mardi 29 juillet 2014

Les vertiges de l'amour - Gemma TOWNLEY

Pourquoi je le lis :


J'avais envie d'une lecture légère...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Jessica n'a pas vraiment eu de chance dans sa vie. Mais les choses semblent enfin changer quand elle hérite de la bagatelle de quatre millions... Une incroyable somme léguée par cette adorable vieille dame qu'elle visitait à la maison de retraite. Pour passer le temps, Jessica lui racontait sa vie en l'embellissant... Elle a ainsi fait croire qu'elle venait de se marier avec son patron, le très séduisant Anthony Milton.

Oui, mais voilà : la vieille dame a légué sa fortune à Jessica Milton, la jeune femme soi-disant mariée ! Si elle veut toucher l'argent de l'héritage, Jessica doit absolument réussir à épouser Anthony... Mais doit-on dire "Oui" à n'importe quel prix ? Attention aux turbulences !

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Mon avis :


Les vertiges de l'amour est une lecture amusante, facile et rapide, parfaite pour les vacances... D'accord, ce n'est pas de la grande littérature et la plupart des rebondissements sont prévisibles (même les plus rocambolesques), mais on passe un bon moment avec cette comédie romantique qui privilégie la comédie (en particulier le comique de situation) au romantisme. L'héroïne, une jeune femme attachante, se retrouve ainsi dans les pires situations, toujours en voulant bien faire.

Je regrette quand même un peu que le côté romantique de l'histoire ne soit pas plus développé...

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lundi 28 juillet 2014

Les oubliés de la lande - Fabienne JUHEL

Pourquoi je le lis :


C'est un article sur le blog de ma bibliothèque municipale qui m'a donné envie de lire ce roman qui semble plein de mystère et d'étrange. En plus il a été écrit par une briochine..

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En résumé (quatrième de couverture) :


C'est un endroit si isolé qu'aucun chemin n'y mène. Une contrée sauvage qu'aucune carte ne mentionne. C'est un village sans nom. Un trou noir. Ils sont une trentaine à vivre là, oubliés dans la lande. Tous ont une bonne raison de s'y être réfugiés. Il y a ceux qui craignaient la mort. Ceux qui ne pouvaient imaginer leur vie sans l'homme qu'ils aimaient. Et les autres, aux motivations moins avouables.

Mais cette quiétude éternelle va être foudroyée, le premier jour de l'été. Tom, l'unique enfant de la communauté, fait une découverte macabre : le corps d'un inconnu, aux portes du village. Il a déjà été témoin d'autres événements inexplicables. Quelqu'un aurait-il réveillé les vieux démons ?
Dans son cinquième roman, Fabienne Juhel mène l'enquête avec une redoutable efficacité, fouillant le passé de chacun de ses personnages pour en dévoiler les plus funestes secrets. Roman à suspense, Les Oubliés de la lande nous offre une remarquable réflexion sur le sens de la vie, ce temps compté qui donne tout son prix aux instants vécus.

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Mon avis :


J'ai adoré ce roman et l'univers teinté de mystère et de merveilleux, hors du temps et de l'espace, où il nous entraîne.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de Fabienne Juhel, pleine de poésie (une véritable ode à la nature) sans être dénuée d'ironie à l'égard de ses personnages qui s'imaginent à l'abri dans leur "No death's land".

Dans ce texte entre enquête policière, légende bretonne et conte philosophique, l'auteur aborde des sujets graves (la peur de mourir ou de vieillir, des crimes atroces, etc), mais avec une certaine légèreté, un peu comme s'il s'agissait d'un jeu d'enfant. C'est d'ailleurs un enfant qui mène l'enquête et nous sert de guide dans le village, nous imposant sa vision d'un monde en marge, loin d'être idéal même s'il ne veut surtout pas le quitter.

J'ai trouvé particulièrement amusante l'intervention de l'Ankou qui réalise tout à coup qu'elle a "oublié" tout un village et qui se demande comment réparer cette malencontreuse omission...

Les oubliés de la lande est le premier livre de Fabienne Juhel que je lis, mais il m'a tellement plu que je lirai sûrement très vite ses autres romans.

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dimanche 27 juillet 2014

Ce lien qui nous unit - Annette BROADRICK

Pourquoi je le lis :


Une fois de plus, j'ai succombé à une offre promotionnelle d'Harlequin (livre envoyé gratuitement pour découvrir la collection) : un double roman qui contient Le rendez-vous des promesses et Ce lien qui nous unit...

