dimanche 29 novembre 2015

Mères et filles - Sally HEPWORTH

Pourquoi je le lis :


La quatrième de couverture m'a plu...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


​Entre l'Angleterre des années 1950 et les États-Unis d'aujourd'hui, un roman magnifique et émouvant, plein de suspense, de mystère et d'émotion, sur l'amour et les secrets qui unissent trois générations de sages-femmes.
 
 À sept mois de grossesse, Neva Bradley, vingt-neuf ans, doit se résoudre à annoncer l'événement à sa mère et à sa grand-mère. Mais comment leur dire que le père ne fait pas partie du tableau et qu'elle compte bien élever l'enfant seule ?

Un choc pour Grace. Aussi exubérante que Neva est réservée, Grace n'a jamais vraiment su communiquer avec sa fille. Et aujourd'hui moins que jamais : elle qui a grandi sans présence paternelle souhaite plus que tout préserver son futur petit-enfant du sentiment d'abandon dont elle a souffert toute sa vie.
 
À quatre-vingt-trois ans, Floss, la grand-mère, ne dit mot. Et se laisse aller à ses souvenirs : ceux d'une mère célibataire qu'un drame avait poussée à quitter l'Angleterre et les siens, pour se reconstruire avec son bébé de l'autre côté de l'Atlantique. Et tenter d'oublier.

Alors que l'incompréhension se creuse entre la mère et la fille, la grand-mère, elle, le sait : l'heure est venue de parler ; de briser le sceau de secrets vieux de soixante ans, quoi qu'il en coûte...

_____

 

Mon avis :


J'ai adoré Mères et filles, un très beau roman sur les femmes et la maternité.
Malgré ce que pourrait faire penser la couverture aux couleurs sépias et l'uniforme d'infirmière "vintage", il ne s'agit pas du tout d'un roman historique . Au contraire, Sally Hepworth nous raconte une histoire très actuelle où il est question des femmes et du moment essentiel où elles donnent la vie. A travers chaque personnage, une jeune femme, sa mère et sa grand-mère, toutes trois sages-femmes, l'auteur nous propose une vision, une philosophie de ce que devrait être l'accouchement. 
En plus des soucis professionnels, les trois femmes se retrouvent à un tournant de leur vie, confrontées des problèmes personnels (solitude, usure du couple, passé trouble remontant à la surface, etc) qui nous les rendent plus attachantes encore.

Pour ne rien gâcher, le style de Sally Hepworth est fluide, très agréable lire, et elle sait parfaitement ménager le suspense ; au point que j'ai lu jusqu'au milieu de la nuit parce que je ne pouvais pas attendre pour avoir les réponses, découvrir les secrets des unes et des autres et m'assurer que tout se terminait bien pour chacune.
 
Une magnifique histoire, prenante et émouvante...

________________________________________________

samedi 28 novembre 2015

Trente-six chandelles - Marie-Sabine ROGER

Pourquoi je le lis :


Parce que j'ai adoré La tête en friche (le roman, mais aussi le film qui en a été tiré), parce que j'ai 36 ans, parce que la situation de départ est pour le moins étonnante...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Allongé dans son lit en costume de deuil, ce 15 février, à l'heure de son anniversaire, Mortimer Décime attend sagement la mort car, depuis son arrière-grand-père, tous les hommes de sa famille sont décédés à onze heures du matin, le jour de leurs 36 ans. 
 
La poisse serait-elle héréditaire, comme les oreilles décollées ? Y a-t-il un gène de la scoumoune ? Un chromosome du manque de pot ?
  
Que faire de sa vie, quand le chemin semble tout tracé à cause d'une malédiction familiale ?
 
Entre la saga tragique et hilarante des Décime, quelques personnages singuliers et attendrissants, une crêperie ambulante et une fille qui pleure sur un banc, on suit un Mortimer finalement résigné au pire.

Mais qui sait si le Destin et l'Amour, qui n'en sont pas à une blague près, en ont réellement terminé avec lui ? Dans son nouveau roman, Marie-Sabine Roger fait preuve, comme toujours, de fantaisie et d'humour, et nous donne une belle leçon d'humanité.

_____

 

Mon avis :


J'ai adoré ce roman à la fois drôle et tendre. Le récit, truffé d'humour, est aussi une vraie réflexion philosophique sur la mort et nos réactions face à une "fin programmée". 

Le personnage principal est si résigné, si détaché de sa propre vie, qu'on a du mal à s'attacher à lui, contrairement au couple Paquita - Nassardin, des personnages hauts en couleurs et chaleureux.
  
Comme pour La tête en friche, j'ai tout particulièrement aimé l'écriture de Marie-Sabine Roger, très inventive, pleine de clins d’œil, de jeux de mots, etc. 
Un très bon moment de lecture...

________________________________________________

jeudi 26 novembre 2015

Nuits de noces à Ikonos - Sophie KINSELLA

Pourquoi je le lis :


J'avais envie d'une lecture amusante...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Sea, sex and fun sous le soleil des Cyclades !

