Pourquoi je le lis :
Des sœurs Brontë, j'ai lu Les hauts de Hurlevent d'Emily (il y a bientôt 20 ans et j'aimerais beaucoup le relire, si seulement je trouvais le temps au milieu de tout ce que j'ai l'intention de lire...) et Jane Eyre de Charlotte. Deux grands classiques de la littérature britanniques que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire.
Il me reste donc à découvrir Anne, la troisième sœur Brontë et je me lance avec son texte le plus connu...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Élevée au sein d'une famille unie mais pauvre, Agnès Grey, 18 ans, fille du pasteur d'un village du nord de l'Angleterre, décide de tenter sa chance dans le monde en se faisant gouvernante. Trop discrète et inexpérimentée, elle est vite confrontée à la dure réalité dès son arrivée chez la famille Bloomfield.
Désarmée face à l'indiscipline des enfants gâtés dont elle a la garde et à l'indifférence cruelle des adultes, elle est renvoyée au bout de quelques mois. Sans désemparer, et dans l'obligation de subvenir à ses besoins, elle trouve alors un emploi chez les Murray. Les jours passent, avec leur lot de monotonie et de difficultés, jusqu'à l'arrivée du nouveau pasteur, Mr Weston...
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Mon avis :
Il est difficile de ne pas comparer le roman d'Anne Brontë à celui de sa sœur Charlotte, Jane Eyre, qui aborde le même thème : le quotidien d'une gouvernante dans l'Angleterre du XIXème siècle. Evidemment Agnes Grey n'a pas la même ampleur romanesque que Jane Eyre, mais c'est un témoignage très réaliste (étayé de sa propre expérience) de ce que pouvait être l'existence d'une jeune femme obligée de quitter une famille aimante pour gagner leur vie en s'occupant d'enfants de l'aristocratie.
Tout au long du roman, Agnes Grey incarne la voix de la raison. Elle a un sens moral et religieux très développé dont elle ne déroge jamais ; au point qu'elle semble presque trop sage et trop raisonnable pour qu'on arrive à s'attacher à elle.
Par contre, j'ai beaucoup aimé la façon dont la relation sentimentale entre Agnes et M. Weston évolue, très lentement, entre espoirs et déceptions, un peu comme dans de Jane Austen.
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