Je m'en moque lorsque je les lis, mais je ne résiste pas lorsqu'on me les offre...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Cette voix... Chaude et envoûtante. Lorsque Sherri émerge des limbes du sommeil, à la suite d'un terrible accident, quelle n'est pas sa stupeur de découvrir à son chevet Greg Hogan, son ex-mari qu'elle a dû quitter deux ans plus tôt.

D'abord émue, elle est très vite paniquée lorsque Greg lui apprend qu'en accord avec les médecins, elle va devoir passer sa convalescence... chez lui ! Greg ne devine-t-il pas que vivre de nouveau avec lui est au-dessus de ses forces ? Est-il à ce point indifférent à ses sentiments pour ne pas comprendre qu'il lui est douloureux de respirer le même air que lui ? Peu importe, car Sherri n'a d'autre choix que d'accepter cette troublante cohabitation...

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Mon avis :

Cette histoire est à peine moins ennuyeuse que Le rendez-vous des promesses que j'ai lu juste avant et qui faisait partie du même livre.

L'histoire est très prévisible et on peine à s'intéresser au sort de "héros" sans personnalité.

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Le rendez-vous des promesses - Christine RIMMER

Pourquoi je le lis :


Une fois de plus, j'ai succombé à une offre promotionnelle d'Harlequin (livre envoyé gratuitement pour découvrir la collection) : un double roman qui contient Le rendez-vous des promesses et Ce lien qui nous unit...

Je m'en moque lorsque je les lis, mais je ne résiste pas lorsqu'on me les offre...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Ni la neige ni les rafales de vent n'auraient pu arrêter Bowie Bravo. Car il lui avait fallu sept ans, sept longues années, pour se résoudre à retourner à Bethlehem Flat, où il avait autrefois abandonné la douce Glory - et leur fils. Non, rien n'aurait pu se mettre en travers de son chemin, décidé qu'il était à se faire pardonner ses errances passées. Mais ce qu'il n'avait pas envisagé, c'était qu'en se retrouvant nez-à-nez avec la femme de sa vie - enceinte ! -, il devrait l'assister pour faire naître le bébé d'un autre...

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Mon avis :


Honnêtement ? Sans intérêt !

L'histoire est prévisible (malgré les invraisemblances) et sans relief, les personnages insipides.

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vendredi 25 juillet 2014

Grace O'Malley - tome 3 - En attendant l'aube - Ann MOORE

Pourquoi je le lis :


C'est le dernier épisode de la trilogie d'Ann Moore que j'ai hâte de terminer... pour passer à autre chose. Ce n'est guère flatteur, mais l'auteur verse trop dans le misérabilisme et le larmoyant pour que son histoire me plaise.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Elle a franchi un océan pour fuir l'Irlande, dévastée par la famine et les exactions des Anglais... Hantée par la disparition de Morgan, l'amour de sa vie et le père de ses enfants, héros de l'indépendance irlandaise, Grace O'Malley a découvert à New York les dures réalités qui attendaient les dernières vagues d'immigrants : chômage, misère, exploitation éhontée, discriminations de tous ordres. Des débuts plutôt rudes dans le Nouveau Monde...

L'existence de la jeune Irlandaise semble pourtant s'éclairer lorsqu'un brillant officier de marine, tombé amoureux d'elle, la demande en mariage. C'est dit : elle traversera l'Amérique pour le rejoindre à San Francisco. Elle ignore encore qu'elle devra affronter bien des embûches en attendant cette aube qu'elle appelle de tous ses vœux...

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Mon avis :


En attendant l'aube reprend le récit des aventures de Grace O'Malley environ deux ou trois ans après le deuxième tome et le départ de l'héroïne de New York. Ann Moore nous donne un résumé très détaillé des événements qui sont survenus dans l'intervalle, au point que j'ai eu l'impression d'avoir raté un tome. Impression renforcée par la résurrection d'un mari mort dans le premier tome (et dont le décès n'a jamais été mis en doute dans le tome deux), le changement de prénom d'un enfant, etc.

Après la façon dont l'auteur avait tendance à s'attarder sur tout ce qu'il y avait de pathétique et de triste, le happy-end général m'a paru très exagéré : tout le monde est en couple, amoureux et heureux, même les personnages qui faisaient juste partie de la toile de fond, même la "méchante" du livre...

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Pas son genre - Philippe VILAIN

Pourquoi je le lis :


J'avais prévu d'aller au cinéma pour voir Pas son genre, avec Emilie Dequenne et Loïc Corbery, pendant le week-end de l'Ascension. Et juste la veille de la séance, j'ai lu l'article sur le blog de Nahé qui m'apprenait que le film était inspiré du roman de Philippe Vilain.

Comme j'ai beaucoup aimé le film et que la critique de Nahé allait dans le même sens, je me suis dépêchée de réserver le roman à la bibliothèque...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Un jeune professeur de philosophie, d'origine parisienne, est affecté dans une ville du nord de la France. Déçu de cette affectation, nostalgique de sa vie dans la capitale, les premiers temps sont une épreuve. Il rencontre Jennifer, une coiffeuse, qui devient son amante. Tout les oppose : l'appartenance sociale et les ambitions, le langage et les goûts... Est-il possible pour un professeur d'aimer une coiffeuse ?

Ce roman propose une réflexion sur le choix amoureux, le racisme des sentiments, l'absurde de l'amour qui, parfois, nous fait choisir des partenaires qui ne sont pas notre genre.

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Mon avis :


J'ai passé un bon moment avec ce roman qui fait réfléchir autant qu'il distrait.

Comme dans le film de Lucas Belvaux, François, le héros et narrateur, m'a très souvent agacée à force d'analyser et de théoriser ses sentiments et ses intentions plutôt que de vraiment vivre son histoire (et oui, il semblerait que j'aie plus en commun avec la petite coiffeuse qu'avec le prof de philo).

Le gouffre culturel est particulièrement perceptible entre les deux personnages, une coiffeuse de province sans ambition, divorcée et mère de famille, qui préfère les magazines people aux classiques de la littérature et un professeur de philosophie parisien issu de la bourgeoisie, célibataire à répétition et très sûr de sa supériorité intellectuelle.

Avec ces deux extrêmes, le livre illustre avec beaucoup de pertinence une situation pas si rare : sortir avec quelqu'un de "trop bien" ou de "pas assez bien" pour soi et souffrir plus ou moins du malaise qui découle de ce déséquilibre dans la relation.

J'ai particulièrement apprécié le dénouement car c'est finalement la jeune femme méprisée qui a le dernier mot dans leur relation amoureuse même si lui peine à le reconnaître...

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mardi 22 juillet 2014

Grace O'Malley - tome 2 - Loin de l'Irlande - Ann MOORE

Pourquoi je le lis :


C'est le suite du premier roman d'Ann Moore, Grace O'Malley.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Veuve de fraîche date, Grace O'Malley embarque sur l'un des " bateaux de la famine " qui emmènent des milliers d'Irlandais loin de leur île, frappée par la guerre et la misère, vers le Nouveau Monde. Ce départ est un déchirement pour la jeune femme non seulement elle quitte sa terre natale, mais elle doit laisser derrière elle son père et son fils nouveau-né, trop faible pour supporter le voyage. Au terme d'une éprouvante traversée, Grace arrive enfin à New York. Elle y retrouve son frère Sean, qui l'attend depuis des mois. Mais, alors que celui-ci est enthousiasmé par l'énergie qui émane de la grande ville, Grace découvre l'autre versant du rêve américain, avec son cortège de misère et d'injustices...

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Mon avis :

Comme pour le premier tome, j'ai trouvé ce récit trop larmoyant, s'attardant beaucoup sur les événements dramatiques pour "négliger" les quelques moments heureux. C'est vrai que vu la période décrite et les circonstances dans lesquelles se déroulaient les voyages des Irlandais vers les Etats-Unis, il était difficile d'écrire une comédie, mais j'aurais apprécié un peu plus d'optimisme...

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dimanche 20 juillet 2014

L'enchanteur et illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson - Joëlle TIANO

Pourquoi je le lis :


Un titre interminable pour un petit roman de 150 pages que j'ai découvert sur le blog de ma bibliothèque municipale (ici).

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En résumé (quatrième de couverture) :


A presque 101 ans, très loin de là où elle est née, Irina Sasson entretient chaque matin sa mémoire en récitant, dans les sept langues que sa destinée l'a amenée à parler, la recette du fameux gâteau café-café qui lui avait valu le succès que l'on sait dans la colonie européenne de Batenda. Surgissent alors les jours incandescents de sa vie. Des jours qui n'ont rien perdu de leur douceur ni de leur éclat, ni de leur douleur non plus. Et sans doute, dût-elle vivre cent ans encore, et sa mémoire s'effilocher chaque jour un peu plus, ils resteraient longtemps en elle, noyaux rebelles à l'oubli... Ce jour-là, venue du nord du Continent, sa petite fille est à son chevet. Pour une raison précise.

