mardi 30 avril 2013

Zona Frigida - Anne B. RAGDE

Pourquoi je le lis :


J'ai beaucoup aimé La trilogie des Neshov et plus particulièrement, le premier tome La Terre des mensonge, alors je poursuis ma découverte des romans d'Anne B. Ragde.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Qu'est-ce qui a bien pu pousser Bea, jeune caricaturiste branchée de 35 ans, à s'inscrire pour une croisière à destination des terres du Grand Nord ? La croisière, d'abord : un concept destiné au troisième âge plutôt qu'à une célibataire croqueuse d'hommes comme elle... La destination, ensuite : le Spitzberg, dit " Zona frigida ", aux confins septentrionaux de la Norvège, ne constitue pas un territoire des plus accueillants. Le froid y est d'ailleurs si vif que tous les animaux en seraient devenus blancs... Autant dire que la présence de Bea sur ce bateau a de quoi susciter la curiosité de ses compagnons de voyage. Si la jeune femme a prétexté auprès de ses proches le besoin de rompre avec son quotidien, il apparaît rapidement que ses motivations sont tout autres : Bea a des comptes à régler avec son passé et ce voyage devrait lui permettre de repartir de zéro. La croisière d'agrément va vite se transformer en cauchemar pour certains passagers...

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Mon avis :


Même si le personnage principal ne m'a pas paru très sympathique au début, je me suis très vite laissée entraîner dans le récit. L'écriture est agréable, dynamique et le roman nous fait découvrir un environnement méconnu, étrange.

J'ai été d'abord gênée par un suspense qui me semblait artificiel : l'héroïne, qui est également la narratrice, fait des allusions à ce qui lui est arrivé dans le passé, ce qui motive sa vengeance, sans jamais en parler franchement, ce qui est très agaçant vu qu'elle sait. Puis le suspense prend tout son sens lorsque la personne qui devait mourir meurt (pas comme prévu, mais bon...) et qu'il reste encore un tiers du roman et que la tension continue à monter.

Le dénouement m'a paru fataliste : le roman ne se termine pas mal, mais on est quand même loin du happy end...

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samedi 27 avril 2013

L'homme qui aimait ma femme - Simonetta GREGGIO

Pourquoi je le lis :


Le titre m'a intriguée et j'ai bien aimé Les mains nues que j'ai lu il y deux ou trois ans.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Deux frères, Alexandre et Yann, aiment la même femme, Maria, rencontrée au milieu des années 1960 alors qu’ils sont tous les trois étudiants. Pendant plus de quarante ans, elle sera le pivot de leur vie et la spectatrice intime de cette histoire d’amour qui va se dérouler essentiellement à Paris, noyau politique, littéraire et artistique d’une France en mutation.

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Mon avis :


C'est une histoire d'amour tragique, avec des passages émouvants, d'autres amusants ou agaçants parce qu'on sait que les personnages ne prennent pas la bonne décision.

Par contre, les digressions sur des auteurs, des philosophes, etc compliquent encore ce récit à plusieurs voix. C'est dommage que l'auteur ait autant tenu à inscrire à ce point son histoire dans l'Histoire.

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vendredi 26 avril 2013

La femme pressée - Imma MONSO

Pourquoi je le lis :


Le livre était exposé bien en évidence parmi les nouveautés de la bibliothèque municipale. La quatrième de couverture m'a parlé (je suppose qu'on a tous l'impression un jour ou l'autre de courir après le temps), alors je tente...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Agnès, psychiatre, a grandi au sein d’une famille dans laquelle les « Rapides » régnaient au détriment des « Lents ». Chez les Bach, tout était classé, mesuré. Ainsi, le « Temps de qualité » (lire, écouter de la musique, discuter) s’opposait au « Temps bon marché » (faire du sport, jouer, aller aux toilettes), tout comme il existait une frontière entre les « gens intéressants » et les autres. Elle était rapide, sa sœur était rapide, son père rapide, sa grand-mère rapide… Ceux qui étaient lents finissaient toujours par le payer. Agée de 48 ans, Agnès n’a jamais cessé de vivre sous la pression de cette perception temporelle anormalement accélérée et éprouve chaque jour davantage la nostalgie des rares moments d’ennui qu’elle a pu connaître dans son enfance. Consciente de souffrir d’une forme avancée de « maladie du Temps », elle qui croyait tout savoir et tout comprendre, doit désormais admettre qu’elle est passée à côté de tout ou presque… Juxtaposant ses souvenirs de petite fille, d’adolescente et de femme – dans une narration où récit à la première et à la troisième personne se répondent –, Agnès se lance dans un parcours du combattant pour tenter d’échapper à la tyrannie de cette course éperdue contre le temps, et laisser s’épanouir sa véritable vocation de « Lente ».

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Mon avis :


J'ai passé la première partie du roman à essayer de comprendre pourquoi l'héroïne essayait d'économiser son temps à tout prix, ce qu'elle faisait de toutes ces minutes grappillées. Mais non, elle ne cherche pas à avoir plus de temps à consacrer à une passion ou à des proches, ni même au sommeil. Elle veut juste gagner du temps pour en gagner ce sur j'ai trouvé pour le moins déconcertant. Je suppose que c'est aussi pour cela qu'elle se sent malade et cherche à se guérir de son obsession.

Ce roman est aussi le portrait d'une famille atypique, avec ses petites histoires et ses drames. Mais les derniers chapitres viennent tout chambouler : l'héroïne avait accumulé tellement d'erreurs de jugement sur ses proches que lorsqu'on lui ouvre les yeux, toute sa vie (ou toute la perception qu'elle en avait) est remise en question.

Pour résumer, j'ai trouvé ce roman intéressant, avec un sujet original et une écriture foisonnante et agréable, mais je ne suis pas tout à fait séduite sans pouvoir dire exactement pourquoi...

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mardi 23 avril 2013

Les enfants des justes - Christian SIGNOL

Pourquoi je le lis :


Christian Signol est un auteur prolifique, dont je n'ai lu que deux ou trois romans qui ne m'ont laissé qu'un souvenir flou, ce qui explique sûrement que je n'en ai pas lu davantage.

L'intrigue de celui-ci a capté mon attention et c'est donc l'occasion de renouer avec cet auteur.

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En résumé (quatrième de couverture) :


En 1942, dans le département de la Dordogne, la ligne de démarcation croise le cours de l’Isle. La ferme des Laborie est à deux pas de la rivière et Virgile, n’écoutant que son coeur, ne refuse jamais sa barque à ceux qui tentent de passer en zone libre. Lorsqu’on propose à Virgile et à Victoria qui n’ont jamais pu avoir d’enfants, de cacher Sarah et Elie, deux gamins juifs perdus dans la tourmente, ils accueillent les petits réfugiés comme un don du ciel. Au fil des jours, malgré les trahisons, les dénonciations, les contrôles incessants, la Résistance s’organise dans le Périgord jusqu’aux reflux des troupes allemandes dans le sang et la terreur.

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Mon avis :


Un beau texte pour une chronique de "l'héroïsme ordinaire".

Le contraste entre l'attitude bienveillante et courageuse des Laborie (car c'est une évidence pour eux d'aider leur prochain, qui qu'il soit) et les horreurs perpétrées autour d'eux est saisissant. Le dénouement, tragique, est très émouvant.

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dimanche 21 avril 2013

6 h 41 - Jean-Philippe BLONDEL

Pourquoi je le lis :


J'ai découvert ce roman en visitant un autre blog. Le résumé de 6 h 41 m'a donné envie de le lire à mon tour.

Je connaissais déjà Jean-Philippe Blondel pour avoir lu Le Baby-Sitter que j'avais bien aimé malgré un dénouement trop onirique à mon goût.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Cécile Duffaut vient de passer le week-end chez ses parents à Troyes. Son mari et sa fille n'ont pas voulu l'accompagner. Trop ennuyeux ses vieux. Après deux jours de silence et d'incompréhension, elle est pourtant restée la nuit du dimanche ! Furieuse contre elle-même, elle attend donc, ce lundi matin, le train de 6h41 pour Paris.

À quelques mètres, Philippe Leduc fait les cent pas. Il attend le 6h41. Pour lui, une journée particulière commence. Il préviendra le boulot plus tard. Il se dit qu'il pourrait disparaître. Personne ne l'attend. Divorcé. Ses enfants indifférents. Ses amis perdus. Enfin, pas vraiment, puisqu'il fait ce voyage pour rendre visite à Matthieu, l'ami d'enfance.

