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samedi 18 novembre 2017

Ceux de Ker-Askol - Hervé JAOUEN

Pourquoi je le lis :

 
C'est un cadeau d'anniversaire qui date déjà de quelques années. Un cadeau tellement bien trouvé que j'en avais déjà un exemplaire d'une autre édition dans ma bibliothèque. Mais c'est l'intention qui compte...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Ceux de Ker-Askol raconte le destin tragique d’une jeune Bretonne, Maï-Yann, au début du XXe siècle. Encore enfant, elle a été séparée de sa sœur Jabel et conduite dans un couvent de Haute-Savoie. À l’âge du noviciat, un homme abuse de sa naïveté. Pour étouffer le scandale, les religieuses la renvoient en Bretagne, dans un hameau perdu, et scellent sa vie à celle d’un vieux garçon, mi-paysan mi-bedeau, autre âme en peine qui n’est pas le mari que Maï-Yann espérait.

Dans les terres isolées de Ker-Askol, marquées par les saisons et le travail de la terre, le petit Martial va grandir "comme une bête sauvage, dans l’innocence de ses origines et dans l’ignorance de la folie de sa mère…".

Hervé Jaouen dépeint un monde en vase clos, où la religion exerce son emprise sur les esprits simples. Il ressuscite le passé, pas si lointain, d’un couple frappé de malédiction, dans une Bretagne impressionnante de réalisme. Un grand roman, sombre et digne, servi par une admirable écriture.

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Mon avis :


Ceux de Ker-Askol m'a beaucoup plu malgré le côté un peu sombre de l'histoire de Maï-Yann.
 
Maï-Yann, le personnage principal, c'est la sœur de Jabel, l'héroïne des Filles de Roz-Kelenn, que j'ai lu il y a bientôt dix ans et que j'avais beaucoup aimé (c'est bien pour cela que j'ai acheté Ceux de Ker-Askol, même s'il est resté un certain temps dans ma pal). Comme dans Les filles de Roz-Kelenn, on suit le destin d'une jeune orpheline et de sa descendance dans la Bretagne du début du vingtième siècle, mais cette fois la jeune fille n'a aucune prise (ou si peu) sur ce qui lui arrive. Prise en charge par des religieuses alors qu'elle est encore enfant, celles-ci lui choisissent un mari quand Maï-Yann se retrouve enceinte, scellant son destin et celui de son fils à naître.

Dans Ceux de Ker-Askol, on est loin du folklore et du passé idéalisé qui servent trop souvent de toile de fond aux "romans du terroir" : d'une plume sans compromis émaillée d'expressions bretonnes, Hervé Jaouen nous dépeint une vie rurale âpre, faite de bons et de mauvais moments, dans un petit village reculé du Finistère. Cela donne une lecture très prenante que j'ai beaucoup aimée.

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dimanche 9 novembre 2014

Que ma terre demeure - Hervé JAOUEN

Pourquoi je le lis :


Je relis ce roman qui a été un énorme coup de cœur lorsque je l'ai lu la premre fois en 2005. Le texte m'évoquait tellement de souvenirs d'enfance...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Pays de Cornouaille, Finistère.
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Restée veuve après tout juste trois années de mariage, Anna reprend à son nom la ferme de Menez Glaz avec l'aide de son beau-père, Tad Kermorvan, mémoire vivante d'une génération de vrais cultivateurs respectueux de la nature. Les semailles d'Anna finiront-elles par lever, malgré les convoitises d'un chef du lobby porcin en quête de territoires où épandre son lisier, la fuite en avant d'un système productiviste qu'on veut lui imposer, les jalousies et les rancœurs familiales, les amours impossibles et l'angoisse lancinante, pour une fille née de père inconnu, de découvrir un jour qu'elle doit la vie à un être méprisable ?
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Hommage à la Bretagne rurale des parents et des aïeux de l'auteur, Que ma terre demeure est aussi le plaidoyer sans concession qu'attendait une région souillée par les excès de l'agriculture intensive.

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Mon avis :


J'ai adoré ce roman.

Tout d'abord parce qu'il touche mon côté nostalgique, réveillant un tas de souvenirs d'enfance. Par exemple, le menu du déjeuner du dimanche décrit dans le roman est le même que celui que nous servait ma grand-mère lors des réunions de famille lorsque j'étais petite fille. Et c'est la même chose chose pour tout un tas d'éléments du récit. De la même façon, les expressions en breton le texte dont est truffé (mais rien d'insurmontable pour un néophyte) me sont très familières, car même si je ne parle pas breton, je l'ai entendu parler par mes grands-mères, arrière grand-mère et, dans une moindre mesure, mes parents.