En apprenant l'énième rupture amoureuse de sa petite sœur Lottie, Fliss se met en mode action.
  • Étape 1 : mettre à l'abri les vases en cristal le temps que Lottie donne libre cours à sa colère
  • Étape 2 : la freiner dans ses envies de tout envoyer valser/s'exiler sur une île déserte/entrer dans une secte
  • Étape 3 : prévoir quelques soirées pyjama en attendant qu'elle trouve un nouveau fiancé.

Un plan bien rodé qui a fait ses preuves. Sauf que cette fois...

Coup de fil de Lottie : surprise, elle vient de trouver un mari ! Un vague flirt d'autrefois ! Et tous deux sont en route pour une lune de miel dans un sublime hôtel en Grèce !
 
Catastrophe. Fliss en est sûre, Lottie a fait le pire des choix. Une seule solution : empêcher à tout prix que les deux tourtereaux consomment leur union express et faire annuler le mariage. Et pour saboter la nuit de noces, Fliss a plus d'un stratagème en réserve...

_____

 

Mon avis :


D'accord, ce n'est pas de la grande littérature et la vraisemblance n'était sans doute pas le premier souci de l'auteur, mais j'ai adoré ce roman très drôle dont les personnages sont très attachants malgré tous leurs petits travers...

Parfait pour un moment de détente et de légèreté...

________________________________________________

mardi 24 novembre 2015

L'Anglais - Denise BOMBARDIER

Pourquoi je le lis :


J'avais repéré ce roman à sa sortie, en 2012, grâce à un article de journal qui m'a donné envie de découvrir cette histoire d'amour inattendue, une histoire vraieme si elle est un peu romancée...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Répondant à l'invitation du Dr Philip T Spencer, D-B accepte du bout des lèvres de se rendre à Belfast, en Irlande du Nord, où ce professeur du Trinity College Dublin organise un colloque. Elle s'attend à être accueillie par un vieil Irlandais barbu et bedonnant au visage raviné par les pintes de Guinness. Surprise : le Dr Spencer est un Anglais francophile et 100% british, beau "comme un acteur de cinéma", incroyablement séduisant. Et libre !

Tour à tour drôle, émouvant, lyrique, L'Anglais retrace la chronique de ce grand amour tardif. À plus de cinquante ans, cette femme furieusement autonome, mais qui a vécu plusieurs histoires d'amour compliquées et déchirantes, rencontre, au moment où elle ne s'y attend plus, celui dont elle sait d'instinct qu'il sera le dernier amour de sa vie...

_____

 

Mon avis :



J'ai bien aimé cette belle histoire d'amour, à la fois très romantique et moderne, avec des personnages en total décalage l'un par rapport à l'autre mais qui parviennent à trouver un équilibre, une harmonie

Le style de Denise Bombardier est plein de vivacité, d'humour et de tendresse, par contre le texte m'a paru un peu long. Le dernier tiers du roman m'a paru un peu répétitif, presque superflu...

________________________________________________

dimanche 22 novembre 2015

Chasse au trésor - Molly KEANE

Pourquoi je le lis :


C'est une article sur le blog Lecturissime qui m'a fait découvrir ce roman de Molly Keane, un auteur déjà présent sur ma "liste d'envie pour de prochaines lectures" avec Fragiles serments

Comme en plus la quatrième de couverture me plaît bien, je n'ai pas hésité lorsque je l'ai trouvé à la bibliothèque...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Finis le champagne, les journées aux courses, les escapades à Monte-Carlo... Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les propriétaires de Ballyroden doivent changer drastiquement leur mode de vie. Le benjamin de la famille, sir Philip, décide de faire du château une maison d'hôtes. Il reçoit trois Londoniens fortunés, un frère, sa sœur et la ravissante fille de celle-ci, persuadés de jouir du calme luxueux de la campagne irlandaise. 
 
En découvrant des souris dans sa chambre décrépite, Dorothy comprend qu'elle a fait fausse route, mais sa fille et son frère insistent pour rester à Ballyroden : la première a succombé aux charmes de sir Philip, et le second ajoute foi aux délires de la tante Anna Rose. Persuadée d'arpenter le monde en avion privé, cette vieille dame au passé mystérieux soutient que se trouve, dissimulée dans la maison, une coquette quantité de rubis... 
  
Dans ce roman à mi-chemin entre la comédie de mœurs, le vaudeville et le théâtre policier à l'anglaise, Molly Keane, en grande satiriste, dresse une galerie de portraits tous plus échevelés les uns que les autres.

_____

 

Mon avis :


Chasse au trésor a été une lecture mitigée, qui malgré des qualités littéraires évidentes n'a pas réussi à me plaire...