Pour une fois, le train est à l'heure. C'est l'assaut et le départ. Philippe Leduc erre dans les wagons et trouve enfin une place libre. Juste à côté de Cécile Duffaut.

Aussitôt, ils se reconnaissent mais font comme si de rien n'était car cela fait 27 ans qu’ils ne se sont pas vus. A l’époque, ils ont été amants, quelques mois seulement, mais assez pour avoir été un épisode marquant de leur vie tellement ce fut un fiasco mais également un tournant.

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Mon avis :


J'ai passé un très bon moment avec ce roman et ses deux personnages.

C'est une histoire actuelle qui sonne très juste et qui fait, forcément, écho à nos propres expériences (des gens qu'on a connus, aimés, détestés, dont on aimerait savoir ce qu'ils sont devenus...).

Dans un style agréable, Jean-Philippe Blondel enchaîne avec bonheur les points de vue de cet homme et de cette femme coincés l'un à côté de l'autre dans un wagon : amusant et touchant à la fois.

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samedi 20 avril 2013

Un amour de déraison - Janine BOISSARD

Pourquoi je le lis :


Le titre Un amour de déraison a attiré mon attention et la quatrième de couverture a fait le reste même si elle ne dévoile presque rien.

Jusqu'à présent j'ai lu ces romans de Janine Boissard :
  • Laisse-moi te dire
  • Histoire d'amour
  • La chaloupe (2 tomes)
  • Belle Grand-Mère
Je les ai tous beaucoup aimés, et plus particulièrement les deux premiers qui parlent avec beaucoup de justesse d'amour.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Pour Anne-Thé, femme heureuse au sein de sa nombreuse famille, le temps d'aimer est passé ; elle l'a accepté. Au bord du désespoir après une rupture, Florian s'est promis qu'on ne l'y reprendrait plus. Ce soir de printemps, au Domaine d'Aiguillon, dans le Haut Médoc, c'est la fête de la Fleur. Tout est en place pour qu'explose la passion.

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Mon avis :


C'est une belle histoire d'amour, pleine de tendresse, de grands sentiments et de sensualité, que l'on sent condamnée d'avance mais qui fait rêver quand même.

Le roman est très bien écrit et l'héroïne est très attachante partagée entre fantaisie et raison, amant et famille. Car paradoxalement, la famille est au centre de cette histoire d'adultère. Elle apparaît comme le garde-fou, la contrainte, mais aussi le refuge.

J'ai passé un très bon moment avec ce roman.

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vendredi 19 avril 2013

Un sentiment plus fort que la peur - Marc LEVY

Pourquoi je le lis :


Marc Lévy fait partie des auteurs que je lis systématiquement. Je crois avoir lu tous ses précédents romans. Il y en a que j'ai adorés (Les enfants de la liberté, L'étrange voyage de Monsieur Daldry, Sept jours pour une éternité, etc) et d'autres que j'ai moins aimés (Si c'était à refaire, Le premier jour, Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites), mais je n'ai jamais eu l'impression de perdre mon temps. J'apprécie particulièrement la façon dont il introduit dans ses récits un grain de fantaisie ou même de fantastique sans que le roman perde de sa crédibilité...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Dans l'épave d'un avion emprisonné sous les glaces du mont Blanc, Suzie Baker retrouve le document qui pourrait rendre justice à sa famille accusée de haute trahison. Mais cette découverte compromettante réveille les réseaux parallèles des services secrets américains.

Entraîné par l'énigmatique et fascinante Suzie Baker, Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, mène une enquête devenue indispensable à la survie de la jeune femme.

Traqués, manipulés, Suzie et Andrew devront déjouer pièges et illusions jusqu'à toucher du doigt l'un des secrets les mieux gardés de notre temps.

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Mon avis :


Dans ce roman, on retrouve Andrew Stilman, le héros de Si c'était à refaire, bien vivant.

Le style est agréable et j'ai passé un bon moment, mais j'en ai passé de meilleurs avec d'autres romans de Marc Lévy. La théorie du complot, les courses poursuites, les espions, contre-espions et contre-contre-espions, ça fait trop moi : je n'ai pas réussi à vraiment entrer dans le récit. Et à la fin, le suspense monte, monte, monte et s'écroule comme un soufflé, ce qui m'a beaucoup déçue.

