Pourquoi je le lis :
Je connais déjà Daniel Cario pour avoir lu Le sonneur des halles et La musique en bandoulière.
J'ai beaucoup aimé ces deux romans qui donne une très belle image de la
Bretagne et de sa culture en mutation à différentes périodes du XXème
siècle.
Et La complainte de la grive attend dans ma PAL...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Louis-Marie et Céleste Conan ont grandi dans la forêt de Camors, en Bretagne, avec leur père sabotier. Anaïs, la mère, "épuisée de vivre comme des bêtes" dans leur hutte humide et bouleversée par la naissance de son cadet trisomique, a fui. On ne l'a plus jamais revue. Ne plus être à la marge, différent des autres... Depuis l'enfance, Louis-Marie a à cœur de concrétiser son rêve : construire sa maison. Une vraie, en pierre, avec un toit. Le jeune homme est tout à son œuvre, à son immense chantier. Alors que son frère Céleste, adolescent à la face de lune et à la force colossale, perçoit autour d'eux les dangers d'un monde troublé, en pleine Occupation.
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Mon avis :
J'ai bien aimé ce roman, et pas seulement parce qu'il parle d'un endroit que je connais. La maison des frères Conan reprend les ingrédients habituels des "romans du terroirs" (période, métiers disparus des personnages principaux, description du mode de vie, etc), mais l'auteur a su y ajouter sa touche personnelle, notamment en choisissant qu'un de ses personnages principaux soit trisomique (j'ai trouvé très touchante la façon dont il est décrit).
Et puis j'aime beaucoup le style de Daniel Cario, très agréable et plein de détails sur une Bretagne que j'adore
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