Molly Keane croque avec beaucoup d'humour et de mordant une famille de l'aristocratie irlandaise ruinée et obligée de renoncer à son train de vie pour conserver son domaine. J'ai particulièrement aimé les personnages hauts en couleur, souvent un peu farfelus, qui apportent tout son sel au récit.

Par contre le style de l'auteur m'a moins plu. C'est bien écrit, c'est plein d'esprit et d'humour, mais les longs dialogues donnent au roman de faux-airs de pièce de théâtre tandis que l'intrigue part dans tous les sens. Du coup Molly Keane m'a perdue en cours de route et j'ai survolé les dernières pages, pressée de passer à autre chose...

________________________________________________

vendredi 20 novembre 2015

La sirène d'Ouessant - Edouard BRASEY

Pourquoi je le lis :


Il y a quelques mois, j'ai lu Les lavandières de Brocéliande et quelques semaines plus tard Les pardons de Locronan du même auteur, et j'ai beaucoup aimé sa manière de mêler Histoire et légendes.

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Ile d'Ouessant, années trente. Quand la nouvelle arrive que son mari cap-hornier a péri dans un naufrage, la laissant démunie avec son jeune enfant, Marie-Jeanne Malgorn refuse d'y croire. Elle est persuadée qu'il s'est laissé enlever par une de ces sirènes dont parlent les légendes, une Morgane, à laquelle il est encore possible de l'arracher.

Elle se tourne vers Malgven, la vieille rebouteuse, qui lui fait sacrifier un agneau dans le temple des anciennes druidesses. Si la Morgane le laisse revenir, Jean-Marie sera là d'ici la Toussaint, prophétise la sorcière.

La vie est dure sur l'île battue par les vents. Malgré le poids de la solitude, Marie-Jeanne se refuse à Yves, l'aubergiste, passionnément épris d'elle, mais laisse un nouveau venu, délicat et rêveur, en mission d'observation ornithologique, la distraire de son deuil. Fascinée par l'homme de science, Marie-Jeanne n'oublie pas que Jean-Marie pourrait à tout moment surgir. Pourtant, à mesure que se rapproche l'échéance fixée par Malgven, de quel espoir est rempli son cœur ?

_____

 

Mon avis :


Dans La sirène d'Ouessant, l'auteur fait revivre le mythe des Morganes, des créatures légendaires à la beauté exceptionnelle, tout en reconstituant de façon très réaliste le quotidien des habitants d'Ouessant dans les années 1930, une île encore très isolée du continent et de ses progrès.
 
Bientôt l'atmosphère devient oppressante, presque insupportable, à force de vivre en vase clos dans des conditions très difficiles (isolement, climat, hostilité des voisins...) au point que je me suis demandée à plusieurs reprises pourquoi les ouessantines restaient vivre sur ce lopin de terre inhospitalier, tandis que leurs maris prenaient la mer pour des mois et des mois. Mais je suppose qu'on n'explique pas l'attachement à sa terre natale...

Le personnage de Mariannick m'a mise vraiment mal à l'aise, non pas à cause de son handicap, mais à cause de tout ce qu'elle subit sous prétexte qu'elle est trisomique, depuis les railleries et les insultes jusqu'aux pires violences physiques, comme si elle était moins humaine que les autres...

 Encore une fois, Edouard Brasey nous entraîne dans une Bretagne magnifiquement racontée malgré son âpreté, en même temps que dans un récit dont le suspense monte crescendo jusqu'aux dernières pages...



NB : Le roman s'ouvre sur la disparition en mer d'un marin et la cérémonie de la proella célébrée pour que son âme repose en paix, ce qui m'a tout de suite rappelé un petit livre lu il y a quelques mois, La navigation des molénais dans l'autre monde, qui parle de la broella une tradition un peu similaire de l'île de Molènes...

________________________________________________

lundi 16 novembre 2015

Le roi disait que j'étais diable - Clara DUPONT-MONOD

Pourquoi je le lis :


Aliénor d'Aquitaine fait partie des personnages féminins les plus fascinants de l'histoire de France. Je l'ai déjà rencontrée quelques fois au fil de mes lectures, notamment dans Le lit d'Alienor de Mireille Calmel, un roman que j'avais beaucoup aimé

Et l'article sur le blog Les lectures d'Antigone n'a fait que renforcer mon envie de lire Le roi disait que j'étais diable...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Depuis le XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine a sa légende. On l’a décrite libre, sorcière, conquérante : « le roi disait que j’étais diable », selon la formule de l’évêque de Tournai…
 
Clara Dupont-Monod reprend cette figure mythique et invente ses premières années comme reine de France, aux côtés de Louis VII. 
 
Leurs voix alternent pour dessiner le portrait poignant d’une Aliénor ambitieuse, fragile, et le roman d’un amour impossible.
 
Des noces royales à la seconde croisade, du chant des troubadours au fracas des armes, émerge un Moyen Age lumineux, qui prépare sa mue.