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Mon avis :


J'ai adoré l'écriture musicale et pleine de charme de Joëlle Tiano qui nous livre un récit à plusieurs voix où la recette se répète comme un refrain ou comme une comptine qui s'étoffe un peu plus à chaque passage.

Le roman a des accents nostalgiques et évoque parfois des sujets graves mais il conserve malgré tout un ton léger qui en fait une savoureuse friandise...

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vendredi 18 juillet 2014

La dernière énigme - Agatha CHRISTIE

Pourquoi je le lis :


Je lis peu de policiers, mais j'aime beaucoup Agatha Christie et plus encore Miss Marple. L'adaptation télévisée qui en a été tirée avec Géraldine McEwan dans le rôle de Miss Marple est l'un de mes épisodes préférés de la série.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Lorsque Gwenda avait vu la villa, elle n'avait pas hésité une seconde. C'était exactement ce qu'elle cherchait. Démodée peut-être, mais charmante... Gwenda s'y était sentie chez elle dès le premier instant. Pour un peu, cette maison aurait pu être celle de son enfance : chaque pièce évoquait en elle des souvenirs confus... Son imagination lui jouait des tours, bien sûr. Comment pouvait-elle reconnaître cet endroit puisqu'elle n'avait jamais mis les pieds en Angleterre auparavant ? Pourtant, tout lui était familier... Pourquoi s'était-elle sentie glacée de terreur en regardant dans le hall, du haut de l'escalier ? Pourquoi ? La villa était-elle hantée ? Ou bien Gwenda devenait-elle folle ?

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Mon avis :


L'intrigue du roman diffère quelque peu de l'adaptation télévisée qui en a été faite, mais on ne perd rien au change, au contraire.

Miss Marple, dont il s'agit de la dernière enquête, se tient discrètement en retrait pour glaner ses informations, mais elle reste d'une grande perspicacité pour venir en aide au jeune couple.

C'est bien écrit, avec une intrigue efficace parsemée de fausses pistes qui nous égarent sans peine pour nous faire passer un très bon moment de suspense...

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84, Charing Cross Road - Helene HANFF

Pourquoi je le lis :


J'avais envie de lire ce roman, ou plutôt ce recueil de lettres, depuis un moment parce qu'il parle de livres...

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En résumé (quatrième de couverture) :


3 novembre 1949.
« Les livres me sont bien parvenus, le Stevenson est tellement beau qu'il fait honte à mes étagères bricolées avec des caisses à oranges, j'ai presque peur de manipuler ces pages en vélin crème, lisse et épais. Moi qui ai toujours eu l'habitude du papier trop blanc et des couvertures raides et cartonnées des livres américains, je ne savais pas que toucher un livre pouvait donner autant de joie. [...]
Pourriez-vous désormais traduire vos prix ? Même en américain, je ne suis pas très forte en calcul, alors maîtriser une arithmétique bilingue, ça tiendrait du miracle ! »


Par un beau jour d'octobre 1949, Helene Hanff s'adresse depuis New York à la librairie Marks & Co., sise 84, Charing Cross Road à Londres. Passionnée, maniaque, un peu fauchée, extravagante, miss Hanff réclame à Frank Doel les livres introuvables qui assouviront son insatiable soif de découvertes. Vingt ans plus tard, ils s'écrivent toujours et la familiarité a laissé place à l'intime, presque à l'amour.
Drôle et pleine de charme, cette correspondance est un petit joyau qui rappelle avec une délicatesse infinie toute la place que prennent, dans notre vie, les livres et les librairies. Livre inattendu et jamais traduit, 84, Charing Cross Road fait l'objet, depuis les années 1970, d'un véritable culte des deux côtés de l'Atlantique.

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Mon avis :


J'ai dévoré (et adoré) ce petit recueil qui parle si bien de livres et de lecture.

Le dynamisme du récit repose essentiellement sur le contraste entre les lettres de l'auteure américaine, expansive, tour à tour exigeante, impertinente ou débordante de gratitude, et celles du libraire britannique, toujours très respectueux et sur la réserve.

Au fil des lettres, nous découvrons une femme dotée d'une forte personnalité, pleine d'humour, d'une grande générosité et très attachante, bien qu'elle se montre parfois extravagante et souvent exigeante.
En plus des échanges littéraires, les lettres nous donnent un aperçu de l'Angleterre de l'après-guerre avec le rationnement qui perdure.

