Pourquoi je le lis :
J'ai déjà lu ce roman il y a 15 ans ou plus et je me suis rendue 
compte que j'en gardais un souvenir assez flou, "pollué" par les 
différentes adaptations que j'ai vues au cinéma ou à la télévision.
Alors je le relis pour me rafraichir les idées.
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En résumé (la version longue pour une fois) :
I. L'Arrivée à Paris
1625, à Meung, 
d'Artagnan, cadet de Gascogne en route vers Paris pour entrer dans la 
compagnie des mousquetaires du roi Louis XIII, se faire humilier par 
deux inconnus, dont il ignore qu'ils sont agents du cardinal de 
Richelieu : le Comte de Rochefort et Milady de Winter. Rochefort lui 
dérobe la lettre de recommandation écrite par son père à l'intention de 
M. de Tréville, capitaine des mousquetaires du roi. À Paris, d'Artagnan 
se présente quand même à M. de Tréville, qui ne peut lui promettre une 
place dans sa compagnie. En sortant de l'hôtel, alors qu'il cherche à 
rattraper Rochefort, d'Artagnan provoque, bien malgré lui, les trois 
mousquetaires en duel, en heurtant l'épaule blessée d'Athos, en se 
prenant les pieds dans le manteau de Porthos et en ramassant un mouchoir
 compromettant d'Aramis.
Mais les duels sont interdits. Trop 
heureux de prendre en défaut les mousquetaires du roi, les gardes du 
cardinal interviennent alors que d'Artagnan s'apprête à croiser le fer. 
Les mousquetaires refusent de rendre les armes et d'Artagnan leur prête 
main-forte. Après un rude combat où les gardes du Cardinal sont défaits,
 les quatre jeunes gens se jurent amitié. Reçus par Louis XIII, 
d'Artagnan se voit offrir 40 pistoles de la main du roi ; il entre comme
 cadet dans la garde de M. des Essarts.
II. Les Ferrets de la reine
Le
 jeune homme s'éprend de Constance Bonacieux, lingère de la reine Anne 
d'Autriche, enlevée par Rochefort. La jeune femme, secourue par 
d'Artagnan, révèle à ce dernier que Richelieu cherche à compromettre la 
reine en dévoilant la relation amicale que celle-ci entretient avec le 
duc de Buckingham. La reine, par l'intermédiaire de Constance, envoie 
d'Artagnan à Londres récupérer les ferrets qu'elle a imprudemment 
offerts au duc. En effet, poussé par le cardinal, le roi a demandé à la 
reine de paraître avec ces ferrets au prochain Bal des Échevins. Pour 
être certain que la reine ne pourra obéir, Richelieu a chargé Milady de 
Winter de subtiliser deux des ferrets qui sont en possession de 
Buckingham. D'Artagnan part pour l'Angleterre avec ses compagnons et 
leurs laquais. Il laisse en chemin Porthos, aux prises avec un ivrogne, 
Aramis, blessé au bras, et enfin Athos, accusé d’être un faux-monnayeur.
 Il rejoint enfin l'Angleterre avec un laissez-passer volé au comte de 
Wardes (l'amant de Milady). Il voit le duc de Buckingham, qui accepte de
 lui donner les ferrets, et ordonne à son joaillier personnel de 
fabriquer deux autres ferrets pour remplacer ceux volés par Milady. 
D'Artagnan retourne à Paris juste à temps pour sauver la reine.
III. Le Siège de la Rochelle
Mais
 Constance disparaît, enlevée sur ordre de Richelieu qui s'est assuré de
 la neutralité de son mari. D'Artagnan se met en quête de ses amis avant
 de partir à sa recherche. Il retrouve Porthos blessé à la cheville et 
dans son orgueil, Aramis prêt à rentrer dans les ordres (ce dont il le 
dissuade grâce à une lettre de Mme de Chevreuse), et enfin Athos encore 
enfermé dans une cave à vin. Ils rentrent à Paris où M. de Tréville leur
 apprend qu'ils doivent se préparer à rejoindre le siège de la Rochelle.