_____

 

Mon avis :


Dans Le roi disait que j'étais diable, on assiste à un véritable dialogue de sourds entre Aliénor d'Aquitaine et Louis VII. En découvrant tour à tour les pensées de l'un et de l'autre, on se rend très vite compte qu'ils sont, dès le départ, dans la plus totale incapacité de s'entendre même s'il leur arrive d'entrevoir fugacement le point de vue de l'autre.

A travers ces monologues intérieurs menés en parallèle, Clara Dupont-Monod restitue très bien le fossé qui sépare les deux époux, tant à cause de leur éducation ou leur culture que de leur personnalité. Aliénor d'Aquitaine et Louis VII incarnent deux visions diamétralement opposées du pouvoir royal, deux visions qui ne peuvent coexister sans que l'un n'y sacrifie son âme.

Malgré les qualités indéniables du roman (sujet intéressant, style agréable, forme originale), je n'ai pas été happée par le récit comme je l'espérais. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé Le roi disait que j'étais diable, mais je suis un peu déçue de ne pas l'avoir aimé davantage. Il y a comme cela des romans dont on attend beaucoup mais qui finalement ne vous touchent pas...

________________________________________________

samedi 14 novembre 2015

La belle de Wolff Mountain - Janice MAYNARD

Pourquoi je le lis :


Cette fois encore, j'ai succombé à une offre promotionnelle d'Harlequin qui offre régulièrement des livres pour faire découvrir leurs collections.

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


"Je vais vous emmener à Wolff Mountain."
 
Bien que blessée à la suite d'un accident, Gillian aurait reconnu la voix de Devlyn Wolff entre mille. Hélas, celui qui a brisé son cour d'enfant, et qui ne semble avoir gardé aucun souvenir de leur rencontre passée, exerce toujours un étrange pouvoir sur elle.
Est-ce dû à la sensualité irrésistible qui émane de lui, à son regard intense, à son sourire dévastateur ? Quoi qu'il en soit, et parce qu'elle est contrainte de le suivre dans son château, en pleine nuit, Gillian reste sur ses gardes. Cet homme est un séducteur, et elle a tout intérêt à se tenir aussi éloignée de lui que possible.

_____

 

Mon avis :


Mes critiques sur les romans Harlequin sont comme les intrigues des ces romans : répétitives.
 
Et ce n'est pas cette fois que cela va changer, car La belle de Wolff Mountain reprend exactement tous les codes de la collection, sans la moindre surprise. D'ailleurs, on retrouve aussi des personnages stéréotypés et des revirements de situations assez inexplicables qui mènent au happy-end de rigueur.

N'empêche que c'est rassurant cette constance qui vous assure une lecture sans prise de tête, ni déception (quand on attend peu...), parfaite pour se vider la tête pendant quelques heures...

________________________________________________

vendredi 13 novembre 2015

La blancheur qu'on croyait éternelle - Virginie CARTON

Pourquoi je le lis :


C'est d'abord le titre qui a attiré mon attention (une de mes chansons préférées de Souchon, L'amour à la machine) et puis la quatrième de couverture m'a plu...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Mathilde aimerait bien devenir chocolatière mais elle est trop diplômée pour ça. Elle ne sort pas beaucoup et n'aime pas se déguiser. Ce qu'elle préfère, c'est regarder le concours de Miss France à la télé en mangeant des palets bretons trempés dans du lait. Quand elle avait sept ans, Mathilde a été traumatisée par la mort de Romy Schneider. A trente-quatre ans, elle pense encore à Julien, et Eléonore, sa meilleure amie, est décidée à lui trouver un bon parti.
 
Lucien est pédiatre, il aime les films avec Jean-Louis Trintignant, et Deauville. Il n'aime pas tellement danser. Ça remonte à son enfance, à l'époque des premières boums ratées. Chaque année, au Nouvel An, il envoie une carte de vœux à ses parents. À trente-cinq ans, il est célibataire. Il aimerait bien que ça change. Mais il n'est pas très à l'aise avec les SMS, alors c'est pas gagné.
 
Mathilde et Lucien habitent le même immeuble mais ne le savent pas.

Un jour, le nouveau voisin les invite à sa soirée déguisée. La Blancheur qu'on croyait éternelle est l'histoire de deux solitudes, deux sentimentaux perdus dans un monde plus vraiment sentimental.

_____

 

Mon avis :


J'ai adoré ce joli roman et ses deux personnages qui ont du mal à trouver leur place, même dans leur propre vie. Je les ai trouvés d'autant plus touchants qu'ils sont en décalage avec leur entourage et qu'ils en ont conscience et en souffrent car ils sont incapables de changer leur nature profonde malgré quelques tentatives rarement heureuses.

Ce roman, c'est aussi une grosse bouffée de nostalgie (et peut-être plus particulièrement pour moi qui suis de la même génération que Lucien et Mathilde, les personnages principaux de La blancheur qu'on croyait éternelle.) En effet, le récit est émaillé de références à la culture des années 1970-1980  et les personnages mêmes de Lucien et Mathilde apparaissent comme des "rescapés" d'une autre époque, sans internet, ni réseaux sociaux.
 