Un très bon moment de lecture, quoique trop court...

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P.S. : Malgré une licence en anglais et beaucoup d'intérêt pour la littérature britannique, j'avoue n'avoir lu qu'un seul des livres évoqués par Helene Hanff... Pour ma défense, contrairement à elle qui n'apprécie pas la fiction, je ne lis presque que des romans. Nous sommes cependant tombées d'accord sur Orgueil et Préjugés de Jane Austen : passionnant !

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jeudi 17 juillet 2014

Grace O'Malley - tome 1 - Ann MOORE

Pourquoi je le lis :


J'ai acheté ce roman en 2007, séduite par la quatrième de couverture. Apprenant qu'il y avait deux autres tomes qui allaient paraître, j'ai mis de côté ce premier volume pour pouvoir lire les trois à la suite.

Et puis le temps a passé et je me suis un peu laissé déborder (pour ne pas changer) par tout ce que je voulais lire...

Mais cette fois je profite de l'été et des vacances pour m'embarquer pour l'Irlande de Grace O'Malley...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Dans l'Irlande du début du XIXe siècle, Grace O'Malley, pour éviter la ruine à sa famille, se voit contrainte, à l'âge de quinze ans, d'épouser Bram Donnelly, un seigneur anglais. Malgré l'attirance qui la lie secrètement à Morgan, le meilleur ami de son frère aîné, elle s'efforce d'être une bonne épouse et tombe bientôt enceinte. Elle découvre alors une facette inconnue de la personnalité de Bram : ce dernier est violent et n'hésite pas à la frapper malgré son état. A la naissance de leurs jumeaux, un garçon et une fille, Bram est fou de joie d'avoir un héritier, mais celui-ci meurt huit jours après, fragilisé par les mauvais traitements subis par sa mère durant la grossesse. Désespérée par la mort de son enfant, trompée et humiliée par son mari, Grace veut redonner un sens à sa vie. Alors que Morgan et Sean, son frère, se sont de leur côté engagés dans la lutte pour la libération de l'Irlande, Grace, bravant l'interdit de son mari, s'efforce d'aider les fermiers opprimés par le joug anglais et affamés par deux mauvaises récoltes successives.

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Mon avis :


Une légère déception...

Dans ce long roman de presque 700 pages, Ann Moore s'attarde "inutilement" sur certains passages alors que des événements qui me semblaient essentiels ne sont que brièvement évoqués après coup. Cela m'a laissé une impression de déséquilibre, de perte de rythme qui est pour beaucoup dans ma déception.

D'autre part, le roman, surtout dans la seconde moitié, m'a paru excessivement mélodramatique et larmoyant. En effet, toutes les personnes de l'entourage de l'héroïne, ou presque, disparaissent les unes après les autres, ce qui ne devrait pas être surprenant vu que l'histoire se déroule pendant la Grande Famine ; mais assez ironiquement aucune de ces personnes ne meurt de faim...

Grace O'Malley reste malgré tout un témoignage poignant de ce qu'a pu être cette période de famine extrême et de prise de conscience politique dans une Irlande sous le joug d'une Angleterre toute puissante et impitoyable.

Si je devais conseiller un roman parlant de la même période, je retiendrais plutôt le livre bouleversant d'Hervé Jaouen, L'adieu au Connemara.

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lundi 14 juillet 2014

Ce qui restera de nous - Mark GARTSIDE

Pourquoi je le lis :


Je suis tombée sur ce roman par hasard à la bibliothèque. Malgré une couverture peu engageante (ou seulement très différente de celles qu'on voit habituellement), la quatrième de couverture m'a plu pour l'histoire d'amour à la "Roméo et Juliette".

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En résumé (quatrième de couverture) :


Entre rires et larmes, un roman d'une honnêteté désarmante sur l'amour et les affres de la paternité, qui rappelle le Un jour, de David Nicholls, pour l'humour et la tendresse, mais aussi pour sa peinture sociale des années Thatcher.

Nous sommes en 1985, dans le nord de l'Angleterre. Graham Melton rencontre Charlotte Marshall. Lui est fils d'ouvrier, abhorre Thatcher et adore la bière. Elle est issue de la bourgeoisie, voterait plutôt conservateur et ne jure que par l'opéra.

Contre toute attente, entre ces deux-là, c'est le coup de foudre, le début d'une grande histoire d'amour.
Vingt-quatre ans plus tard, Tony Blair est au pouvoir, la crise a laissé une partie de la jeunesse sur le carreau et Graham élève seul Michael, leur fils de quinze ans.

