jeudi 29 janvier 2015

Le secret du docteur Barry - Sylvie OUELLETTE

Pourquoi je le lis :


La quatrième de couverture m'a intriguée et j'ai en plus appris que James Miranda Barry avait réellement existé, alors je n'ai pas résisté à la curiosité de découvrir la vie hors norme de ce personnage d'exception.

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En résumé (quatrième de couverture) :


James Miranda Barry fut médecin militaire, chirurgien avant-gardiste,inspecteur général des hôpitaux de Sa Majesté et... l'un des plus grands imposteurs de tous les temps. Au moment de sa mort en 1865, au terme d'une carrière de plus de quarante ans au sein de l'armée britannique, James Miranda Barry n'a pas eu droit aux honneurs dus à son rang. Les autorités militaires ont plutôt jugé bon de l'enterrer à la sauvette, dans un coin reculé d'un cimetière quelconque. Car le scandale qui éclata à sa mort était d'une telle ampleur, qu'il devint la principale raison pour laquelle Barry passerait à l'histoire, reléguant dans l'ombre presque tout ce que le médecin avait mis tant d'efforts et d'années à accomplir. Dans chacune des colonies où on l'avait posté, James Barry avait fait tout en son pouvoir pour améliorer les conditions de vie et les soins de ses patients. Il avait forgé sa réputation sur une pratique nouvelle et moderne de la médecine, par sa spécialisation dans les domaines de la chirurgie, des maladies tropicales, de l'obstétrique, du traitement de la lèpre et des maladies vénériennes. Sur trois continents, Barry a imposé des nouvelles conditions sanitaires, des méthodes révolutionnaires de quarantaine, des diètes alimentaires, ainsi que des traitements efficaces contre les plus terribles maladies connues à l'époque. Sans contredit, les réformes de James Barry ont sauvé des milliers de vies à travers le monde. Mais pourquoi a-t-on profané ainsi la mémoire d'un brillant médecin, dont les accomplissements n'avaient d'égal que la controverse dont Barry aura été l'auteur presque tout au long de sa vie?

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Mon avis :


Cette biographie romancée est essentiellement axée sur le parcours professionnel du docteur Barry (sans doute parce que les archives disponibles concernaient uniquement, ou presque, sa carrière médicale dans l'armée). On y découvre le destin d'une femme d'exception qui non seulement a réussi à bluffer tout le monde jusqu'à sa mort (même en tant que lecteur, il m'arrivait d'oublier que ce n'était pas l'histoire d'un homme que je lisais), mais qui en plus est parvenue à se distinguer en devenant l'un des meilleurs médecins de son époque.
J'ai juste trouvé dommage que l'auteur survole un peu trop vite les années dans la seconde moitié du roman, effleurant à peine des sujets qui auraient peut-être mérité d'être davantage développés (comme la rencontre de James Miranda Barry avec Florence Nightingale par exemple).
Mon côté "fleur bleue" regrette un peu que l'intrigue ne soit pas plus romantique, mais comme il s'agit d'une biographie, je reconnais que Sylvie Ouellette pouvait difficilement réinventer l'Histoire...

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mardi 27 janvier 2015

Chaque soir à 11 heures - Malika FERDJOUKH

Pourquoi je le lis :


C'est un roman classé "jeunesse", mais la quatrième de couverture m'a plu...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Willa Ayre s'est classée dans la catégorie des filles que les garçons ne voient jamais, des insignifiantes, des petits chats caustiques mais frileux, Iago, lui, attire tous les regards. Il est le garçon dont rêvent toutes les filles du lycée.

Dès la rentrée, Iago pose les yeux sur Willa et la choisit. Mais à une fête, Willa rencontre le bizarre et ténébreux Edern. Dès lors, sa vie prend une tournure étrange. De la grande maison obscure cachée au fond de l'impasse, la jeune fille doit découvrir les secrets, sonder son cœur, et faire un choix...

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Mon avis :


J'ai adoré, tout simplement.

Je m'attendais à une agréable romance centrée sur un triangle amoureux agrémenté des états d'âmes de la jeune héroïne. Et bien, c'est beaucoup plus que cela. Chaque soir à 11 heures s'avère être à la fois un roman d'amour et un roman policier dont les deux intrigues, intimement liées, sont bien menées et aussi prenantes l'une que l'autre au point que j'ai eu du mal à lâcher le livre avant la dernière page. Plus d'une fois, je me suis laissée surprendre par les rebondissements (au point de sursauter devant mon livre !) et l'héroïne, Willa, est vraiment très attachante.

