Pourquoi je le lis :
De Graham Joyce, j'ai déjà lu :
- En attendant l'orage
- Lignes de vie
- Les limites de l'enchantement
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En résumé (quatrième de couverture) :
Tara n'avait pas seize ans lorsqu'elle a disparu sans laisser de trace.
Son corps n'a jamais été retrouvé, mais dans sa famille, on a fini par
se faire à l'idée qu'on ne la reverrait plus. Pourtant, vingt ans plus
tard, le soir de Noël, on frappe trois coups à la porte de ses parents.
Tara se tient sur le seuil. Une Tara fatiguée, sale, échevelée... mais
qui n'a pas vieilli d'une ride. Elle explique sa longue absence par
l'appel du voyage, mais les incohérences de son récit laissent son frère
et son ancien compagnon sceptiques.
La vérité qu'elle finit par leur avouer semble plus incroyable encore : elle aurait été enlevée par des fées... Entre amnésie et aliénation, à quel point le fantasme se mêle-t-il à la réalité ?
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Mon avis :
Comme les précédents romans de Graham Joyce, j'ai très vite été prise au piège par l'atmosphère très mystérieuse de Comme un conte. Pendant tout le roman, on se demande si on trouvera une explication rationnelle à l'étrange disparition de cette jeune femme, mais la frontière entre le réel et le fantastique reste trouble et l'auteur maintient un suspense sans faille jusqu'aux toutes dernières pages.
J'avoue que j'ai quand même été un peu déçue par la vision des fées que nous propose l'auteur ; une vision pas si féérique qui évoque davantage une communauté hippie que l'image des elfes ou des fées qu'on a habituellement en tête. Mais cela n'enlève rien à l'atmosphère si particulière du roman qui m'a beaucoup plu.
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