Papa poule un peu envahissant, Graham essaie coûte que coûte de tenir son fils éloigné des filles. Michael, adolescent moqueur, inscrit en secret son père sur des sites de rencontres. Avec autant d'amour que de maladresse, chacun veille sur l'autre comme il peut.

Mais un drame va faire voler en éclats ce fragile équilibre et replonger Graham dans un passé douloureux...

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Mon avis :


Une bonne surprise que ce roman dont la couverture (je n'arrive vraiment pas à m'y faire) avait fini par me faire douter de mon choix.

Mark Gartside signe ici un premier roman bien écrit dont le ton reste léger malgré les sujets dramatiques abordés (deuil, alcoolisme, maladie, etc).

J'ai beaucoup aimé cette histoire qui alterne les récits de deux périodes de la vie d'un seul personnage. On découvre d'abord Graham en tant qu'adolescent puis jeune adulte et en parallèle on le suit dans son rôle de père d'un adolescent. Les deux récits se font écho et s'apportent réciproquement un éclairage permettant de mieux comprendre la personnalité de Graham. Le tout avec en toile de fond une Angleterre en pleine évolution socio-économique.

Un très bon moment de lecture.

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samedi 12 juillet 2014

Un parfum de cèdre - Ann-Marie MACDONALD

Pourquoi je le lis :


Voilà un roman que j'ai lu il y a une quinzaine années et que j'avais beaucoup aimé (tout comme Le vol du corbeau, le second roman D'Ann-Marie MacDonald).

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En résumé (quatrième de couverture) :


Du Cap-Breton début de siècle jusqu'au New York des années Jazz, Un parfum de cèdre nous fait partager le destin mouvementé de James Piper et de ses quatre filles. Kathleen, l'aînée, développe en grandissant une voix exceptionnelle. Son père lui voue une adoration sans bornes et veut faire d'elle une cantatrice célèbre. Mais le destin de la famille semble marqué par le drame. Et l'admiration de devenir obsession...

Les nuances du langage et la subtilité d'Ann-Marie MacDonald dépeignent parfaitement l'époque et les mœurs rigides qui entourent le plus lourd et le plus terrible des secrets de famille.

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Mon avis :


Le temps passe, les goûts évoluent...En effet, j'ai beaucoup moins aimé ce roman que lors de ma première lecture, et il y a même eu des moments où j'ai décroché parce que l'atmosphère était trop lourde, saturée de secrets...

Ann-Marie McDonald raconte ici une histoire de famille poignante, avec des personnages hauts en couleur et attachants malgré leurs travers, mais le style est alourdi par les va-et-vient dans le temps et entre les personnages qui m'ont presque fait perdre le fil par moment.

Un bon moment, mais une lecture sombre...

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mardi 8 juillet 2014

Le liseur du 6 h 27 - Jean-Paul DIDIERLAURENT

Pourquoi je le lis :


Difficile de passer à côté de ce roman dont on entend parler un peu partout...

En plus, le sujet (la lecture, les livres...) a l'air passionnant...

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En résumé (quatrième de couverture) :


"Peu importait le fond pour Guylain. Seul l'acte de lire revêtait de l'importance à ses yeux. Il débitait les textes avec une même application acharnée. Et à chaque fois, la magie opérait. Les mots en quittant ses lèvres emportaient avec eux un peu de cet écœurement qui l'étouffait à l'approche de l'usine".

Guylain Vignolles est préposé au pilon et mène une existence maussade et solitaire, rythmée par ses allers-retours quotidiens à l'usine.

Chaque matin en allant travailler, comme pour se laver des livres broyés, il lit à voix haute dans le RER de 6h27 les quelques feuillets qu'il a sauvé la veille des dents de fer de la Zerstor 500, le mastodonte mécanique dont il est le servant. Un jour, Guylain découvre les textes d'une mystérieuse inconnue qui vont changer le cours de sa vie...

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Mon avis :


Grosse déception...

Je n'ai pas du tout aimé l'univers que nous décrit jean-Paul Didierlaurent, en particulier la machine qui détruit les romans. J'étais presque malade en lisant les descriptions de la machine à l’œuvre, alors difficile d'apprécier le reste du roman qui m'a paru assez sombre, ne laissant qu'une place très mince à l'espoir...