J'ai aussi beaucoup aimé l'écriture de Malika Ferdjoukh : le style est plein d'énergie, la langue riche et inventive, notamment avec la petite Marni qui transforme noms et adjectifs en verbes pour mieux exprimer ce qu'elle a à dire.

Chaque soir à 11 heures a été un excellent moment de lecture qui m'a permis de découvrir Malika Ferdjoukh, un auteur qui m'a beaucoup plu et dont j'ai bien l'intention de lire d'autres romans très vite (la série Quatre sœurs me tente beaucoup...)

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dimanche 25 janvier 2015

Passé imparfait - Julian FELLOWES

Pourquoi je le lis :


Il y a six ou sept ans, j'ai lu Snobs du même auteur. J'avais adoré ce roman plein d'humour et sans concession, tout comme j'adore la série Downton Abbey dont Julian Fellowes est l'un des créateurs.

Je n'ai donc pas hésité longtemps en découvrant qu'il avait publié un nouveau roman.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Avec toute la grâce, l'humour et l'intelligence des meilleurs romanciers d'outre-Manche, le créateur de Downton Abbey nous propose un voyage passionnant dans la haute société anglaise.
Lorsque cette histoire commence, le narrateur est sans nouvelles de Damian Baxter depuis près de quarante ans. Alors qu'ils étaient inséparables lors de leurs études à Cambridge, leur indéfectible amitié s'est muée en une haine féroce, à la suite de mystérieux événements survenus lors de vacances au Portugal en 1970. Aussi, le jour où notre homme reçoit une invitation de Damian, la surprise est-elle de taille. S'il est toujours plaisant d'avoir des nouvelles de nos vieux amis, il est en revanche plus intéressant encore d'en prendre de nos vieux ennemis. Après des retrouvailles déconcertantes dans un magnifique manoir de la campagne anglaise où Damian vit seul, entouré de son personnel, celui-ci fait à son invité une révélation inattendue : il est atteint d'une maladie incurable et n'a pas d'héritier à qui léguer son immense fortune. A moins que... Quelques années auparavant, une femme lui a adressé une lettre anonyme dans laquelle elle prétendait qu'il était le père de son enfant. Une femme rencontrée entre 1968 et 1970. Damian demande alors à notre héros de partir à la recherche de ses anciennes conquêtes, six jeunes filles de bonne famille que les deux amis ont fréquentées dans le Londres des swinging sixties. C'est le début d'un voyage vers un passé plein de fantômes, de secrets et de révélations surprenantes. 

Retraçant l'évolution de la haute société anglaise depuis la fin des années 1960, Julian Fellowes dresse le tableau d'une classe et d'un pays en pleine mutation. Il nous offre surtout un personnage inoubliable qui, au rythme de révélations qui le bouleverseront tout autant que le lecteur, va peu à peu prendre conscience que, si les temps ont changé, lui aussi.

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Mon avis :


vendredi 16 janvier 2015

L'été devant nous - Jenny HAN

Pourquoi je le lis :


C'est le dernier volume de la trilogie de Jenny Han que je m'empresse de lire après L'été où je suis devenue jolie et L'été où je t'ai retrouvé que j'ai adorés.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Depuis deux ans qu'elle est en couple avec Jeremiah, Belly est presque convaincue d'avoir trouvé l'âme sœur. Presque.

Conrad, le frère de Jeremiah, ne s'est pas remis de l'erreur qu'il a commise en laissant partir Belly. Alors, quand ils décident de se marier, Conrad se rend compte que c'est le moment ou jamais : avouer son amour à Belly, ou la perdre pour toujours.

 

Conrad est loin, le ciel est à sa place et le cœur de Belly aussi. Lorsqu'il réapparaît sans prévenir à la maison de la plage, la jeune fille perd pied. C'est comme s'il venait la narguer à nouveau avec ses sourires et ses silences. C'est comme s'il lui murmurait à l'oreille : es-tu sûre de ne plus m'aimer ? 

