samedi 6 décembre 2014

Les trois vies de Margareta - Charlotte LINK

Pourquoi je le lis :


Je me répète sûrement, mais j'aime beaucoup les livres de Charlotte Link. Parmi ses romans, j'ai lu :
Les trois vies de Margareta attendait depuis un moment dans ma bibliothèque...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Bavière, XVIIe siècle. Margareta a été élevée dans un couvent, à l'abri de la faim, de la misère et de la guerre. Les espoirs de sa famille reposent sur elle, la plus jolie et la plus brillante des trois filles von Ragnitz. Sa mère envisage pour elle un beau mariage. Mais Margareta a d'autres rêves. Une nuit, elle s'enfuit avec le séduisant Richard von Tscharnini, fils unique d'une famille protestante influente de Prague. En pleine guerre de Trente Ans, catholiques et luthériens se livrent une guerre sans merci, et l’union des jeunes gens se révèle impossible. Margareta doit alors se résigner à épouser Maurice, un homme qui l'a protégée lorsque tous l'avaient abandonnée. Jusqu’au jour où Richard croise de nouveau son chemin…

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Mon avis :


Quelle déception ! Difficile d'admettre que c'est Charlotte Link, un des auteurs que j'aurais estampillé "Valeurs Sûres" les yeux fermés, qui a commis cette...

Il s'agit d'un roman historique dont histoire se déroule au 17ème siècle, mais la mentalité des personnages (en tout cas des personnages principaux) ne correspond pas à celle de l'époque : leurs opinions, leurs conseils, leurs décisions semblent souvent incohérents avec le contexte de l'époque. Non que je sois une grand connaisseuse, mais la Guerre de Trente Ans  correspond au règne de Louis XIII en France ce qui aide à se situer et à se faire une idée assez précise de ce que pouvait être la vie dans la noblesse allemande...
En plus l'héroïne manque de tout bon sens (défaut qui ne s'atténue pas alors que les année passent et que la jeune femme murit et accumule les expériences) ; elle est aussi versatile et profondément égoïste (même lorsque le mari de sa meilleure amie meurt assassiné, elle ne s'inquiète de ce que cette amie pense d'elle). Vous l'aurez deviné, elle ne m'a inspiré aucune sympathie, au contraire...

Et pour couronner le tout, la traduction plus que maladroite, pour ne pas dire désastreuse, de Jean-Marie Argelès rend la lecture encore plus pénible. Il n'a même pas dû de se relire sinon il n'aurait pas laissé passer des choses comme des "yeux blonds clairs" ; des bêtises, mais le roman en est truffé et cela  plombe la lecture...
Bonne nouvelle quand même : cette lecture calamiteuse me permet de faire passer ma PAL sous la barre des 100 livres à lire dans ma bibliothèque ! Mais pour combien de temps...

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