle imparfaite, en particulier Jamilet. Cependant, le récit est davantage axé sur le passé et le personnage de Rosa, laissant au second plan Jamilet, M. Peregrino et Eddie et offrant une toute autre perspective au premier roman.

J'ai beaucoup aimé ce livre, mais la fin m'a déçue. Le happy end, véritable Deus ex machina, est trop fantasmagorique à mon goût. Pourtant ce dénouement est dans l'esprit du roman doucement baigné de mysticisme.

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jeudi 26 septembre 2013

La clôture des merveilles - Lorette NOBECOURT

Pourquoi je le lis :


La curiosité : le roman était exposé parmi les nouveautés de la rentrée à la bibliothèque et Hildegarde de Bingen est à la fois un personnage historique et légendaire que j'ai déjà croisé plusieurs fois au cours de mes lectures.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Moniale du XIIe siècle, Hildegarde de Bingen a marqué son époque. Ce ne sont pas seulement ses écrits, sa légende, sa connaissance scientifique ou botanique, qui ont fait de l'abbesse un sujet pour Lorette Nobécourt, mais bien l'insoumission radicale où elle se tient. En s'emparant d'une telle figure, la romancière n'entend pas tant honorer la quatrième femme docteur de l'Eglise que « dire haut et clair que la vie vivante est la seule ».Prêtant sa langue à celle de Hildegarde, elle se met au service du verbe et nous invite à oser entrer dans « la clôture des merveilles ».

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Mon avis :


J'avoue que je ne sais pas trop que dire sur ce livre. D'habitude je n'ai aucun mal à savoir si j'aime ou pas, ou un peu, ou certains aspects seulement d'un roman. Mais cette fois-ci, je ne sais pas.

Déjà, j'ai été surprise par la forme du texte. Je m'attendais à une biographie classique, un peu romancée certainement, mais marquée par la chronologie malgré tout. Et bien les dates sont à peines présentes dans La clôture des merveilles et le style est tout sauf classique. Plutôt que d'énumérer les faits qui ont émaillé la vie d'Hildegarde de Bingen, Lorette de Nobécourt choisit d'orienter son texte sur les sensations, les opinions, la foi. Cela donne un roman abstrait et poétique, agréable à lire mais parfois obscur.

Peut-être qu'une relecture d'ici quelques mois, le temps de "digérer" toutes ces idées, me permettra de me faire une opinion plus claire de La clôture des merveilles...

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dimanche 22 septembre 2013

La maîtresse de Ker-Huella - Joël RAGUENES

Pourquoi je le lis :


Il y a quelques années, j'ai lu Le pain de la mer du même auteur. J'avais bien aimé et je ne sais pas pourquoi je n'ai pas lu ses autres livres par la suite.

Pour celui-ci, je me suis décidée parce que la quatrième de couverture m'a plu et aussi parce que je trouve très joli le tableau en couverture (L'arrivée au pardon de Fouesnant, de Théophile Deyrolle).

En plus, ce roman parle de Bretagne...

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En résumé (quatrième de couverture) :


1865, dans le Finistère. À vingt-quatre ans, Marie Kerléo ne semble vivre que pour dispenser autour d’elle le bonheur. Celui de son époux, de quinze ans son aîné, boulanger, marchand de vin et aubergiste à Penzé dans le Haut-Léon lui importe plus que tout. Après la perte de deux enfants, elle espère lui donner un fils. Elle s’occupe aussi de faire fructifier ses affaires car lui n’a qu’une passion, la République, pour laquelle il lutte en secret dans la France très surveillée du Second Empire.

La guerre de 1870 fait voler en éclat le petit monde de Marie. Son frère soldat ne donne plus de nouvelles. Les autres hommes de son entourage partent rejoindre l’armée de volontaires bretons rassemblés à Conlie près du Mans. Quant à son mari, il disparaît pour participer à l’insurrection parisienne.

La paix revenue, il faudra toute l’énergie et la générosité de Marie pour faire renaître le bonheur, sur les bords de la Penzé, dans la maison de Ker-Huella…

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Mon avis :


J'ai appris beaucoup de choses sur la Bretagne du 19° siècle et plus particulièrement sur la mutation économique liée au début de l'industrialisation, la cellule familiale rurale, les grands chantier des chemins de fer, la guerre de 1870, la proclamation de la République, etc.

Mais c'est justement cette profusion d'informations qui dessert le livre : c'est une véritable chronique socio-économico-historique qui laisse au second plan le récit, les personnages ne servant alors que de faire-valoir pour exposer tout ce que souhaite nous transmettre l'auteur, au point d'être parfois indigeste.