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Mon avis :


Ce troisième roman offre une belle conclusion à la série même si j'ai un peu moins aimé L'été devant nous que les deux autres tomes.
J'ai trouvé que Jenny Han frôlait de trop près de gros clichés comme l'université à l'américaine (fêtes, fraternités, etc), les histoires de mariages voués à l'échec (une fiancée obnubilée par les préparatifs du mariage, un fiancé absent, indifférent ou maladroit alors que le "Prince Charmant" est justement là et se comporte parfaitement). Rien de très méchant, mais j'ai trouvé que cela retirait un peu de son charme à cette magnifique histoire d'amour (d'amours ?).
J'ai d'ailleurs eu beaucoup de plaisir à découvrir un Conrad enfin "à la hauteur", sensible et prévenant, loin du garçon indécis et asocial de L'été où je t'ai retrouvé ; et j'ai enfin compris qu'il puisse être aimé à ce point par Belly...
Quoiqu'il en soit j'ai passé un très bon moment avec Jeramiah, Conrad et Belly et il va être difficile de quitter leur univers tout en émotions après ces quelques jours en leur compagnie...

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jeudi 15 janvier 2015

L'été où je t'ai retrouvé - Jenny HAN

Pourquoi je le lis :


C'est la suite de L'été où je suis devenue jolie que j'ai tellement adoré que je n'ai pas pu patienter pour lire la suite...


En résumé (quatrième de couverture) :


Belly ne chasse plus ses tristesses. Elle les laisse venir. Après tout, elle ne passera pas l'été dans la maison de la plage. Susannah n'est plus là, Conrad ne donne aucune nouvelle. Un soir, Jeremiah préviens Belly que Conrad a disparu. Le cœur de la jeune fille se remet à battre à toute allure. Elle monte dans sa voiture et ensemble, sans un mot, ils roulent vers le même but. Retrouver Conrad. Retrouver la maison de la plage, le seul endroit où il a pu se réfugier...

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Mon avis :


Comme pour L'été où je suis devenue jolie, j'ai adoré. Peut-être pas tout à fait autant que le premier volume de la série parce qu'il n'y avait plus la surprise de la découverte, mais j'ai adoré.

J'ai trouvé que Jenny Han restituait avec beaucoup de justesse les affres de l'adolescence, ce sentiment d'être à fleur de peau en permanence... Et puis Belly, l'héroïne, est très touchante même si elle peut être vraiment agaçante par moment.

Cette fois encore j'ai été charmée par un récit tout en émotions et je m'en vais de ce pas me plonger dans L'été devant nous : impossible de patienter plus longtemps pour savoir enfin où le cœur de Belly la mènera...

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mardi 13 janvier 2015

L'été où je suis devenue jolie - Jenny HAN

Pourquoi je le lis :


C'est un roman classé "ado", mais il y a un moment qu'il me tente à cause du titre, de la couverture, du résumé...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Depuis qu'elle est enfant, Belly passe tous ses étés dans la maison au bord de la plage. Là, entre les bains de mer et les pichets de thé glacé, la vie est parfaite. Il y a Susannah et ses fils, Conrad l'ombrageux et Jeremiah, si charmant. Et puis l'été de ses seize ans, les choses changent. Susannah sourit un peu moins. Les garçons paraissent plus lointains. Parce qu'il se passe quelque chose dont personne ne parle. Belly aussi a son secret. La vie chavire doucement, pour chacun d'eux. Plus rien ne sera comme avant.

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Mon avis :


Hier je parlais d'Expo 58 qui, malgré toutes ses qualité littéraires et l'originalité de son intrigue, ne m'avait pas vraiment touchée. Et bien dans L'été où je suis devenue jolie c'est tout le contraire. Tout est en émotion et ça a été un vrai coup de cœur.

Non que ce soit mal écrit avec une histoire banale, mais c'est vraiment la façon dont l'auteur nous fait revivre les émotions de l'adolescence qui m'a plu dans ce livre. J'ai aussi beaucoup aimé Belly, l'héroïne, une jeune fille à laquelle il est facile de s'identifier car elle se heurte aux mêmes problèmes que la plupart des adolescentes : premiers émois amoureux, manque d'assurance, difficultés à accepter les changements, relations parfois compliquées avec les parents, etc.

En bref, j'ai adoré et il va maintenant falloir que je me débrouille pour mettre la main très vite sur les deux autres tomes de la série...

