Pourquoi je le lis :
Toujours mon faible pour les légendes arthuriennes....
En
plus cette fois c'est Mordred, le "méchant", qui est au centre du récit
ce qui est assez inhabituel me semble-t-il. C'est un personnage que je
trouve particulièrement émouvant depuis que je l'ai découvert à travers
la chanson Camlann interprétée par Bohinta sur le CD Excalibur (un extrait ici). Difficile de ne pas prendre en pitié celui qui semble condamné par avance à cause de sa naissance...
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En résumé (quatrième de couverture) :
La légende veut que Mordred, fruit des amours incestueuses d'Arthur et de sa sœur Morgause, soit un traître, un fou, un assassin. Mais ce que l'on appelle trahison ne serait-il pas un sacrifice ?
Alité
après une terrible blessure reçue lors d'une joute, Mordred rêve nuit
après nuit pour échapper à la douleur. Il rêve de la douceur de son
enfance enfuie, du fracas de ses premiers combats, de sa solitude au
sein des chevaliers. Et de ses nombreuses heures passées auprès
d'Arthur, du difficile apprentissage de son métier des armes et de
l'amour filial. Jusqu'à ce que le guérisseur parvienne à le soigner de
ses maux, et qu'il puisse enfin accomplir son destin.
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Mon avis :
J'ai beaucoup aimé l'écriture de Justine Niogret. Elle décrit des personnages très nuancés, loin des archétypes que sont devenus le Roi Arthur, Morgause (ou Morgane selon les versions) et Mordred, sans pour autant trahir LA légende telle que nous la connaissons tous plus ou moins.
Le roman se base sur le ressenti de Mordred, affaibli par la douleur et angoissé par la mort qui rôde. Justine Niogret donne une vision assez onirique d'épisodes marquants de sa vie plutôt qu'un récit linéaire. Le passé et le présent alternent et parfois se fondent tandis qu'on se laisse porter par le texte au fil des pensées de Mordred.
J'ai cependant été un
peu déconcertée par le dénouement qui m'a paru incongru vu ce qui était
écrit juste quelques pages plus tôt. J'ai dû rater quelque chose...
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