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vendredi 20 septembre 2013

Marina - Carlos RUIZ ZAFON

Pourquoi je le lis :


Une de mes collègues de bureau m'a chaudement recommandé ce roman.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Dans la Barcelone des années 1980, Oscar, quinze ans, a l'habitude de fuir le pensionnat où il est interne. Au cours de l'une de ses escapades, il fait la connaissance de Marina. Fascinée par l'énigme d'une tombe anonyme, Marina entraîne son jeune compagnon dans un cimetière oublié de tous. Qui est la femme venant s'y recueillir ? Et que signifie le papillon noir qui surplombe la pierre tombale ? S'égarant dans les entrailles d'une terrifiante cité souterraine, s'enfonçant dans les coulisses d'un inquiétant théâtre désaffecté, Oscar et Marina réveillent les protagonistes d'une tragédie vieille de plusieurs décennies.

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Mon avis :


J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a permis de découvrir Carlos Ruiz Zafon. J'ai lu jusque tard dans la nuit pour avoir enfin la clé du mystère

Le roman comporte deux aspects parfaitement bien imbriqués l'un dans l'autre.

D'une part, il y a l'enquête sur une tombe anonyme qui titille la curiosité des deux adolescents et les amène à fouiller dans le passé au risque faire ressurgir les fantômes d'événements tragiques. L'atmosphère devient plus sombre, me rappelant certains romans gothiques, puis le récit bascule dans l'horrifique et c'est là qu'on ne peut plus le lâcher avant d'être rassuré sur le sort d'Oscar et Marina, les deux adolescents.

D'autre part, on suit l'histoire d'amitié qui naît entre Oscar et Marina. Une histoire plus réaliste, même s'ils sont comme dans une bulle hors du temps et détachés des contingences du quotidien. En effet, la jeune fille vit avec son père dans une vieille maison isolée où Oscar aime se réfugier pour échapper à la vie terne du pensionnat. C'est une belle histoire d'amitié, de premier amour même, pleine d'émotions, d'interrogations et de maladresse, mais une histoire triste... Je ne gâcherai pas le suspense en dévoilant la fin, mais elle m'a fait pleurer.

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jeudi 19 septembre 2013

L'affaire Jane Eyre - Jasper FFORDE

Pourquoi je le lis :


Vu la quatrième de couverture, je suis très curieuse de découvrir comment Jasper Fforde a détourné le roman Jane Eyre.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Nom : Thursday Next
Age : trente-six ans
Nationalité : britannique
Profession : détective littéraire
Signe particulier : vétéran de la guerre de Crimée
Animal domestique : un dodo régénéré, version 1.2, nommé Pickwick
Loisirs préférés : rencontrer des personnages de romans, chercher à découvrir le véritable auteur des pièces de Shakespeare, occasionnellement, aider son ami Spike à traquer des vampires
Mission actuelle : capturer l'un des plus grands criminels de la planète, j'ai nommé... Ah, c'est vrai, j'oubliais – il ne faut surtout pas prononcer son nom car il vous repère aussitôt ; disons simplement que c'est l'homme qui tue dans un éclat de rire !


Dans le monde de Thursday Next, la littérature fait quasiment office de religion. A tel point qu'une brigade spéciale a dû être créée pour s'occuper d'affaires aussi essentielles que traquer les plagiats, découvrir la paternité des pièces de Shakespeare ou arrêter les revendeurs de faux manuscrits. Mais quand on a un père capable de traverser le temps et un oncle à l'origine des plus folles inventions, on a parfois envie d'un peu plus d'aventure. Alors, lorsque Jane Eyre, l'héroïne du livre fétiche de Thursday, est kidnappée par Achéron Hadès, incarnation du mal en personne, la jeune détective décide de prendre les choses en main et de tout tenter pour sauver le roman de Charlotte Brontë d'une fin certaine...

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Mon avis :


J'ai adoré ce roman qui a été une excellente surprise, à la fois très inventif et plein d'humour. Jasper Fforde a créé un univers déjanté, mais tout à fait crédible, comme une version alternative de ce qui aurait pu arriver si quelques "détails historiques" avaient varié (l'indépendance du Pays de Galle ou une guerre de Crimée sans fin par exemple).

Mais j'ai surtout été touchée par sa vision originale des livres et de la littérature : quelque part entre religion et art majeur, au centre de toutes les préoccupations.

Je me suis aussi beaucoup amusée des hypothèses formulées par Jasper Fforde pour élucider le mystère entourant l'auteur des pièces de Shakespeare ou pour expliquer le dénouement heureux de Jane Eyre.