 M. de Tréville annonce à d'Artagnan que le roi lui accordera une place 
chez les mousquetaires après le siège. Pendant ses préparatifs, 
d'Artagnan rencontre Milady et son beau-frère, Lord de Winter, qu'il 
provoque en duel. Vainqueur, d'Artagnan fait déjà grâce à Lord de Winter
 et obtient en échange une entrevue avec Milady, qu'il va courtiser. 
D'Artagnan obtient ses faveurs et découvre que son épaule est marquée au
 fer rouge d'une fleur de lys, signe infamant la désignant comme 
voleuse. Furieuse de se voir démasquée, Milady tente par deux fois de 
faire assassiner d'Artagnan.
À La Rochelle, Athos, Porthos et 
Aramis croisent le cardinal à la nuit tombante et acceptent de 
l'escorter jusqu'à une auberge. Intrigués, les mousquetaires s'attardent
 et découvrent qu'il attend Milady. Il la charge de tuer le duc de 
Buckingham et, en échange, il lui donnera un blanc-seing pour assassiner
 d'Artagnan sans risquer la Bastille. Athos reconnaît en Milady son 
épouse répudiée, Charlotte Backson, et lui dérobe le blanc-seing.
IV. La Fin de Milady
Pour
 échapper à la surveillance des agents du Cardinal, les mousquetaires 
tentent une action héroïque en allant défendre un bastion avancé où ils 
se retrouvent seuls sous le feu de l'ennemi avec Grimaud, un de leurs 
laquais ; une fois le gascon informé du danger qu'il court, ils décident
 d'écrire à Lord de Winter pour lui révéler la vérité sur Milady. 
Ensuite ils demanderont à la reine, par le biais de Mme de Chevreuse, où
 se trouve Constance Bonacieux. Leurs plans ainsi arrêtés dans le plus 
grand secret, les mousquetaires quittent le bastion et retournent au 
camp où ils sont accueillis en héros.
De retour en Angleterre, 
Milady est retenue prisonnière par son beau-frère. Elle séduit son 
geôlier, John Felton, le convainc d'assassiner le duc de Buckingham, et 
retourne en France. Là, elle se réfugie dans le couvent des Carmélites 
où se cache également Constance. Découvrant les liens entre la jeune 
femme et d'Artagnan, elle la tue en l'empoisonnant au moment même où 
d'Artagnan arrive en compagnie d'Athos, Porthos et Aramis. Aidés par 
lord de Winter et le bourreau de Lille — frères de deux anciennes 
victimes de Milady — les mousquetaires s'emparent de la meurtrière à 
Armentières et lui font un simulacre de procès. Le verdict est unanime :
 coupable, elle mérite la peine de mort et elle est décapitée. Les 
mousquetaires rentrent à Paris, où d'Artagnan est promu lieutenant des 
mousquetaires par le cardinal avec qui il se réconcilie. Il se bat en 
duel avec Rochefort et finit également par se réconcilier avec lui. 
Athos quitte la compagnie des mousquetaires pour aller vivre dans sa 
campagne natale, Porthos, pour devenir baron et épouser sa baronne 
devenue veuve et Aramis pour devenir prêtre chez les lazaristes.
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Mon avis :
J'ai choisi de mettre la version longue du résumé des Trois Mousquetaires,
 car en relisant le roman je me suis rendu compte que j'avais oublié des
 pans entiers de l'histoire, en particulier dans la seconde partie, 
celle qui est souvent oubliée ou modifiée dans les adaptations 
cinématographiques.
J'ai retrouvé avec plaisir tous les 
ingrédients indispensables à un bon roman de capes et d'épées : 
aventures, duels, héroïsme, code de l'honneur et romantisme, sans 
oublier une touche d'humour et une fin tragique. Et j'ai passé un 
excellent moment avec d'Artagnan et ses compagnons.
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