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lundi 12 janvier 2015

Expo 58 - Jonathan COE

Pourquoi je le lis :


C'est un roman dont on a beaucoup parlé au moment de sa sortie en librairie et c'est également l'occasion de découvrir un auteur que je ne connais que de réputation...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Londres, 1958. Thomas Foley dispose d’une certaine ancienneté au ministère de l’Information quand on vient lui proposer de participer à un événement historique, l’Exposition universelle, qui doit se tenir cette année-là à Bruxelles. Il devra y superviser la construction du Pavillon britannique et veiller à la bonne tenue d’un pub, Le Britannia, censé incarner la culture de son pays. Le jeune Foley, alors qu’il vient de devenir père, est séduit par cette proposition exotique, et Sylvia, son épouse, ne voit pas son départ d’un très bon œil. Elle fera toutefois bonne figure, et la correspondance qu’ils échangeront viendra entrecouper le récit des nombreuses péripéties qui attendent notre héros au pays du roi Baudouin, où il est très vite rejoint par de savoureux personnages : Chersky, un journaliste russe qui pose des questions à la manière du KGB, Tony, le scientifique anglais responsable d’une machine, la ZETA, qui pourrait faire avancer la technologie du nucléaire, Anneke, enfin, l’hôtesse belge qui va devenir sa garde rapprochée…

Coe embarque le lecteur dans une histoire pleine de rebondissements, sans que jamais la tension ne retombe ou que le ridicule ne l’emporte. Sous la forme d'une parodie de roman d’espionnage, il médite sur le sens de nos existences et dresse le portrait d’un monde disparu, l’Angleterre des années 1950, une société tiraillée entre une certaine attirance pour la liberté que semble offrir la modernité et un attachement viscéral aux convenances et aux traditions en place.

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Mon avis :


J'ai passé un très bon moment avec ce livre qui mêle roman d'espionnage et comédie sociale sur fond de Guerre Froide alors que l'Union Européenne n'en est qu'à ses premiers balbutiements. Jonathan Coe aborde donc de nombreux sujets, depuis la fidélité dans le couple jusqu'au débat sur le nucléaire, en passant par la quête des origines, les progrès techniques, l'espionnage industriel, la politique européenne, etc.

Cela donne un texte foisonnant mais très agréable à lire, plein d'humour et de dérision avec une pointe de mélancolie douce-amère.

J'avoue que malgré toutes ces qualités, il manque une touche d'émotion plus affirmée pour que je sois totalement conquise par Expo 58.

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dimanche 11 janvier 2015

Voyage au centre de la Terre - Jules VERNE

Pourquoi je le lis :


Il y a seulement deux ou trois ans que j'ai commencé à lire les livres de Jules Verne. Jusqu'à présent j'ai lu : Vingt mille lieues sous les mers et Le tour du monde en 80 jours. J'ai aimé ces deux livres, en particulier pour leur extrême inventivité.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Dans la petite maison du vieux quartier de Hambourg où Axel, jeune homme assez timoré, travaille avec son oncle, l’irascible professeur Lidenbrock, géologue et minéralogiste, dont il aime la pupille, la charmante Graüben, l’ordre des choses est soudain bouleversé.

Dans un vieux manuscrit, Lidenbrock trouve un cryptogramme. Arne Saknussemm, célèbre savant islandais du XVIème siècle, y révèle que par la cheminée du cratère du Sneffels, volcan éteint d’Islande, il a pénétré jusqu’au centre de la Terre !

Lidenbrock s’enflamme aussitôt et part avec Axel pour l’Islande où, accompagnés du guide Hans, aussi flegmatique que son maître est bouillant, ils s’engouffrent dans les mystérieuses profondeurs du volcan…
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Après de nombreuses péripéties, les trois hommes découvrent un monde perdu : une caverne contenant plantes, poissons et animaux préhistoriques, dont certains restent bien vivants.

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Mon avis :

 

Quelle imagination ! Quelle inventivité ! C'est ce que j'adore chez Jules Verne : toutes ces idées pour combler les blancs encore laissés par les sciences modernes encore balbutiantes pour certaines. Et c'est décrit avec tellement de détails et de précision (archéologie, géologie, etc) qu'on finirait presque par y croire, à ce voyage dans les entrailles de la Terre.