Non seulement je n'ai pas aimé mais je n'arrive pas à comprendre ce qui fait dire aux lecteurs que c'est un roman qui met de bonne humeur. J'ai dû rater quelque chose ou... je ne sais pas.

Pour ce qui est de la recherche d'une inconnue se muant en quête amoureuse, je vous conseille plutôt La femme au carnet rouge d'Antoine Laurin, un petit roman tendre et pétillant...

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lundi 7 juillet 2014

Seuls les poissons - Françoise KERYMER

Pourquoi je le lis :


Après avoir lu quelques pages de Il faut laisser les cactus dans le placard, je suis allée jeter un œil sur Internet pour voir si Françoise Kerymer avait écrit d'autres romans car celui-là me plaisait déjà beaucoup.

C'est ainsi que j'ai découvert par hasard que Seuls les poissons est la suite de Il faut laisser les cactus dans le placard. Même si ce n'est signalé nulle part sur la quatrième de couverture, ce n'est pas très compliqué à déduire à partir de deux quatrièmes de couverture

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En résumé (quatrième de couverture) :


A Paris, Marie ressasse des pensées solitaires. Alex, son mari, a rejoint Corfou pour se consacrer au piano, et ses filles ont leurs propres défis à relever. Sarah, mère célibataire, dirige seule l'entreprise familiale depuis la disparition de son compagnon. Quant à Elsa, son "petit phare de l'autre côté de l'Atlantique", elle a intégré une unité de recherche en médecine.

Mais le passé refait brutalement surface. Et de Paris à New York, de Corfou à la Bretagne, ce sont les vies de tous les membres de la famille qui vont soudain basculer.

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Mon avis :


J'ai bien aimé ce roman, mais pas autant que la première partie, Il faut laisser les cactus dans le placard.

J'ai eu plaisir à retrouver l'écriture douce et poétique de Françoise Kerymer, mais l'histoire m'a paru moins captivante et des pans entiers de l'intrigue ont donné l'impression de n'être qu'effleurés. C'est sûrement dû à la multiplication des narrateurs qui sont dispersés aux quatre coins du monde (avec la Bretagne au centre, comme le dit très justement un des personnages).

Seuls les poissons parle de la famille au sens large du terme, mais c'est aussi une belle réflexion sur la solitude, qu'elle soit choisie (pour échapper aux soucis ou trouver l'inspiration) ou subie (suite à une rupture, un deuil...).

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samedi 5 juillet 2014

Je ne sais plus pourquoi je t'aime - Gabrielle ZEVIN

Pourquoi je le lis :


C'est un roman "jeunesse", mais l'histoire de cette jeune fille amnésique m'a semblé intéressante...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Je suis en train de descendre l'escalier du lycée et la seconde d'après, je tombe la tête la première. Quatre années de ma vie s'effacent et à mon réveil à l'hôpital, James Larkin me sourit. Il sent la fumée de cigarette, les draps fraîchement lavés, laissés à sécher au soleil. Evidemment je tombe folle amoureuse. Je nage dans un brouillard heureux. Mais la vie ne peut pas continuer comme ça. Amnésique ou pas, il faut que je sache quel genre de fille j'étais avant. Je me lance alors dans une enquête sur moi-même. Qui es-tu vraiment; Naomi Porter ?

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Mon avis :


C'est une jolie histoire, entre amour et amitié, qui aborde beaucoup de sujets propres à l'adolescence avec en plus l'amnésie de Naomi pour pimenter un quotidien déjà compliqué.

Cela reste cependant un roman pour ado, très marqué par le "lycée à l'américaine".

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vendredi 4 juillet 2014

Il faut laisser les cactus dans le placard - Françoise KERYMER

Pourquoi je le lis :


Le titre a attiré mon attention et la quatrième de couverture m'a plu, tout simplement.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Trois sœurs.

Marie, l’aînée, s’abrite dans son bonheur quotidien entre son mari pianiste, sa librairie ancienne à Paris, et ses deux filles. Cérébrale, sérieuse et responsable, elle tente de maintenir l’équilibre familial, au prix de sacrifices personnels qu’elle ne mesure pas elle-même.

La cadette, Anne, vit en plein vent, « dans les grandes largeurs » et pourtant modestement, au pied de son phare, dans la magnifique petite bourgade bretonne de Port Manech. Sculpteur qui n’a pas la chance d’être reconnue – mais est-ce vraiment important pour elle ? – elle dévore la vie, les hommes, et s'obstine à attendre un horizon qui réalise entièrement ses désirs.

