Du bout des doigts - Sarah WATERS

Pourquoi je le lis :

J'ai découvert ce roman sur les blogs (notamment ici ou ici) et les différents avis m'ont donné envie de le lire à mon tour...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Londres, 1862. A la veille de ses dix-huit ans, Sue Trinder, l'orpheline de Lant Street, le quartier des voleurs, se voit proposer par un élégant, surnommé Gentleman, d'escroquer une riche héritière. Orpheline elle aussi, cette dernière est élevée dans un lugubre manoir par son oncle, collectionneur de livres d'un genre tout particulier. Dans cette atmosphère saturée de mystère et de passions souterraines, Sue devra déjouer les complots les plus délicieusement cruels, afin de devenir, avec le concours de la belle demoiselle de Briar, une légende parmi les cercles interlopes de la bibliophilie érotique.

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Mon avis :

Cette lecture aura été une déception et ce d'autant plus que le début du roman m'avait beaucoup plu.

J'ai bien aimé l'écriture de Sarah Waters qui rend très vivant le Londres des bas quartiers aussi bien que le quotidien morose dans le manoir isolé. Le décor planté, l'ambiance devient de plus en plus pesante et le suspense grimpe rapidement tandis qu'on comprend tout ne peut pas se passer comme prévu alors qu'on n'est même pas au tiers du roman...

Et en effet, arrive le retournement de situation (que j'avais subodoré, puis rejeté parce que cela me paraissait tellement impossible !). Et puis changement de point de vue et retour à la case départ, ou presque... puisque l'auteur nous raconte l'histoire à travers le regard de Maud. C'est intéressant, mais j'ai trouvé ce passage trop long car, même si ce procédé nous permet d'en apprendre beaucoup sur la personnalité de Maud, il ne s'y passe rien de fondamentalement nouveau pour le récit.


Sauf qu'une fois gagnée par l'ennui, je n'ai pas réussi à m'intéresser aux péripéties suivantes qui m'ont paru trop rocambolesques au point que j'ai préféré interrompre ma lecture à la page 470.


Je ne remets pas en question les qualités de ce roman, mais il n'est pas pour moi tout simplement...

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