mardi 1 mars 2016

Quatre Sœurs - tome 3 - Bettina - Malika FERDJOUKH

Pourquoi je le lis :


Après Enid et Hortense, les deux premiers tomes que j'ai adorés, je poursuis la lecture des Quatre Sœurs...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


Le printemps, saison du renouveau, des amours et des primeurs, éclate dans toute sa splendeur à tous les étages de la Vill'Hervé.

Renouveau ? Oui. Harry et Désirée, les petits cousins des cinq sœurs Verdelaine viennent passer des vacances au grand air et récolter un maximum de cafards, vers de terre, crabes velus, et aussi d'euros, selon leur devise "Un gros mot, un euro !"

Renouveau ? Un peu. Charlie, à sec, s'est résignée à louer la chambre des parents. Le locataire s'appelle Tancrède, il est jeune, élégant, célibataire, drôle, chanteur, danseur, fabricant d'odeurs bizarres. Et beau.

Primeurs ? Trop. On retrouve des poireaux nouveaux partout, dans la soupe et dans le couscous, mais aussi coincés dans un cadre de tableau, dans une poche de veste et même dans le pot d'échappement de la voiture de Tancrède. Toujours lui.

Amours ? Hélas. Tancrède sème le trouble et récolte la tempête dans le cœur de Charlie. Bettina se languit du très très moche et si splendide Merlin. Hortense découvre que les règles peuvent être autre chose que "l'ovule non fécondé et les structures endométriales se font la malle, Chantal". Enid fait des confidences. Geneviève se tait. Et Mycroft, le rat, qui tombe amoureux à son tour..

_____

 

Mon avis :


Quel plaisir de retrouver les sœurs Verdelaine pour un troisième tome toujours aussi passionnant quoique plus sombre.

La mort était déjà un sujet présent dans Enid et Hortense, avec le décès des parents qui a laissé les cinq sœurs livrées à elle-même, mais dans ce tome elle prend une dimension encore plus tragique. Et comme si ces deuils ne suffisaient pas, les jeunes filles se retrouvent aussi confrontées à des séparations moins dramatiques mais presque aussi tristes : ruptures et déceptions amoureuses s'accumulent chez les Verdelaine.

L'intrigue est donc plus sombre, mais le roman garde malgré tout une certaine légèreté grâce à la plume de l'auteur, plus inventive que jamais. En effet, Malika Ferdjoukh décrit toujours avec la même verve le quotidien des cinq jeunes orphelines, oscillant entre humour et tendresse, fantaisie et gravité.

Un détail de l'histoire qui me plaît beaucoup : la présence des parents qui apparaissent à leurs filles à des moments cruciaux de leur vie d'adolescentes. C'est très réconfortant de pouvoir se dire que les parents gardent toujours un œil protecteur sur leurs enfants...

En bref, comme pour les deux premiers tomes, j'ai adoré et je me dépêche à présent de mettre un point final à cette critique pour me précipiter sans perdre un instant sur le quatrième (et dernier, hélas !) tome des Quatre Sœurs : Geneviève.


________________________________________________

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire