Pourquoi je le lis :
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En résumé (quatrième de couverture) :
Angleterre, 1815
Depuis qu’elle a passé l’âge où une lady se doit d’être mariée, Drusilla n’a plus qu’un rôle dans la vie : servir de chaperon à sa jeune sœur. Aussi, quand cette dernière prend la fuite avec son professeur de danse, se sent-elle obligée de partir sur les routes à sa poursuite. Elle ignore encore qu’à trop vouloir préserver la vertu de sa sœur elle risque de perdre la sienne. Car les chemins ne sont pas sûrs.
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Harcelée
par un individu un peu trop entreprenant dans une malle-poste, elle
réussit à se débarrasser de l’importun en se faisant passer pour la sœur
d’un autre voyageur, John Hendricks, qui se trouve là. Amusé et séduit,
ce dernier accepte de jouer les grands frères, ce qui les conduit
bientôt à partager la même chambre, puis le même lit.
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Une union sans
lendemain, hélas, car Drusilla sait bien que le duc de Benbridge, son
père, ne saurait tolérer que sa fille fréquente un roturier.
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Mon avis :
Comme pour le premier volume de la série, Un époux à séduire, il faut d'abord se faire à l'idée que toute l'intrigue du roman repose sur une situation de départ très improbable (quelle jeune fille anglaise de très bonne famille, au XIXème siècle, se lancerait seule sur les routes à la poursuite de sa petite sœur qui a fait une fugue amoureuse ?).
Une fois qu'on accepte de fermer les yeux sur ce point, l'intrigue est très plaisante, tout comme l'écriture de Christine Merrill qui fait se rencontrer dans ce roman deux personnages qui n'auraient jamais dû se côtoyer, même pas dans une romance Harlequin, puisque pour une fois le héros, John, est un roturier sans condition et l'héroïne, Drusilla, une jeune femme issue de la meilleure noblesse. D'ailleurs le dénouement est également plus inattendu que ce à quoi on s'attend habituellement dans ces romances.
Le fil conducteur entre Un époux à séduire et La folle passion d'une lady, c'est John Hendricks qui tient ici le premier rôle après n'être apparu qu'au second plan dans le premier tome. D'ailleurs, John et Drusilla, dont les antagonismes pimentent le récit, m'ont paru plus attachants que les héros du livre précédent, Emily et Adrian, qui font ici une brève apparition.
J'ai donc passé un bon petit moment avec cette romance et je vais me lancer tout de suite dans la lecture du troisième tome de Ladies & Rebelles, . Le personnage central de ce dernier tome n'est autre que la sœur de Drusilla, Priscilla, qui était présentée comme une jeune fille écervelée et légère : comment l'auteur va-t-elle parvenir à en faire une héroïne ?
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