Avec en plus la plume très sûre de Jules Verne, j'ai passé un excellent moment de détente...

samedi 10 janvier 2015

Les mystères de Camille - Karine LEBERT

Pourquoi je le lis :


La quatrième de couverture m'a plu...
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Du même auteur, j'ai aussi lu Les sortilèges de Tremblay il y a peu de temps.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Abandonnée sur les bords de Seine alors qu'elle n'avait que deux mois, Camille est recueillie chez Francine et Julien, un modeste couple de fermiers. Elle possède un véritable don pour faire la cuisine et rêve en secret de devenir pâtissière. Mais ce beau projet se heurte au destin que lui ont réservé ses parents adoptifs : une vie ennuyeuse auprès d'un mari bien terne.

Cependant Camille parvient à se faire embaucher comme serveuse dans un salon de thé, un métier pour elle plein de promesses, d'autant plus que son employeur, Martial Osmont, ne la laisse pas indifférente.

Elle ignore encore que le chemin qu'elle emprunte la mènera au mystère de ses origines.

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Mon avis :


Comme pour Les sortilèges de Tremblay, je n'ai pas du tout été convaincue par Les mystères de Camille. 

La trame du récit, quoique assez classique, est intéressante avec cette jeune femme de la campagne qui part pour la ville afin d'apprendre le métier qui la passionne même si cela ne correspond pas aux critères de son époque.

Un intrigue intéressante donc, mais le style de Karine Lebert rend la lecture assez ennuyeuse et même parfois fastidieuse. La manière dont elle gère le temps avec des bonds en avant suivis de longues explications pour raconter ce qui s'est passé entre temps, y compris pour des faits majeurs, alourdit inutilement le rythme.

Voilà pourquoi je ne lirai sans doute pas tout de suite un autre roman de Karine Lebert... 

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mercredi 7 janvier 2015

Les Déferlantes - Claudie GALLAY

Pourquoi je le lis :


J'ai lu ce roman pour la première fois en 2009. Comme beaucoup, j'avais adoré cette histoire âpre et émouvante qui m'avait permis de découvrir Claudie Gallay qui est depuis l'un de mes auteurs favoris.

Parmi ses romans, j'ai lu :
Et mes préférés :
J'ai bien aimé aussi l'adaptation à l'écran qui en a été faite pour Arte avec Sylvie Testud et Bruno Todeschini dans les rôles principaux, même si un film n'est jamais tout à fait aussi bien que le roman qui l'a inspiré...

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En résumé (quatrième de couverture) :


La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.

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Mon avis :


Comme lors de ma première lecture, j'ai été complètement happée par ce magnifique roman.

C'est un récit dense, avec des personnages nombreux et bien développés à petites touches précises. L'atmosphère pesante est particulièrement bien rendue : la dureté du climat et de l'environnement reflète tout à fait l'âpreté de l'existence et du caractère de ses habitants.

J'ai beaucoup aimé l'héroïne et la manière dont on la voit évoluer peu à peu, presque imperceptiblement, depuis la dépression où l'avait projetée le deuil jusqu'à une certaine "guérison" qui lui permet de s'intéresser à nouveau à ceux qui l'entourent et de retomber amoureuse.

Un très bon moment de lecture que l'absence de suspense n'a absolument pas terni...

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mardi 6 janvier 2015

La Reine des Neiges - Hans Christian ANDERSEN

Pourquoi je le lis :


A force d'entendre ma nièce s'extasier sur le dessin animé de Disney, j'ai fini par avoir envie d'en apprendre un peu plus sur le conte d'Andersen qui l'a inspiré.

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En résumé :


Un sorcier a fabriqué un miroir magique, dont les reflets sont déformés. Le miroir se casse et deux des morceaux ensorcelés se coincent dans l'œil et le cœur d'un garçon innocent, Kai, le rendant espiègle, jusqu'au jour où il disparaît. Son amie Gerda entreprend de le chercher, jusqu'au château de la Reine des neiges dans le Grand Nord où il est retenu. Dans sa quête, elle rencontre de nombreux personnages, dont la petite fille têtue des brigands, quelques animaux qui parlent et une magicienne avec un jardin fantastique.

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Mon avis :


L'histoire racontée dans le conte d'Andersen est, comme je m'y attendais, bien différente de celle du film de Disney : on oublie les les deux sœurs, et presque tout le reste aussi.