La blancheur qu'on croyait éternelle rend également hommage au cinéma et à la musique, et pas seulement à travers son titre (d'ailleurs Alain Souchon a un petit rôle dans le roman...). Certains passages font échos à des paroles de chansons ou à des scènes de films cultes et la narration des chapitres évoquant la biographie de Mathilde et Lucien rappelle fortement la voix off d'Amélie Poulain. On retrouve même des bonus à la fin du livre, comme pour un DVD, et j'ai trouvé particulièrement amusantes les interventions des personnages secondaires qui donnent après coup leur opinion sur la rencontre de Mathilde et Lucien.

J'ai également beaucoup aimé la plume de Virginie Carton qui dose subtilement humour, nostalgie et tendresse pour nous offrir un roman très touchant.

________________________________________________

jeudi 12 novembre 2015

Le Guépard - Giuseppe TOMASI DI LAMPEDUSA

Pourquoi je le lis :


Il y a un moment que j'avais envie de lire ce classique de la littérature italienne
D'ailleurs j'attendais d'avoir lu le roman pour regarder le film qui attend sur une de mes étagères...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Le Guépard est avant tout l'histoire d'un homme, Don Fabrizio, l'imposant prince de Salina aux yeux clairs et à la toison couleur de miel, qui trouve refuge dans son observatoire pour s'élever au-dessus des querelles et converser avec les étoiles. 
Nous sommes en 1860, Garibaldi vient de débarquer à Palerme, le vent révolutionnaire du Risorgimento agite la Sicile. Don Fabrizio voit se défaire la rigueur de l'ordre ancien et assiste impassible à la ruine de sa classe. Lucide et désenchanté, il s'incline devant la force nouvelle qu'incarne son cher neveu, l'impétueux Tancredi, et c'est avec courtoisie, non sans humour, qu'il demande pour lui la main de la belle Angelica Sedara, fille de don Calogero dont le grand-père ne savait ni lire ni écrire.

_____

 

Mon avis :



Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. Je me suis interrompue dans ma lecture à la fin de la première partie car le texte était trop politique et méditatif pour moi à une période où j'ai envie de choses plus simples, plus légères...

Je retenterai sûrement ma chance plus tard...

________________________________________________

Le rideau levé ou l'éducation de Laure - MIRABEAU

Pourquoi je le lis :


Ce titre, comme beaucoup d'autres classiques du genre, apparaissait dans La fille qui dévorait les livres de Sacha Black que je viens de lire et j'étais curieuse de découvrir le philosophe de la Révolution Française sous un autre jour...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Mirabeau, corédacteur de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, n'en oublie pas pour autant les plaisirs de la femme. Dans ce roman, il lève le rideau et le voile sur l'éducation sexuelle de la jeune Laure. Le précepte essentiel de son mentor est qu'à partir du moment où tous les actes sont consentis et source de volupté aucun ne peut être considéré comme immoral. Laure multiplie donc les rencontres et les expériences sans éprouver le moindre sentiment de culpabilité ni la moindre honte. 
Et comme il n'est de meilleur plaisir que celui partagé, le récit de cet éveil aux délices de la chair, sous la forme d'un manuscrit, est adressé par une femme à son amant, dont elle se trouve provisoirement séparée, dans l'attente de leurs retrouvailles et d'une relecture commune du texte. Ah ! la coquine mise en abyme !

_____

 

Mon avis :


Une lecture émoustillante, où Mirabeau mêle érotisme et philosophie pour mettre en garde contre les excès et prôner les vertus de l'éducation, y compris (ou surtout) dans le domaine des plaisirs sexuels.

________________________________________________

mercredi 11 novembre 2015

Soie - Alessandro BARICCO

Pourquoi je le lis :


J'avais envie de lire ce roman depuis longtemps : dépaysement, grandes passions et critiques plus qu'élogieuses s'il y avait encore besoin de me convaincre...

Je m'étais donc fait offrir le livre de poche (ci-contre) à Noël dernier et il attendait depuis dans ma pal que je prenne finalement le temps de le lire...  Et puis je suis tombée à la bibliothèque sur la version superbement illustrée par Rébecca Dautremer (couverture ci-dessous) et je n'ai pas pu résister...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :



Version poche : 
Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour entreprend quatre expéditions au Japon pour acheter des œufs sains. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable.



Version illustrée :
Une rencontre poétique et audacieuse autour de l'un des romans contemporains les plus élégants Soie, c'est une histoire. Elle commence avec un homme qui traverse le monde et finit au bord d'un lac silencieux. L'homme s'appelle Joncour. Le lac, on ne sait pas. On pourrait dire que c'est une histoire d'amour. Mais si c'était seulement ça, ça ne vaudrait pas la peine de la raconter. Illustrer Soie, c'est mettre une image sur le visage de Joncour mais pas sur celui de la mystérieuse inconnue, là-bas, au Japon.
 
