Entre mes mains le bonheur se faufile - Agnès MARTIN-LUGAND

Pourquoi je le lis :

Il y a un moment que je vois ce livre un peu partout et qu'il me fait très envie...

Et ce week-end, ce qui devait arriver arriva : j'ai fini par craquer...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Depuis l'enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l'aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n'ont toujours vu dans ses ambitions qu'un caprice : les chiffons, ce n'est pas "convenable". Et Iris, la mort dans l'âme, s'est résignée.
 

Aujourd'hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s'être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s'ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire...
 

Portrait d'une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.

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Mon avis :

Je viens de finir Entre mes mains le bonheur se faufile et je me sens partagée : j'ai bien aimé ce roman d'apprentissage mais certains aspects de l'histoire m'ont mise mal à l'aise.

J'ai beaucoup aimé voir Iris évoluer depuis son quotidien grisâtre d'épouse de médecin de province jusqu'à sa vie de couturière et styliste, épanouie et amoureuse. Plus encore, j'ai adoré suivre la relation entre Iris et Gabriel ; une relation qui prend forme lentement entre petits gestes, hésitations et reculs et qui m'a empêchée de refermer le roman avant d'être arrivée à la dernière page.

Par contre, le personnage de Marthe m'a mise mal à l'aise dès le début avec son attitude autoritaire et ambiguë, tout comme j'ai trouvé assez malsaine la façon dont l'héroïne se met systématiquement sous la coupe de personnes plus influentes, comme si elle était incapable de toute autonomie : d'abord son mari, puis Marthe et même à la fin, d'une certaine façon, Gabriel.

Dernière chose qui m'a laissée un peu mal à l'aise, c'est le dénouement en demi-teinte. L'auteur n'a pas fait le choix de la facilité, mais comment imaginer Iris et Gabriel heureux après les dernières épreuves traversées ? J'aurais aimé passé encore un peu de temps avec eux pour être totalement rassurée sur leur sort.

Malgré ces côtés dérangeants, j'ai passé un très bon moment de lecture avec ce conte de fées doux-amer.

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