Je suis sûre que ceux qui aiment les romans d'aventure, apprécieront celui-ci, mais je crois que je préfère définitivement les livres "plus romantiques" de Marc Lévy.

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mercredi 17 avril 2013

L'éveil - Kate CHOPIN

Pourquoi je le lis :


Le roman était exposé parmi les nouveauté à la bibliothèque. La couverture m'a plu, puis la quatrième de couverture aussi.

Il paraît que c'est un classique de la littérature américaine, mais je n'avais jamais entendu parler de Kate Chopin avant.

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En résumé (quatrième de couverture) :


En Louisiane à la fin du XIXe siècle la vie est paisible : villas du bord de mer, soirées musicales, robes de mousseline et enfants sages. Aux yeux d'Edna, cette quiétude confine à la torpeur. Une émotion amoureuse, un parfum enivrant et la vie change de registre. La jeune femme découvre son goût de vivre, sa créativité, son corps, elle-même en somme. Découverte qui ne va pas sans poser problème, dans l'Amérique de ces années-là.

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Mon avis :


L'écriture est très agréable. Le rythme est lent au départ, mais il correspond à l'état d'esprit de la jeune femmes qu'on prend en affection alors qu'on la voit prendre son indépendance au fil des pages tout en la devinant condamnée par la société du XIX°.

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lundi 15 avril 2013

Le chaperon rouge - Sarah BLAKLEY-CARTWRIGHT

Pourquoi je le lis :


Par curiosité : j'ai envie de voir comment l'auteur réinterprètre le conte qu'on connaît tous.

C'est un truc que je fais souvent, notamment pour les légendes arthuriennes. Le suspense n'est pas le même que lorsqu'on découvre une nouvelle histoire, mais c'est toujours passionnant de découvrir un nouveau point de vue...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Le village de Daggerhorn semble sommeiller au creux de la vallée. Depuis des générations, le Loup qui menace sa tranquillité est tenu à l'écart grâce à un sacrifice mensuel. Mais aujourd'hui, plus personne n'est à l'abri. Et la peur rôde... A la mort de sa sœur, Valérie est inconsolable. Henry, le séduisant fils du forgeron, tente de gagner ses faveurs, mais le cœur indompté de la belle bat pour un autre garçon : Peter, le bûcheron exclu du groupe, qui lui offre des escapades palpitantes en dehors du cocon familial. Un beau jour, un chasseur de loups de passage dans la région fait une terrible révélation qui provoque la stupeur des villageois : la Bête qui les terrorise vit parmi eux. Chacun devient suspect. Bientôt, on comprend que seule Valérie peut entendre la voix du Loup. Et celui-ci exige qu'elle le rejoigne avant que le sang ne coule...

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Mon avis :


Ce roman m'a déçue dès la lecture de l'introduction : éloges du sujet et de l'auteur alors qu'il s'agit d'un premier livre qui est l'adaptation d'un scénario.

C'est un roman pour adolescents même s'il n'est pas catalogué comme tel par la bibliothèque où je l'ai emprunté. L'écriture trahit l'adaptation de scénario avec ses scènes courtes, ses changements de points de vue et ses rebondissements. Ajoutez à cela une psychologie de collégienne qui gâche ce roman dont l'idée de départ n'était pas si mauvaise.
L'épilogue, avec toutes les réponses, est disponible en ligne. Et si on n'a pas accès à internet au moment où on lit la dernière page, on n'a plus qu'à rester sur sa faim....

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dimanche 14 avril 2013

La comtesse de Ricotta - Milena AGUS

Pourquoi je le lis :


J'avais bien aimé Mal de pierres et Mon voisin car malgré la brièveté du texte, Milena Agus arrive à faire passer beaucoup d'émotions dans ses petits romans.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Il y a bien longtemps, la famille des trois sœurs fut noble et riche. Aujourd'hui, le palais familial se délite et on le vend par petits bouts. Dans les appartements qui leur appartiennent encore, la vaisselle ancienne sort rarement du placard et les beaux meubles restent cachés sous des couvertures. Seule l'aînée, Noemi, rêve de reconquérir les lots cédés et la splendeur d'antan. Les deux autres s'accommodent de la déchéance sans trop y penser. Le sujet sur lequel en revanche toutes les trois s'accordent est l'amour imparfait. Pour Maddalena, qui s'adonne avec ardeur aux plaisirs conjugaux de la chair, le désir d'enfant est inassouvi. Pour Noemi, l'objet de l'amour est étrange et dédaigneux. Et pour la comtesse, la plus fragile, la vie se dilue entre flâneries rêveuses dans Cagliari et incapacité à gérer le quotidien. Le moindre objet lui échappe et se brise comme si ses doigts étaient faits de ricotta, ce qui lui vaut son surnom. Depuis que le père de son fils les a laissés, Carlino est devenu un petit être bizarre qui ne semble habile qu'au piano et qu'il faut constamment protéger. Les mauvaises langues prétendent que la comtesse a souvent des amoureux mais qu'on n'a jamais le temps de faire leur connaissance. Mais peut-être qu'avec le voisin qui veille sur eux par-dessus le mur du jardin, ce sera différent.

