Pourquoi je le lis :
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En résumé (quatrième de couverture) :
A Morlaix, la réouverture de la manufacture des tabacs, par Napoléon Ier donne un coup de fouet à la ville. Après les années de turbulences révolutionnaires, descendants de corsaires, marins, commerçants, ouvriers et paysans mordent dans la vie à pleines dents. Ainsi Charles Dirou devient-il contremaître et pompier à la manufacture, Joséphine Launay, papetière, ou Jean-Nicolas Bozec, notaire. Et Gabrielle, la belle et généreuse brodeuse aux doigts d'or, fait merveille dans l'atelier de roulage des cigares. La modernité est en route et, désormais, le chemin de fer traverse la ville sur son fameux viaduc.
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Mon avis :
J'ai moins apprécié ce deuxième tome car l'intrigue m'a paru trop touffue, presque brouillonne. En effet les personnage sont très (trop ?) nombreux et leurs liens évoluent très vite alors que les années défilent à toute allure, au point qu'on finit par en perdre ses repères.
Le rythme ne ralentit qu'au dernier tiers du livre, lorsqu'on aborde plus spécifiquement l'histoire de la fameuse Gabrielle du titre, comme si tout le reste du roman n'avait servi que d'introduction à cette dernière partie... J'ai davantage aimé ces chapitres, mais c'était un peu tard...
Comme dans , l'aspect historique est bien présent, le contexte politique et socio-économique ayant un impact déterminant sur le quotidien des personnages quelle que soit leur classe sociale. Par contre, la manufacture de tabac censée être au centre du récit n'apparaît plus dans le récit qu'en arrière-plan, de manière très épisodique (sauf dans le dernier tiers du roman, là encore).
Je termine donc la lecture de Les mains de Gabrielle légèrement déçue en espérant que le troisième tome de la série, Trois ronds de fumées, me plaira davantage...
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