Pourquoi je le lis :
C'est la quatrième de couverture qui m'a donné envie de lire ce roman...
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En résumé (quatrième de couverture) :
C’est au printemps 1945 que la petite Vera voit pour la première fois la vieille ferme perdue au cœur d’un immense verger. Sa mère et elle viennent de traverser à pied une Allemagne en ruines.
Soixante-dix ans plus tard, Vera, qui occupe toujours la maison, voit débarquer à son tour sa nièce, Anne, en pleine rupture amoureuse, et son jeune fils Leon.
Les deux femmes, fortes têtes et solitaires, vont affronter ensemble une histoire familiale traversée de secrets et de non-dits. Sauront-elles redonner vie à ces murs hantés par les chimères du passé ? Pour cela, il faudra d’abord apprivoiser les habitants du village qui ne manquent ni de caractère ni d’originalité...
Avec beaucoup de tendresse et un humour mordant, ce premier roman brosse le portrait de deux femmes indépendantes qui vont trouver ce qu’elles ignoraient chercher : une famille.
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Mon avis :
J'ai beaucoup aimé A l'ombre des cerisiers, même s'il y a eu des moments où je me suis demandée où l'auteur voulait nous emmener.
En effet, le roman s'éparpille, aussi bien dans le temps que dans l'espace, et le récit est émaillé des souvenirs du passé aussi bien que des faits et gestes de l'entourage plus ou moins immédiat des deux héroïnes, Vera et Anne. Ce n'est pas inintéressant, loin de là même, car Dörte Hansen croque ses personnages avec beaucoup de justesse et une pointe d'humour, mais il en ressort une impression de dispersion qui m'a parfois laissée dubitative.
Et puis peu à peu, chaque élément trouve sa place, tout comme Vera et Anne qui parviennent à trouver un équilibre malgré leur lourd passé familial. Car A l'ombre des cerisiers, c'est une histoire de "convalescence" où chacun finit par trouver sa place et par oublier, ou au moins digérer un peu, ses traumatismes et ses peurs.
J'ai aussi apprécié que le roman se termine sur une note de tendresse qui insuffle de l'espoir dans l'histoire de ces deux femmes.
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