Pourquoi je le lis :
C'est une relecture.
J'ai lu La montagne de l'ours pour la première fois il y a plus de dix ans et il est grand temps de me rafraîchir la mémoire.
J'avais
bien aimé ce livre qui avait été une très bonne surprise : en
l'achetant, je m'attendais à une jolie bluette, mais il y avait
finalement beaucoup plus dans ce roman.
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En résumé (quatrième de couverture) :
Des rudes paysages des Appalaches aux ateliers d'artistes de Brooklyn, le destin de deux êtres qui n'auraient jamais dû se rencontrer. Elle réside dans une ferme de Géorgie perdue dans la montagne avec, pour seule compagnie, un gigantesque ours de fer, chef-d'œuvre posthume d'un artiste new-yorkais... Il vit à Brooklyn, où il défend le patrimoine artistique de son père sculpteur. Au lendemain d'une vente aux enchères, il part à la recherche de l'œuvre majeure de celui-ci : un ours de fer... Mais on n'achète pas une émotion. Même un million de dollars.
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Mon avis :
J'ai bien aimé ce roman malgré quelques passages un peu confus. J'ai trouvé les deux personnages principaux attachants, partagés entre leurs fortes personnalités et les faiblesses héritées d'un passé difficile. Le personnages secondaires apportent une touche plus légère au récit.
En plus d'une histoire d'amour, La montagne de l'ours
est une réflexion sur l'art. Le roman pose des questions comme :
Qu'est-ce que l'art ? Est-ce que ça doit être beau ? Est-ce que ça doit
interpeller, faire réfléchir ? Est-ce qu'il faut enfermer les œuvres
dans des musées ou les laisser "en liberté" à portée du public ?
Jusqu'au faut-il aller pour l'art, pour créer ou pour préserver les
œuvres ? Des questions bien sérieuses mais qui s'intègrent parfaitement
au récit sans le rendre ennuyeux ni imposer un point de vue.
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