Pourquoi je le lis :
J'avais envie de lire ce roman, ou plutôt ce recueil de lettres, depuis un moment parce qu'il parle de livres...
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En résumé (quatrième de couverture) :
3 novembre 1949.
« Les livres me sont bien parvenus, le Stevenson est tellement beau qu'il fait honte à mes étagères bricolées avec des caisses à oranges, j'ai presque peur de manipuler ces pages en vélin crème, lisse et épais. Moi qui ai toujours eu l'habitude du papier trop blanc et des couvertures raides et cartonnées des livres américains, je ne savais pas que toucher un livre pouvait donner autant de joie. [...]
Pourriez-vous désormais traduire vos prix ? Même en américain, je ne suis pas très forte en calcul, alors maîtriser une arithmétique bilingue, ça tiendrait du miracle ! »
Par
un beau jour d'octobre 1949, Helene Hanff s'adresse depuis New York à
la librairie Marks & Co., sise 84, Charing Cross Road à Londres.
Passionnée, maniaque, un peu fauchée, extravagante, miss Hanff réclame à
Frank Doel les livres introuvables qui assouviront son insatiable soif
de découvertes. Vingt ans plus tard, ils s'écrivent toujours et la
familiarité a laissé place à l'intime, presque à l'amour.
Drôle et pleine de charme, cette correspondance est un petit joyau qui rappelle avec une délicatesse infinie toute la place que prennent, dans notre vie, les livres et les librairies. Livre inattendu et jamais traduit, 84, Charing Cross Road fait l'objet, depuis les années 1970, d'un véritable culte des deux côtés de l'Atlantique.
Drôle et pleine de charme, cette correspondance est un petit joyau qui rappelle avec une délicatesse infinie toute la place que prennent, dans notre vie, les livres et les librairies. Livre inattendu et jamais traduit, 84, Charing Cross Road fait l'objet, depuis les années 1970, d'un véritable culte des deux côtés de l'Atlantique.
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Mon avis :
J'ai dévoré (et adoré) ce petit recueil qui parle si bien de livres et de lecture.
Le dynamisme du récit repose essentiellement sur le contraste entre les lettres de l'auteure américaine, expansive, tour à tour exigeante, impertinente ou débordante de gratitude, et celles du libraire britannique, toujours très respectueux et sur la réserve.
Au fil des lettres, nous découvrons une femme dotée d'une forte personnalité, pleine d'humour, d'une grande générosité et très attachante, bien qu'elle se montre parfois extravagante et souvent exigeante.
En plus des échanges littéraires, les lettres nous donnent un aperçu de l'Angleterre de l'après-guerre avec le rationnement qui perdure.
Un très bon moment de lecture, quoique trop court...
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P.S.
: Malgré une licence en anglais et beaucoup d'intérêt pour la
littérature britannique, j'avoue n'avoir lu qu'un seul des livres
évoqués par Helene Hanff... Pour ma défense, contrairement à elle qui
n'apprécie pas la fiction, je ne lis presque que des romans. Nous sommes
cependant tombées d'accord sur Orgueil et Préjugés de Jane Austen : passionnant !
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