Pourquoi je le lis :
La quatrième de couverture a attisé ma curiosité avec son personnage principal qui passe des heures dans les livres...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Deux sœurs se retrouvent une fin d'été en Haute-Saône, afin de vider la maison de leurs grands-parents décédés. Depuis longtemps, Catherine, la benjamine, se tient loin de ce village. Pourtant, chaque coin de rue ou visage croisé fait surgir en elle des souvenirs précis et douloureux. Sa sœur aînée a fondé une famille, elle, non. Devenue libraire, c'est une femme solitaire.
A l'adolescence déjà, elle passait ses heures dans les livres. Mais pour ce qu'elle a vécu ici, l'été de ses seize ans, l'été de sa lecture du Grand Meaulnes, «il n'y a pas eu de mots. Il n'y en a jamais eu, ni avant, ni après. C'est quelque chose qui ne ressemble à rien d'écrit.» Quinze années ont passé depuis, et personne n'a jamais su quel secret la tenaillait depuis tout ce temps, le drame dont elle a été peut-être coupable.
C'est une histoire d'innocence et de cruauté que nous raconte Anne Percin. Belle et implacable à la fois, comme tous les crève-cœurs de l'enfance.
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Mon avis :
J'ai adoré ce roman que j'avais emprunté sur un coup de tête à la bibliothèque et pour lequel j'ai eu des doutes presque aussitôt. Je craignais de me retrouver face à un texte indigeste à force d'être mélancolique.
Alors, il y a effectivement de la mélancolie dans ce livre, mais pas seulement. Anne Percin y parle de l'adolescence, des relations entre deux sœurs, des amitiés et des amours d'été, mais c'est surtout un roman sur les premiers émois amoureux et sensuels, sur les conséquences qu'ils peuvent avoir sur le reste de la vie.
C'est très bien écrit, dans un style simple et évocateur, comme celui qu'emploierait une jeune fille de 16 ans pour parler de ce qui lui est arrivé.
J'ai trouvé l'histoire
très touchante et un peu dérangeante aussi (je n'entrerai pas dans les
détails pour ne pas gâcher votre lecture...). Je n'ai pas pu m'empêcher
de me demander : "Et si j'avais été à sa place ?"
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