Dans le conte original, il est davantage question d'amitié et de récit d'apprentissage à travers la quête de  l'ami perdu et de rencontres de toutes sortes.

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samedi 3 janvier 2015

Juste une fois - Alexandre JARDIN

Pourquoi je le lis :


Ce roman était sur la liste des nouveautés de la bibliothèque  municipale et la quatrième de couverture, entre romantisme et grain de folie, m'a plu.

C'est également l'occasion de découvrir cet auteur que je ne connais que de réputation...

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En résumé (quatrième de couverture) :


A trois heures de son mariage new-yorkais, César dévisage la sœur cadette de celle qu'il s'apprête à épouser et comprend que c'est elle, la femme de sa vie.
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"Puisque notre histoire n'est pas possible, j'aimerais que nous nous aimions... juste une fois dans notre vie, lui propose-t-il. Pour n'avoir aucun regret. Choisis le moment Hannah. Et je ferai comme si je n'avais rien dit. J'attendrai".
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Quinze ans plus tard, ils se retrouvent au bord d'un lac québécois, à trois semaines du mariage d'Hannah. Sera-t-elle fidèle à sa parole ou à ses souvenirs ?
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Veuf, César est guéri de tout romantisme. Revenue de ses rêveries, Hannah a renoncé au sentimentalisme. Peut-on croire encore à la passion quand on a cessé d'y croire ?

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Mon avis :


Comme Anne-Sophie du blog Des livres et moi, je n'ai pas été séduite par ce roman même si l'idée de départ me plaisait beaucoup.
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J'ai trouvé les personnages peu attachants avec des réactions excessives. Même si j'adore les belles histoires d'amour et les romances (ce blog en témoigne assez), l'auteur n'a à aucun moment réussi à m'embarquer dans son histoire.
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Il faut dire que les dialogues truffés d'expressions québecoises n'ont pas facilité la lecture. C'est délicieusement imagé et truculent, mais ces dialogues tranchent tellement sur les parties narratives qui sont en français "classique" que cela en devient pénible.
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Autre point qui m'a agacée, la façon dont Alexandre Jardin se met lui-même en scène avec son film Fanfan qui devient LA référence romantique de Juste une fois et aussi en tant que personnage secondaire perpétuellement dénigré sans raison valable apparente.
Je ne crois pas que je lirai très vite un autre roman d'Alexandre Jardin...
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vendredi 2 janvier 2015

Cause céleb' - Helen FIELDING

Pourquoi je le lis :


J'ai lu ce roman, le premier d'Helen Fielding, il y a une douzaine d'années et je l'avais adoré (encore plus que Bridget Jones, je crois).

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En résumé (quatrième de couverture) :


" Si seulement on avait un cerveau lavable. Incroyable, le nombre de fois où j'ai eu envie de me décalotter le crâne, comme on décalotte un œuf pour sortir mon cerveau et le rincer sous le robinet comme une éponge sale. Comme l'option de ce lavage de cerveau m'était impossible, je me suis mise à envisager le voyage en Afrique comme une échappatoire. "
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Rosie Richardson en a marre, marre, marre. Marre de son boulot de publiciste. Marre de ses contacts avec la Jet Set frivole, marre de la calamité qui s'est abattue sur elle : être tombée amoureuse folle d'un homme mégalo et caractériel. Alors un jour, elle décide de tout plaquer et part pour un camp de réfugiés, en Afrique. Devant la menace de famine, elle fait appel à ses anciens amis acteurs pour lever des fonds et provoque une juxtaposition incongrue entre les paillettes du show-business et la misère du tiers monde. Tout le monde en prend pour son grade, Rosie la première.

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Mon avis :


Comme lors de ma première lecture de ce roman, j'ai passé un très bon moment et j'ai tout particulièrement  apprécié le personnage de Rosie, une jeune femme émouvante, qu'on a parfois envie de secouer pour lui ouvrir les yeux, mais qui finalement se débrouille très bien toute seule.

Outre cette héroïne attachante, le charme du livre tient surtout au profond décalage entre la situation dramatique des réfugiés que j'ai trouvé très bien décrite et le comportement ridicule des stars qui apporte une note de légèreté au récit. 

Je maintiens : je préfère Cause céleb' à Bridget Jones...

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