Ni sur le lac. C'est mettre des images sur un ver à soie long d'un kilomètre, une cigarette qui parcourt le monde, une folle scène d'amour, Flaubert, un éléphant et un catalogue d'objets rescapés d'un incendie. C'est mettre une image sur la fidélité envolée, l'amour en silence, les désirs et les souffrances. Des images partout qui re-racontent, à leur manière, une magnifique histoire.

_____

 

Mon avis :



Malgré la brièveté du roman, j'ai beaucoup aimé cette belle histoire d'amour auréolée de mystère.

Le style épuré et poétique d'Alessandro Baricco m'a beaucoup plu, tout comme ces quelques passages qui, tels des refrains scandant le rythme d'une comptine, sont répétés à plusieurs reprises au fil du récit (par exemple les trajets des voyages entre la France et le Japon).
 
Le personnage d'Hervé Joncour, partagé entre deux amours, est très touchant ; d'autant plus qu'on en apprend très peu sur lui et encore moins sur les deux femmes qu'il aime. Le voile de mystère qui enrobe toute l'histoire contribue pour beaucoup à son charme aux doux effluves de zen japonais.

Et les illustrations de Rébecca Dautremer, pleines de douceur et de mélancolie (avec une touche d'humour aussi), ajoutent encore à la poésie d'un texte très sensuel.

Un très bon moment...

________________________________________________

mardi 10 novembre 2015

La fille qui dévorait les livres - Sacha BLACK

Pourquoi je le lis :


A cause du titre...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


C’est la fin de l’été à Paris. Camille se remet d’une rupture amoureuse en noyant sa déprime dans une boulimie de lecture. Le jour où elle découvre un livre érotique au jardin du Luxembourg, elle bascule dans une étrange aventure. Qui dépose des livres érotiques à son intention? Pourquoi sont-ils annotés ? Quel message veut-on à lui transmettre ? Qui mène la danse ? Son ex ? Jérémie le bel éphèbe ? Guillaume le hacker ? Camille qui échafaude les hypothèses les plus saugrenues, va finir par le découvrir à ses dépens. Et si c’était à son avantage ?

_____

 

Mon avis :


Malgré une bonne idée de départ, à la fois amusante et originale, La fille qui dévorait les livres ne m'a pas convaincue du tout.

Pour commencer le livre en lui-même est assez décevant : il reste des coquilles (ou des fautes d'orthographe et de conjugaison assez énormes ?) et la mise en page n'est pas soignée, avec par exemple de nombreux ratés dans la justification des paragraphes...

De même que la forme, le fond n'était pas à la hauteur de ce que j'espérais. Le style de Sacha Black n'est pas mauvais, mais il n'est pas non plus très agréable à lire ; et puis le rythme est inégal, les personnages traités superficiellement, l'intrigue pas vraiment aboutie, etc. Le roman aurait sûrement mérité d'être davantage retravaillé à tous points de vue...

La fille qui dévorait les livres est donc une comédie romantique sympathique et légère mais loin d'être inoubliable, sauf peut-être pour la liste de lectures que l'auteur nous propose au fil des pages, tel un guide pour découvrir la littérature érotique à travers des œuvres classiques et des textes contemporains. J'ai d'ailleurs cédé à la curiosité avec Le rideau levé de Mirabeau...

________________________________________________

lundi 9 novembre 2015

La saga de Crosslyn Rise - Barbara DELINSKY

Pourquoi je le lis :


Il y a peu, j'ai passé un moment très agréable avec Le vignoble. Je continue donc à explorer l'univers de Barbara Delinsky...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Lorsqu'elle hérite de Crosslyn Rise, Jessica est à la fois ravie et désemparée. Comment en effet, avec son salaire d'enseignante, entretenir cette luxueuse demeure coloniale, dans sa famille depuis des décennies ? Sur le conseil d'un ami, elle accepte l'aide d'un architecte pour rénover le domaine. Mais quelle n'est pas sa surprise de voir se présenter Carter Malloy, l'ancien fils du jardinier de ses parents. L'adolescent arrogant dont elle garde un souvenir amer est devenu un brillant architecte, prêt à tenter l'aventure avec toute son équipe...
 -
Décoratrice à Crosslyn Rise, Christine Gilette a tout pour être heureuse. Du moins le croit-elle, jusqu'à sa rencontre avec Mark Lowe, l'entrepreneur chargé des travaux du domaine. Car, si leur premier face-à-face est pour le moins tumultueux, Mark éveille bientôt en elle un nouveau désir: l'envie d'être pour lui une femme ardente et passionnée...  -
 -
Quant à Nina Stone, si elle a investi dans le projet de Crosslyn Rise, c'est dans l'espoir de créer sa propre agence immobilière et d'accéder enfin à l'indépendance dont elle rêve depuis des années. Mais un imprévu menace de tout gâcher. Un imprévu nommé John Swayer, qui prétend la séduire et la détourner de ses ambitions...

