Pourquoi je le lis :
Lorsque j'ai vu ce roman en librairie, j'ai tout de suite eu envie de le lire : la couverture m'a beaucoup plu, tout comme la quatrième de couverture (avec en plus Orgueil et Préjugés et tout l'univers de Jane Austen en arrière plan de l'intrigue).
Et les nombreux articles sur les blogs, notamment celui de Céline, m'ont conforté dans cette idée.
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En résumé (quatrième de couverture) :
Sur le domaine de Longbourn, vivent Mr et Mrs Bennet et leurs vénérables filles, en âge de se marier. A l'étage inférieur veillent les domestiques. Personnages fantomatiques dans le célèbre roman de Jane Austen, Orgueil et préjugés, ils deviennent ici des êtres de chair et de sang qui, du matin au soir, astiquent, frottent, pétrissent et vivent au rythme des exigences et des aventures de leurs bien-aimés patrons.
Mais ce que les domestiques font dans la cuisine, sans être observés, pendant qu'Elizabeth et Darcy tombent amoureux à l'étage, relève d'eux seuls. Une histoire d'amour peut en cacher une autre, et qui sait quel secret enfoui risque de ressurgir.
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Mon avis :
J'ai bien aimé Une saison à Longbourn, mais moins que je ne m'y attendais après les avis très favorables que j'avais lus ici et là.
Ma (légère) déception est essentiellement due au rythme lent et monotone (comme celui de la vie des domestiques ?) qui donne l'impression qu'il ne se passe rien, ou presque, alors que Jo Baker nous raconte une jolie histoire d'amour contrariée. Et si le rythme un peu lent m'a dérangée, les cassures dans le rythme m'ont semblé assez malvenues, en particulier au moment du dénouement : le dernier chapitre s'interrompt juste au moment où la jeune Sarah aperçoit au loin, enfin, celui qu'elle aime et qu'elle a cherché longuement après sa disparition. L'épilogue qui vient ensuite (très bien fait par ailleurs) ne suffit pas à compenser la frustration des retrouvailles dont on nous a privé.
Par contre j'ai beaucoup aimé l'écriture de Jo Baker, très agréable à lire. L'auteur a aussi su rester fidèle au roman d'origine, Orgueil et préjugés, tout en créant une histoire tout à fait originale qui trace le parallèle entre le sort des maîtres et celui des domestiques. Jo Baker n'hésite à combler les "blancs" qui existent dans le roman de Jane Austen pour approfondir la personnalité des personnages qui existaient déjà dans Orgueil et Préjugés, adoucissant les traits un peu trop caricaturaux de Mary et de Mrs Bennet ou étoffant le passé amoureux de Mr Bennet par exemple.
Voilà pourquoi ce roman est certainement l'une des meilleures "austeneries" que j'ai lues depuis longtemps.
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