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Mon avis :


L'histoire rappelle beaucoup celle de Mon voisin même si le récit est plus développé et les personnages plus nombreux. Cependant aucun d'eux ne semble trop sain d'esprit et c'est assez agaçant.

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samedi 13 avril 2013

L'île des oubliés - Victoria HISLOP

Pourquoi je le lis :


La quatrième de couvertures et de bonnes critiques (principalement sur Internet) m'ont donné envie de lire ce roman.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Alexis, une jeune Anglaise, ignore tout de l'histoire de sa famille. Pour en savoir plus, elle part visiter le village natal de sa mère en Crète. Elle y fait une terrible découverte : juste en face se dresse Spinalonga, la colonie où l'on envoyait les lépreux... et où son arrière-grand-mère aurait péri.

Quels mystères effrayants recèle cette île des oubliés ? Pourquoi la mère d'Alexis a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets...

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Mon avis :


Un beau roman sur un sujet méconnu. Tellement méconnu, que j'ai été surprise par les descriptions de la vie quotidienne dans la léproserie.

C'est juste dommage que le narrateur reste trop "en retrait" qui fait perdre une grosse part de son émotion à l'histoire.

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mardi 9 avril 2013

La septième vague - Daniel GLATTAUER

Pourquoi je le lis :


C'est la suite de Quand souffle le vent du nord. J'avais été un peu déçue par le dénouement de ce roman et j'ai là l'occasion de voir l'histoire se terminer mieux, peut-être...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l'unissait en esprit avec Emmi. Elle reposait sur trois principes : pas de rencontres, pas de chair, pas d'avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d'amour où l'on ne connaît pas le visage de l'autre ? Où l'on rêve de tous les possibles ? Où l'on brûle pour un(e) inconnu(e) ? Où les caresses sont interdites ? "Pourquoi veux-tu me rencontrer ?" demande Léo, inquiet. "Parce que je veux que tu en finisses avec l'idée que je veux en finir" répond Emmi, séductrice. Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l'amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit. Léo et Emmi finiront de s'esquiver pour mieux... s'aimer !

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Mon avis :


L'heureux dénouement attendu en vain dans Quand souffle le vent du nord est là, non sans quelques mésaventures et déceptions auparavant.

La lecture est plaisante mais pas très consistante et moins claire que dans le premier volume (absence d'indication de l'expéditeur et du destinataire des mails, ça n'a l'air de rien mais...).

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lundi 8 avril 2013

Cartographie des nuages - David MITCHELL

Pourquoi je le lis :


A l'occasion du Printemps du Cinéma, je suis allée voir Cloud Atlas, profitant des tarifs réduits pour découvrir ce film dont les critiques étaient très contradictoires et la bande-annonce sibylline.

J'ai adoré le film que j'ai trouvé bluffant avec ses six histoires qui sont habilement entremêlées et les acteurs qui endossent des rôles très différents et qu'on reconnaît à peine sous leur maquillage.

C'est donc tout naturellement que je me suis précipitée sur Cartographie des Nuages, le roman dont a été adapté ce film, en espérant en apprendre un peu plus sur ces univers et ces personnages.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Adam Ewing est un homme de loi américain, embarqué à bord d'une goélette partie de Nouvelle-Zélande et faisant route vers San Francisco, sa ville natale. Il n'a rien à voir avec Robert Frobisher, lequel, un siècle plus tard, se met au service d'un compositeur génial pour échapper à ses créanciers. Ni l'un ni l'autre ne peuvent connaître Luisa Rey, une journaliste d'investigation sur la piste d'un complot nucléaire, dans la Californie des années 70. Ou Sonmi~451, un clone condamné à mort par un État situé dans le futur. Pourtant, si l'espace et le temps les séparent, tous ces êtres participent d'un destin commun, dont la signification se révèle peu à peu. Chaque vie est l'écho d'une autre et revient sans cesse, telle une phrase musicale qui se répéterait au fil d'innombrables variations.