_____

 

Mon avis :


Grosse déception...

Ayant passé dernièrement un bon moment avec Le vignoble, j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque juste parce qu'il s'agissait d'un roman de Barbara Delinsky que je n'avais pas encore lu et je n'ai pas fait attention au reste. Or le reste, c'est parfois l'essentiel... En effet, je me suis retrouvée avec un roman Harlequin, avec une intrigue plus que formatée, des personnages sans subtilité et même un style assez insipide par rapport à ce que j'ai pu lire de cet auteur précédemment.

En fait de saga, il s'agit plutôt de trois romans tout à fait indépendants les uns des autres regroupés en un seul livre. C'est vrai que la conversion d'une grande propriété familiale en résidence de standing sert de fil rouge aux trois histoires, mais c'est à peu près tout ce qu'il y a de commun entre les trois textes. En effet, les personnages "principaux" ne sont pas les mêmes dans les trois histoires et les protagonistes des premiers récits n'apparaissant plus que comme de pâles figurants dans les suivants. Malgré des scénarios très prévisibles qui ne m'ont pas passionnée du tout, j'ai quand même préféré la troisième histoire, car les deux "héros" ont des caractères plus affirmés (et la jeune femme ne passe pas son temps à fondre en larmes...).

J'ai donc été déçue par cette lecture, mais cela ne m'empêchera pas de retenter un jour ma chance avec les romans de Barbara Delinsky ; je ferai juste très attention à éviter les Harlequin.

________________________________________________

vendredi 6 novembre 2015

Une femme simple - Cédric MORGAN

Pourquoi je le lis :


C'est un article de Christine Bini sur le blog La lectrice à l’œuvre de qui m'a fait découvrir ce roman

Et comme l'histoire se déroule en Bretagne...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


C'est l'histoire d'une géante qui vécut en Bretagne au XIXe siècle. Sa taille et sa force exceptionnelles troublaient ceux qui la côtoyaient. "Passeuse" héroïque, elle transportait dans sa barque passagers, animaux et marchandises et sauva plusieurs vies de la noyade. Une femme simple et mystérieuse qui n'a guère livré ses secrets. Ce roman conte ce qu'aurait pu être sa vie. Et sa vérité.

_____

 

Mon avis :


J'ai beaucoup aimé ce roman qui est à la fois le portrait d'une femme hors norme (mais bien de son époque) et un tableau richement détaillé de la Bretagne rurale du XIXème siècle.

Une femme simple est d'autant plus touchant que Jeanne Le Mithouard, batelière-passagère, a effectivement vécu sur la presqu'île de Rhuys entre 1778 et 1842. L'auteur nous propose ici une version romancée de sa vie dont il ne reste que très peu de traces, mais j'ai trouvé qu'il avait reconstitué son existence avec talent, ancrant cette géante dans des paysages et une société qui sonnent très vrais grâce aux nombreux détails qui émaillent le texte.

Ce roman aura aussi été l'occasion de découvrir Cédric Morgan, un auteur que je ne connaissais pas mais que j'aurai plaisir à suivre à l'avenir. J'ai trouvé son style très agréable, avec une écriture toute en simplicité, très évocatrice...

________________________________________________

jeudi 5 novembre 2015

Boomerang - Tatiana de ROSNAY

Pourquoi je le lis :


C'est une relecture...

Je suis allée voir le film (avec Laurent Lafitte, Audrey Dana et Mélanie Laurent dans les rôles principaux) il y a une dizaine de jours. J'ai beaucoup aimé, au point d'avoir envie de me replonger dans le roman qui m'avait fait découvrir Tatiana de Rosnay en 2010.

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Sa sœur était sur le point de lui révéler un secret... et c'est l'accident. Elle est grièvement blessée. Seul, l'angoisse au ventre, alors qu'il attend qu'elle sorte du bloc opératoire, Antoine fait le bilan de son existence: sa femme l'a quitté, ses ados lui échappent, son métier l'ennuie et son vieux père le tyrannise. Comment en est-il arrivé là? Et surtout, quelle terrible confidence sa cadette s'apprêtait-elle à lui faire?
 
Rattrapé par le passé, Antoine Rey vacille. Angèle, une affriolante embaumeuse, lui apportera une aide inattendue dans sa recherche de la vérité.
 
Entre suspense, comédie et émotion, Boomerang brosse le portrait d'un homme bouleversant, qui nous fait rire et nous serre le cœur.

_____

 

Mon avis :


En regardant le film, je m'étais rendue compte que je n'avais plus que de très vagues souvenirs du roman de Tatiana de Rosnay que j'avais pourtant beaucoup aimé. Cependant j'ai réalisé en relisant le livre que je ne risquais pas de retrouver mes souvenirs en voyant l'histoire se dérouler à l'écran puisque le film est adapté très, très librement du livre (ce qui n'empêche que j'ai aimé les deux...).