En résumé, j'ai passé un très bon moment avec Thursday Next et j'ai hâte de lire la suite de ses aventures : Délivrez-moi m'attend sur une étagère...

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lundi 16 septembre 2013

Le Lion du Caire - Scott ODEN

Pourquoi je le lis :


J'ai été très déçue par La peur du sage de Patrick Rothfuss qui m'a semblé interminable. C'est ce qui m'a donné envie de lire un roman de fantasy d'un tout autre style, peut-être moins "sérieux", plus divertissant. Le lion du Caire, dont j'avais entendu parler sur Internet, m'a paru parfait pour cela vu sa quatrième de couverture et les critiques sur les blogs.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Sur les berges du Nil, dans un palais somptueux, le jeune calife Rachid al-Hasan tente de contrôler un empire corrompu. Le roi chrétien de Jérusalem, un homme à l'insatiable cupidité, a envoyé des représentants du célèbre ordre des Templiers au cœur de la ville pour exécuter ses instructions dans un bain de sang. Dans les souks bondés et les ruelles étroites, des factions s'affrontent. L'Égypte saigne, et l'odeur attire ses ennemis comme autant de requins.

Pourtant, il reste un espoir. Le calife fait appel à la plus puissante des armes : un homme seul. Un Assassin à la lame possédée par un démon, dont la sinistre réputation s'étend de Séville à Samarcande. Celui qu'on appelle l'Émir du Couteau.

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Mon avis :


Scott Oden dépeint dans Le lion du Caire une ville du Caire plus vraie que nature. Il arrive à nous faire oublier que son livre est une totale fiction et non un roman historique. Peut-être qu'une personne connaissant bien l'Egypte et son histoire ne s'y laisserait pas prendre, mais moi j'ai dû me rappeler régulièrement à l'ordre tellement ça sonnait juste (même lorsque le surnaturel intervient car ça ne semble pas si incroyable dans le contexte).

J'ai trouvé l'univers du roman trop "masculin" pour adhérer complètement à l'histoire et les personnages ne sont pas assez développés à mon goût (on ne sait d'eux que ce qui a un lien avec l'intrigue), mais sinon c'est un excellent roman d'action sans temps mort, aux péripéties variées et au suspense toujours renouvelé.

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vendredi 13 septembre 2013

L'écrivain de la famille - Grégoire DELACOURT

Pourquoi je le lis :


Ayant moi-même des velléités d'écriture, je me suis sentie concernée par ce que raconte ce livre...

J'espère juste que cette histoire sera moins triste que La première chose qu'on regarde.

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En résumé (quatrième de couverture) :


À sept ans, Edouard écrit son premier poème. Trois rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l'écrivain de la famille. Mais à neuf, il découvre le sens de "déchéance". Les mots ne lui viennent plus.

Les années passent. Il assiste à la lente décomposition de sa famille et court toujours derrière l'amour que son poème, autrefois, suscita. Il écrit, écrit mais le destin que les autres vous choisissent n'est jamais tout à fait le bon. Edouard n'a pas de talent. Sauf dans la publicité où les mots futiles valent de l'or. Pas pour ce grand roman qu'il s'est juré d'écrire.

N'ayant pas su trouver les mots qu'on attendait de lui, Edouard, l'écrivain de la famille, vit dans l'échec et le dégoût de soi. Alors quand la beauté de sa mère se fane, quand son frère-oiseau meurt tragiquement, quand le cœur de sa sœur devient pierre et que son père disparaît dans ses silences, il prend la plume pour écrire l'histoire de ceux qu'il aime.
Mais surtout pour en changer la fin.

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Mon avis :


J'ai bien aimé ce roman plein de sensibilité même si le narrateur reste trop à distance à mon goût. En plus, il a une vision pessimiste de la vie. J'ai donc trouvé très dommage qu'il interrompe le roman juste au moment où les choses semblent prendre une meilleure tournure.

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jeudi 12 septembre 2013

L'amour sans le faire - Serge JONCOUR

Pourquoi je le lis :


On a beaucoup parlé de ce livre au moment de sa sortie, et comme la quatrième de couverture m'a vraiment plu, je n'ai pas hésité lorsque je suis tombée dessus à la bibliothèque...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Après dix ans de silence, Franck téléphone un soir à ses parents. Curieusement, c'est un petit garçon qui décroche. Plus curieusement encore, il s'appelle Alexandre, comme son frère disparu des années auparavant. Franck décide alors de revenir dans la ferme familiale. Louise, elle, a prévu d'y passer quelques jours avec son fils. Franck et Louise, sans se confier, semblent se comprendre. "On ne refait pas sa vie, c'est juste l'ancienne sur laquelle on insiste", pense Franck en arrivant. Mais dans le silence de cet été ensoleillé et chaud, autour d'un enfant de cinq ans, "insister" finit par ressembler à la vie réinventée.