C'est donc un roman qui me touche en plein cœur, mais au-delà de l'agréable nostalgie que suscite cette histoire, Hervé Jaouen nous livre une profonde réflexion sur le monde agricole breton en mutation et sur la société de façon plus générale. L'auteur ne mentionne aucune date précise dans le roman et j'ai eu l'impression qu'il avait "condensé" les années pour mieux illustrer son propos. En effet, Hervé Jaouen dresse ici un sévère réquisitoire contre l'agriculture intensive qui défigure, détruit la Bretagne, ses paysages, sa faune, sa flore... Mais l'auteur s'en prend encore plus violemment aux lobbies, industriels et politiques qui "exploitent" les agriculteurs, les manipulant à coup de belles promesses, de législations, d'indemnisations, de subventions...
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Que ma terre demeure a été publié en 2001, mais le sujet est toujours d'actualité : mercredi dernier, j'ai passé une bonne partie de l'après-midi à surveiller depuis mon bureau les fumées des pneus incendiés à Brézillet par des agriculteurs en colère qui n'en peuvent plus de la "sur-administration", d'un travail qui leur permet à peine de subsister...

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dimanche 17 février 2013

Dans l'œil du schizo - Hervé JAOUEN

Pourquoi je le lis :


J'aime beaucoup ce qu'écrit Hervé Jaouen, qu'il s'agisse de romans régionaux, de chroniques sociales ou de romans historiques.

Parmi ses nombreuses publications, j'ai lu (et aimé à chaque fois) :
  • Que ma terre demeure
  • L’adieu au Connemara
  • Au-dessous du calvaire
  • Le testament des McGovern
  • Les filles de Roz Kelenn
  • Les ciels de la baie d'Audierne
Et ceux-ci attendent sur les rayons de ma bibliothèque que je prenne le temps...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Brillant diplômé d'une école de commerce, Jean-Luc Gouézec se voyait déjà à la tête d'une multinationale... Le jour où il perd son boulot, il part en vrille. Incapable de supporter l'échec, il sombre peu à peu dans la paranoïa. Craignant pour sa vie et celle de leurs enfants, Delphine, sa femme, se résout à le faire interner. Trop tard. La spirale infernale de la dérive meurtrière est amorcée. Commence alors, dans les monts d'Arrée, une terrible chasse à l'homme, jonchée de victimes, qui s'achèvera par un ultime combat entre le tueur halluciné et ses démons, des animaux terrifiants dont il s'imagine être la proie.

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Mon avis :


Le roman est très bien écrit, dans un style âpre, plein d'ironie.

On n'a pas de mal à imaginer qu'un malade mental agisse ainsi. Cela semble beaucoup trop possible pour ne pas être dérangeant : cela rappelle des faits divers dont on entend parler aux infos et pour lesquels ont se dit "comment ils peuvent laisser ça arriver ?"

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jeudi 1 janvier 1970

Ceux de Menglazeg - Hervé JAOUEN

Pourquoi je le lis :


Parce que c'est la suite de Ceux de Ker-Askol et surtout parce que j'aime beaucoup ce qu'écrit Hervé Jaouen.

Parmi ses nombreuses publications, j'ai lu (et aimé à chaque fois) :
Et ceux-ci attendent sur les rayons de ma bibliothèque que je prenne le temps...

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En résumé (quatrième de couverture) :


1982, au hameau de Menglazeg, au cœur des montagnes Noires de Cornouaille. En rentrant du travail, Sylviane, dix-huit ans, croit apercevoir sous les remous de l'Aulne en crue le toit d'une voiture où pourraient se trouver, noyés, sa mère, son petit frère et sa petite sœur. Réalité atroce ou illusion suscitée par des remords confus que la jeune fille ne peut ni ne veut formuler ? Au cours de la nuit, la réponse va peu à peu émerger du passé, jusqu'à la révélation d'un secret de famille stupéfiant.

Dans ce quatrième volume de sa fresque bretonne commencée avec Les Filles de Roz-Kelenn, Hervé Jaouen réussit le tour de force d'associer un suspense digne des meilleurs ouvrages du genre à l'histoire des descendants de Ceux de Ker-Askol, dont Ceux de Menglazeg est la suite surprenante et magistrale.

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Mon avis :


à venir...

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Les sœurs Gwenan - Hervé JAOUEN

Pourquoi je le lis :


J'aime beaucoup ce qu'écrit Hervé Jaouen, qu'il s'agisse de romans régionaux, de chroniques sociales ou de romans historiques.

Parmi ses nombreuses publications, j'ai lu (et aimé à chaque fois) :
Et ceux-ci attendent sur les rayons de ma bibliothèque que je prenne le temps...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Dans le Cap-Sizun, entre Douarnenez et la pointe du Raz, les destins croisés de quatre filles de marin, tout au long du XXe siècle. Des petites filles éblouies par la figure du père, col-bleu de la Royale, héros des Dardanelles et rescapé de torpillages en mer Egée, quoi de plus légitime ? Devenues grandes, elles rêvent fatalement d'épouser un marin... Telles sont les quatre sœurs Gwenan : Joséphine, l'aventurière au cœur d'artichaut, sorte d'Iseut à la poursuite de son Tristan ; Germaine et Yvonne, inséparables et casanières ; la belle Marie-Morgane, l'imprévisible. Leurs amours tissent l'histoire d'une famille bretonne vouée à l'Océan, avec en contrepoint les arrivées en fanfare de l'oncle Donatien, un " terrien " du vignoble nantais, formidable m'as-tu-vu que tout oppose à son frère Joseph le marin.

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Mon avis :


à venir...

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