Pourquoi je le lis :
J'ai étudié The turn of the screw lorsque j'étais en fac d'anglais, il y a une vingtaine d'années, et je dois avouer que je n'avais pas vraiment aimé ce court roman à l'atmosphère pesante.
Par contre, le téléfilm avec Michelle Dockery et Dan Stevens m'a bien plu, au point de me donner envie de redécouvrir cette histoire mâtinée de fantastique...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Le huis clos d’une vieille demeure dans la campagne anglaise. Les lumières et les ombres d’un été basculant vers l’automne. Dans le parc, quatre silhouettes – l’intendante de la maison, deux enfants nimbés de toute la grâce de l’innocence, l’institutrice à qui les a confiés un tuteur désinvolte et lointain. Quatre... ou six ? Que sont Quint et Miss Jessel ? Les fantômes de serviteurs dépravés qui veulent attirer dans leurs rets les chérubins envoûtés ? Ou les fantasmes d’une jeune fille aux rêveries nourries de romanesque désuet ?
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Mon avis :
La seconde lecture du Tour d'écrou n'a pas été plus convaincante que la première : ce n'est définitivement pas un roman pour moi.
Le livre n'est pas très long, mais encore trop à mon goût car j'ai eu l'impression que l'auteur s'appesantissait trop sur certains aspects de son récits (les enfants si mignons, par exemple). La fin trop abrupte m'a aussi un peu laissé sur ma faim : j'aurais aimé en apprendre davantage sur les réactions des uns et des autres, y compris celles de l'héroïne, après le dénouement fatal.
Cependant je reconnais tout à fait le talent de Henry James à créer une atmosphère angoissante et à laisser planer beaucoup d’ambiguïtés quant à l'existence des fantômes ou à la santé mentale de l'institutrice...
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