L'Amour sans le faire, c'est une histoire de la tendresse en même temps qu'un hymne à la nature, une nature sauvage, imprévisible, qui invite à change, et pourquoi pas à renaître.

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Mon avis :


J'ai adoré ce roman. J'ai aimé le style, l'histoire, les personnages, etc. Aucun bémol à signaler.

Le récit est très mélancolique avec ses deux personnages principaux fragiles et cabossés par la vie. On sent aussi de l'inquiétude à cause d'un avenir incertain et d'un présent où la solitude finit par être dangereuse, si bien qu'on cherche à y échapper à tout prix, même en renouant avec un passé douloureux.

Et malgré tout il y a de l'optimisme, de l'espoir qui est incarné par le petit garçon, mais qui transparaît aussi dans le texte.

Même le dénouement, tout juste suggéré, m'a plu...

Mais ce qui m'a vraiment séduite dans L'amour sans le faire c'est l'écriture de Serge Joncour. Son style simple, teinté de tendresse et de pudeur, évoque des images, des sensations... Même les passages les plus mélancoliques sont agréables à lire et on se laisse entraîner sans s'en rendre compte dans l'univers doux-amer de l'auteur.

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mardi 10 septembre 2013

L'étagère du haut - Tatiana de ROSNAY

Pourquoi je le lis :


Cette nouvelle fait partie d'un recueil de douze nouvelles intitulé Les Récits de l'Incurable curiosité publié à l'occasion des 125 ans l'Institut Pasteur. L'étagère du haut était offert en bonus sur un site Web qui parlait du recueil. 

J'ai eu envie de lire ce texte après avoir lu le résumé ci-dessous : je voulais savoir quel était le roman qui avait réveillé cette vocation d'écrivain.

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En résumé (quatrième de couverture) :


L'étagère du haut, de Tatiana de Rosnay, raconte comment une petite fille de 11 ans, Louise se découvre une vocation d'écrivain. Animée par un intense amour de la lecture, la jeune fille dévore tous les livres auxquels elle a accès, situés dans le bas de la bibliothèque familiale. Soi-disant inadaptés à son jeune âge, ceux du haut lui sont proscrits. Bravant l'interdiction, Louise découvrira le roman qui lui conférera l'envie d'écrire.

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Mon avis :


J'ai bien aimé cette nouvelle. J'ai retrouvé chez la petite Louise ce besoin de lire, de s'immerger dans les histoires qui ne m'a jamais quitté et qui m'a aussi donné envie d'en raconter. J'ai également été touchée par tous ces livres que cite Tatiana de Rosnay et que j'ai dévorés enfant, ou plus tard.

Mais la nouvelle ne fait que 6 pages...

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samedi 7 septembre 2013

Mildred Pierce - James M. CAIN

Pourquoi je le lis :


Je suis tombée sur ce livre par hasard à la bibliothèque. Le titre m'a immédiatement rappelé la série télévisée avec Kate Winslet que j'ai enregistrée il y a quelque temps et que je n'ai toujours pas pris le temps de regarder...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Mildred Pierce, petite femme aux yeux bleus limpides, décide de se séparer de son mari. Pour gagner sa vie, et celle de ses filles, elle vend les " pies " faits maison, travaille comme serveuse, puis, comme cela ne suffit pas aux yeux de sa fille aînée Véda, ouvre son propre restaurant. Mildred fait aussi la connaissance de Monty Beragon, un jeune et élégant oisif, devient sa maîtresse et, lorsqu'il est ruiné, l'entretient. Or, pendant ces années de lutte, Véda grandit et devient une rivale redoutable au caractère orgueilleux, cupide et méprisant... Mildred Pierce tient une place particulière dans l’œuvre de James M. Cain : c'est un roman de mœurs, une critique sociale, et un portrait de femmes particulièrement réussi, émouvant et drôle.

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Mon avis :


Ce roman parle d'amour maternel. D'un amour exclusif, presque passionnel, qui n'est payé en retour que d'ingratitude au point de conduire la mère et la fille au bord du drame.

Mais j'ai préféré un autre aspect du livre : le portrait d'une femme qui se bat pour s'en sortir dans les Etats-Unis en crise des années 1930.

Le style est simple, concis, efficace. En lisant le roman, je n'ai eu aucun mal à imaginer Kate Winslet dans le rôle de Mildred Pierce (je vais très vite regarder la série).

