Pourquoi je le lis :
Je n'aime pas trop les histoires mélodramatiques et larmoyantes d'échange d'enfants à la naissance. Cependant la quatrième de couverture a piqué ma curiosité, notamment parce qu'elle ne donne pas l'impression que ce roman est un mélo lacrymale.
En plus les critiques sont bonnes...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Elles sont nées le même jour, dans le même hôpital, dans des familles on ne peut plus différentes. Ruth est une artiste, une romantique, avec une vie imaginative riche et passionnée. Dana est une scientifique, une réaliste, qui ne croit que ce qu’elle voit, entend ou touche. Et pourtant ces deux femmes si dissemblables se battent de la même manière pour exister dans un monde auquel elles ne se sentent pas vraiment appartenir. Situé dans le New Hampshire rural et raconté alternativement par Ruth et Dana, Les Filles de l’ouragan suit les itinéraires personnels de deux « sœurs de naissance », des années 1950 à aujourd’hui. Avec la virtuosité qu’on lui connaît, Joyce Maynard raconte les voies étranges où s’entrecroisent les vies de ces deux femmes, de l’enfance et l’adolescence à l’âge adulte - les premières amours, la découverte du sexe, le mariage et la maternité, la mort des parents, le divorce, la perte d’un foyer et celle d’un être aimé - et jusqu’au moment inéluctable où un secret longtemps enfoui se révèle et bouleverse leur existence. C’est un roman sur la culture des fraises et la conscription pour le Vietnam ; sur l’élevage des chèvres et les rêves vains de fortune vite gagnée ; sur l’amour de la terre et l’amour d’un père ; sur des individus qui, sans cesser de se chérir, peuvent soudain se blesser profondément. Les Filles de l’ouragan est surtout une histoire sur les liens qui constituent une famille, un foyer, sur la force dévastatrice de l’amour qui s’achève, et l’apaisement qu’apporte le pardon.
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Mon avis :
J'ai bien aimé ce roman qui alterne les points de vue des deux
"héroïnes", Dana et Ruth, qui évoquent tour à tour leur enfance, puis
leur vie d'adulte, leurs relations avec leurs parents, frères et sœurs,
leurs histoires d'amour, etc.
L'échange des bébés à la maternité est très vite sous-entendu même si Dana et Ruth continuent à l'ignorer. Mais l'échange ne suffit pas à "tout" expliquer car, comme on le découvre dans les dernières pages, ce n'est pas LA clef du mystère.
L'échange des bébés à la maternité est très vite sous-entendu même si Dana et Ruth continuent à l'ignorer. Mais l'échange ne suffit pas à "tout" expliquer car, comme on le découvre dans les dernières pages, ce n'est pas LA clef du mystère.
J'ai
cependant trouvé le récit un peu trop mélancolique pour être
complètement séduite : Joyce Maynard s'attarder davantage sur les
moments difficiles et sur les regrets. Cela n'empêche qu'elle a écrit
deux beaux portraits de femmes, caractéristiques d'une certaine
Amérique.
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