La benjamine, Lise, la plus solitaire, la plus fragile aussi, cherche désespérément une rampe à laquelle s'accrocher pour sortir de sa mélancolie et croire encore aux promesses de la vie.

Toutes les trois s’étaient éloignées de leur père, homme taciturne et froid. Sa mort les force à se pencher malgré elles sur leur héritage familial, à comprendre cet homme silencieux, ses choix, son histoire. Elles doivent alors repenser leur vie, leur relation, libres enfin de choisir et d’être ce qu’elles veulent vraiment.

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Mon avis :


Voilà un roman qui attendait, sans raison particulière, depuis trois ans sur une étagère de ma bibliothèque et je ne regrette pas de l'avoir enfin lu (et pas seulement parce que cela fait descendre ma P.A.L.) : il m'a fait passer un excellent moment de lecture, entre douceur, mélancolie et optimisme.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de Françoise Kerymer et ses subtiles variations de style selon la narratrice (les trois sœurs prennent la parole tour à tour au fil des chapitres), et j'ai encore davantage aimé l'histoire touchante de cette famille avec sa part d'ombre qui ne sera jamais vraiment éclaircie. Les trois sœurs doivent apprendre à vivre avec, chacune à leur manière, avec leurs personnalités bien distinctes, leurs passés, leurs aspirations, leurs désillusions...

Un autre point fort du roman, c'est le personnage du père, tellement contrasté qu'il en devient impossible à comprendre pour le lecteur comme pour tous c eux qui l'ont connu (des pistes sont avancées, mais rien de définitif). Je n'en ai pas croisé beaucoup des personnages comme celui-là au cours de mes lectures. La plupart du temps, on fini par obtenir les explications sur les actes ou les motivations de ces figures imposantes qui marquent le destin de leur entourage.

Et puis alors que tout se mettait tranquillement en place pour un happy-end survient une fin déstabilisante, inattendue.

J'ai hâte d'en apprendre plus en retrouvant les personnages du roman dans Seuls les poissons... Et cette fois je n'attendrai pas trois ans !

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mercredi 2 juillet 2014

Le liseur - Bernhard SCHLINK

Pourquoi je le lis :


Il y a peu j'ai vu le film The Reader (magnifique) avec Kate Winslet et Ralph Fiennes, ce qui m'a bien sûr donné envie de lire le roman qui l'a inspiré.

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En résumé (quatrième de couverture) :


A quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de ses études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l'insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais.

Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : " Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération (...) que j'aurais moins bien su camoufler que les autres ? "

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Mon avis :


Une fois n'est pas coutume, j'ai préféré le film au roman qui l'a inspiré. J'ai trouvé que le film, tout en restant très fidèle au texte de Bernhard Schlink, laissait davantage transparaître les émotions.
Il n'empêche que j'ai beaucoup aimé le roman qui raconte une histoire d'amour très émouvante avec beaucoup de retenue.

A travers cette histoire d'amour entre un tout jeune homme et une femme plus mûre, l'auteur aborde de nombreux sujets comme le passage à l'âge adulte, l'importance du premier amour, les procès des Nazis après-guerre, l'analphabétisme, la dignité humaine, etc... Michaël, le personnage principal du roman, s'interroge sans vraiment arriver à une opinion ferme et définitive, laissant ainsi la voie libre au lecteur pour qu'il se questionne à son tour et aille plus loin que les évidences.

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Alice au pays des merveilles - Lewis CARROLL

Pourquoi je le lis :


Alice au pays des merveilles, je connais : j'ai vu le film, le dessin animé de Disney, la série télé japonaise (il y longtemps, très longtemps...), etc.

Malgré tout ça, je n'ai encore jamais lu le roman de Lewis Carroll, une lacune que je vais réparer de ce pas...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Assise dans l'herbe un jour d'été, Alice voit passer un Lapin Blanc qu'elle suit dans son terrier. Elle bascule alors dans un monde extraordinaire et magique. Au cours de cet étrange voyage, elle rencontre des Homards qui dansent, un Chat qui apparaît pour s'évanouir, une Chenille qui fume, ou encore une Reine de Cœur qui veut couper la tête de tout le monde.

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Mon avis :


Un joli conte pour enfants, absurde et surréaliste, truffé d'idées inattendues et loufoques, de jeux de mots (certains difficilement traduisible), de références diverses et variées...

Même si je lui reconnais sans peine toutes ces qualités, j'avoue que ce court roman ne m'a pas tellement plu. Ce n'est pas mon style, c'est tout...

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