Comme lors de ma première lecture, j'ai particulièrement apprécié le style de Tatiana de Rosnay qui évoque ici avec beaucoup de délicatesse et de justesse des sujets comme le deuil, les difficultés à communiquer avec sa propre famille, la solitude face aux problèmes, etc.

L'écriture de Tatiana de Rosnay nous fait si bien entrer dans les pensées de son personnage principal, Antoine, qu'on en oublie que l'auteur est une femme pour se laisser prendre dans les tourments d'un quadragénaire qui n'est heureux ni dans sa vie professionnelle, ni dans sa vie privée et qui, pour essayer de combler un vide, se lance sur les traces de sa mère décédée alors qu'il était enfant, au risque de briser le fragile équilibre sur lequel repose son existence.

Malgré la tristesse émanant du récit, j'ai beaucoup aimé Boomerang.

________________________________________________

Le cœur d'Angeliki - Victoria HISLOP

Pourquoi je le lis :


Victoria Hislop offrait cette nouvelle à ses lecteurs (en téléchargement gratuit sur tous les sites de librairie en ligne) et comme j'aime beaucoup ce qu'écrit cet auteur, je n'ai pas hésité...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Une nouvelle aussi délicieuse que les gâteaux de sa jeune héroïne... Le récit émouvant d'un éveil à l'amour.
À vingt-neuf ans, Angeliki n'est toujours pas mariée, contrairement aux autres jeunes filles de son village – ce qui agace prodigieusement sa mère. Dans le zacharoplasteion familial, les deux femmes pétrissent le pain et préparent de délicieux biscuits de carême, des brioches de Pâques, des beignets au miel... Plus jolie que toutes les autres jeunes filles, plus douce qu'un baklava, Angeliki a de surcroît le talent merveilleux de créer de délicats animaux en pâte d'amande. Pourtant, elle s'obstine à repousser toutes les avances qu'on lui fait.

Le cœur d'Angeliki se réveillera-t-il un jour ?

_____

 

Mon avis :


Cette nouvelle d'une douzaine de pages est bien évidemment trop courte pour me plaire vraiment, mais j'ai bien aimé retrouvé la plume de Victoria Hislop qui nous propose le portrait d'une jeune femme pas comme les autres, qui refuse de renoncer à ses idéaux pour se marier comme toutes ses amies et cousines. J'ai aussi été touchée par cette rencontre qui pourrait paraître anodine mais qui change tout finalement.

Le cœur d'Angeliki aura donc été une petite lecture très agréable...

________________________________________________

lundi 2 novembre 2015

Confidences au bord de l'eau - Kristan HIGGINS

Pourquoi je le lis :


Parce que c'est un Kristan Higgins et qu'à chaque fois je passe un très bon moment avec ses livres qui sont toujours drôles et romantiques...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Parker Welles apprend avec stupéfaction que son père a tout simplement dilapidé la fortune familiale ! Elle n'a d'autre choix que de quitter l'immense résidence qu'elle occupait seule avec son fils Nicky.

Elle se réfugie dans la bicoque délabrée qu'elle possède encore dans le Maine, au bord de la mer. Elle doit vite la restaurer pour la rendre vivable avant le retour de Nicky, en vacances chez son père. Hélas, une princesse de Rhode Island ne sait rien faire de ses dix doigts.
 
James Cahill, le bras droit de son père, lui propose son aide. Elle refuse tout net. Elle le déteste.
 
Mais ?
 
James n'a pas dit son dernier mot.

_____

 

Mon avis :


J'ai beaucoup aimé ce roman et plus encore son héroïne, Parker, une jeune femme attachante dans son rôle de pauvre petite fille riche qui voit son univers s'écrouler lorsque son père est emprisonné après avoir dilapidé la fortune familiale.
Malgré quelques scènes très cocasses (dont une avec une souris particulièrement inquisitrice) et des personnages secondaires excentriques, j'ai trouvé que Kristan Higgins insistait moins sur l'aspect "comédie" que dans ses autres livres, privilégiant la romance toute en légèreté (mais non sans aléas) entre James et Parker, deux personnages plus complexes et vulnérables qu'ils ne le laissent voir.
Confidences au bord de l'eau nous permet aussi de retrouver les héros de Tout sauf le grand amour et de L'homme idéal... ou presque qui interviennent ici comme personnages secondaires. Quel plaisir de découvrir ce qu'ils deviennent, surtout pour Maggie et Malone (ah, Malone, mon préféré, je crois, parmi les héros de Kristan Higgins, pourtant tous plus séduisants les uns que les autres) car le dénouement de L'homme idéal... ou presque m'avait un peu laissée sur ma faim...
Une fois encore, je n'ai qu'un reproche à formuler : le roman est trop court ! J'aurais voulu rester encore un peu à Gideon's Cove...

________________________________________________