Pourquoi je le lis :
Je vais me répéter : je lis systématiquement les romans de Françoise Bourdin lorsque je les trouve à la bibliothèque. Je passe toujours de bons moments avec ses livres...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Les Beaulieu sont imprimeurs de père en fils depuis deux siècles, mais c’est Barth qui a fait de l’affaire familiale un groupe industriel prospère. Pourtant, à quoi bon un empire quand on n’a pas d’héritier à qui passer le flambeau et transmettre la passion du métier ?
Habile et charmeur, malgré son caractère autoritaire, Barth règne sur le clan Beaulieu dans le manoir du Carrouges, aux environs de Honfleurs. Autour de lui, ses proches complotent et intriguent, cherchant à lui imposer pour successeur un neveu minable et drogué. Tandis que plane l’ombre de Nicky, qu’il a aimée comme on n’aime qu’une fois, mais qui l’a trahi, elle aussi.
Le malaise règne au sein de la grande maison des Beaulieu, la guerre couve, et il suffira d’un banal accident de chasse pour mettre le feu aux poudres. La vengeance de Barth sera d’autant plus impitoyable qu’il faut d’abord retrouver la trace d’un amour volé et… d’un enfant perdu.
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Mon avis :
Le roman me rappelle un peu où un jeune homme pommé reprenait sa vie en main grâce à un industriel au caractère bien trempé (pour ne pas dire détestable) qui lui donnait sa chance.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire car le personnage central (l'industriel au caractère détestable) est vraiment antipathique et son entourage n'attire pas plus la sympathie des lecteurs. Et puis au fur et à mesure que le récit avance, on se rend compte que tout n'est pas si simple et que l'homme arrogant, exigeant et froid a peut-être des circonstances atténuantes et certainement des faiblesses qui le rendent plus humain donnent envie de s'intéresser à son sort.
Comme dans la plupart des romans de Françoise Bourdin, il y a une maison de famille au centre de l'histoire, mais ici elle apparaît plus comme une nasse qui les retient prisonniers que comme un refuge pour ses habitants qui se supportent à peine les uns les autres.
L'héritier des Beaulieu reprend la plupart des ingrédients des romans de Françoise Bourdin, mais l'atmosphère délétère le fait sortir du lot et ne m'a pas empêché de passer un bon moment.
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