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Le premier été - Anne PERCIN

Pourquoi je le lis :


La quatrième de couverture a attisé ma curiosité avec son personnage principal qui passe des heures dans les livres...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Deux sœurs se retrouvent une fin d'été en Haute-Saône, afin de vider la maison de leurs grands-parents décédés. Depuis longtemps, Catherine, la benjamine, se tient loin de ce village. Pourtant, chaque coin de rue ou visage croisé fait surgir en elle des souvenirs précis et douloureux. Sa sœur aînée a fondé une famille, elle, non. Devenue libraire, c'est une femme solitaire.

A l'adolescence déjà, elle passait ses heures dans les livres. Mais pour ce qu'elle a vécu ici, l'été de ses seize ans, l'été de sa lecture du Grand Meaulnes, «il n'y a pas eu de mots. Il n'y en a jamais eu, ni avant, ni après. C'est quelque chose qui ne ressemble à rien d'écrit.» Quinze années ont passé depuis, et personne n'a jamais su quel secret la tenaillait depuis tout ce temps, le drame dont elle a été peut-être coupable.

C'est une histoire d'innocence et de cruauté que nous raconte Anne Percin. Belle et implacable à la fois, comme tous les crève-cœurs de l'enfance.

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Mon avis :


J'ai adoré ce roman que j'avais emprunté sur un coup de tête à la bibliothèque et pour lequel j'ai eu des doutes presque aussitôt. Je craignais de me retrouver face à un texte indigeste à force d'être mélancolique.

Alors, il y a effectivement de la mélancolie dans ce livre, mais pas seulement. Anne Percin y parle de l'adolescence, des relations entre deux sœurs, des amitiés et des amours d'été, mais c'est surtout un roman sur les premiers émois amoureux et sensuels, sur les conséquences qu'ils peuvent avoir sur le reste de la vie.

C'est très bien écrit, dans un style simple et évocateur, comme celui qu'emploierait une jeune fille de 16 ans pour parler de ce qui lui est arrivé.

J'ai trouvé l'histoire très touchante et un peu dérangeante aussi (je n'entrerai pas dans les détails pour ne pas gâcher votre lecture...). Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander : "Et si j'avais été à sa place ?"

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vendredi 6 septembre 2013

Chronique du tueur de roi - 2 - La peur du sage - 2° partie - Patrick ROTHFUSS

Pourquoi je le lis :


C'est la suite de La peur du sage...

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En résumé (quatrième de couverture) :


J'ai libéré des princesses. J'ai incendié la ville de Trebon. J'ai suivi des pistes au clair de lune que personne n'ose évoquer durant le jour. J'ai conversé avec des dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui font pleurer les ménestrels. Mon nom est Kvothe. Vous avez dû entendre parler de moi. Dès l'enfance, Kvothe a connu un destin d'exception. Mais même aux heures les plus sombres, jamais il n'a cessé de chercher les réponses. De se révéler au monde à travers le chant de la magie. Aujourd'hui, il est à l'orée du chemin terrible et fabuleux qui fera de lui un héros. Quel est le prix à payer lorsqu'on devient une légende de son vivant ?

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Mon avis :


Le roman est très bien écrit et il s'y passe beaucoup de choses. En fait cette deuxième partie de La peur du sage se rapproche davantage d'un roman de fantasy "classique" que le précédent volume avec un héros qui voyage dans des contrées lointaines, découvre des peuples étranges, leurs coutumes, leurs langues, leurs croyances. Il apprend beaucoup de ses rencontres, remporte des artefacts plus ou moins magiques qui lui serviront pour la suite de ses aventures, etc.

C'est donc un roman d'apprentissage, avec des situations très variées, de l'action, etc, mais je l'ai quand même trouvé très long, trop long même. Au point que j'ai interrompu ma lecture le temps de lire Mensonge d'une nuit d'été et Une audacieuse imposture, deux romans qui ne peuvent prétendre surpasser La peur du sage, loin de là, mais qui m'ont quand même permis de me changer les idées agréablement à un moment où je me demandais si j'allais terminer le roman de Patrick Rothfuss.

En effet, l'auteur est dans son monde et il se perd parfois dans les détails au point que j'ai eu l'impression par moment de lire un traité d'ethnologie. Je ne nie pas le travail de Patrick Rothfuss, sa créativité, etc, mais il veut en dire trop et j'ai trouvé que cela nuisait au récit.

A moins que ma déception ne se tempère d'ici la sortie du troisième tome, il n'est pas sûr du tout que je lise la fin des aventures Kvothe...

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