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Mon avis :


J'ai adoré, encore plus que le film.

Les six récits s'enchâssent et se font écho avec habileté. C'est comme si on lisait six romans bien distincts, chacun avec un style, un langage, une intrigue, etc qui lui sont propres. Chacun des récits contient des références à des faits historiques qui se sont déroulés plus tôt dans le roman, donnant l'illusion qu'ils se sont réellement passés puisqu'ils servent de référence. Un moyen extraordinaire de brouiller les frontières entre réalité et fiction.

Le récit, avec sa forme complexe et les sujets abordés, est érudit mais il reste très accessible.

Les allusions à la destinée de l'humanité et à la réincarnation restent discrètes à mon avis, mêmes si on ne peut pas les ignorer. Mais ce qui m'a le plus marquée, c'est la réflexion sur le consumérisme l'exploitation et l'embrigadement de l'homme (en tant qu'individu ou en tant que masse populaire). Les premiers exemples étant pris dans le passé, les dérives décrites dans le futur semblent presque possibles.

Pour résumer : passionnant !

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mercredi 3 avril 2013

Adam en héritage - Didier CORNAILLE

Pourquoi je le lis :


Je ne connais pas cet auteur, mais le résumé a attisé ma curiosité avec le mystère entourant le bas-relief.

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En résumé (quatrième de couverture) :


En 1866, Antoine Donnadieu, architecte passionné en charge des travaux menés dans la cathédrale d'Autun, en Bourgogne, exhume par hasard une pièce unique, un bas-relief du XIIe siècle représentant une femme nue couchée " à la perfection de laquelle rien ne se pouvait comparer " : La Tentation d'Eve. Aussitôt réapparue, tout le monde se l'arrache. Reste une inconnue : que sont devenues les figures d'Adam et du diable, les autres éléments de la fameuse trinité ? Dans l'ambiance trouble de la fin du second Empire et des premières années difficiles de la IIIe République, Robert Brampton, aventurier américain, dénicheur de beaux objets et ami d'Antoine, raconte cette histoire envoûtante de chasse au trésor et de manipulation.

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Mon avis :


Il n'y a rien qui m'a franchement déplu dans ce roman, mais je n'ai pas accroché à l'histoire : le contexte historique, les personnages trop nombreux et qu'on suit de loin, etc.

Je reconnais pourtant que le texte est bien écrit et que la théorie avancée pour la disparition des figures d'Adam et du diable est ingénieuse tout en respectant la réalité historique, car La Tentation d'Eve existe vraiment et a bien été retrouvée dans les circonstances décrites dans le roman de Didier Cornaille...

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lundi 1 avril 2013

La femme du bout du monde - Barbara WOOD

Pourquoi je le lis :


La quatrième de couverture m'a plu : dépaysement et romantisme, le programme idéal pour se changer les idées...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Angleterre, 1846. A la mort de son père, Hannah décide de quitter la Grande-Bretagne, qui n'offre alors aucune perspective aux femmes, et d'embarquer pour l'Australie, terre de toutes les promesses. Au cours d'une traversée de six mois riche en péripéties, elle fait la connaissance de Neal Scott, jeune et séduisant géologue américain, pionnier de la photographie. Leur amitié se transforme rapidement en un amour fou, qui reste platonique par la force des choses... et des convenances de l'époque. Malgré la passion qui les unit, les deux amants, une fois en Australie, partent chacun de leur côté, à la conquête de leurs rêves. Mû par une insatiable soif de découvertes, Neal explore le vaste territoire australien. Hannah, quant à elle, souhaite plus que tout pratiquer la médecine, ce qui implique une certaine sédentarité. Mais si leurs idéaux les séparent, l'amour finira-t-il par les réunir ?

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Mon avis :


J'ai été un peu déçue par ce roman. Il est bien écrit, l'histoire est intéressante et nous fait découvrir l'Australie des premiers colons, mais j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu des choses très semblables.

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