Pourquoi je le lis :
Il y a déjà un moment que j'ai très envie de lire ce roman, notamment à cause d'un article sur le blog Sur la route de Jostein...
_____
En résumé (quatrième de couverture) :
C'est au fin fond de la contrée d'Atôra, au nord-est de l'île de Honshu, que Matabei se retire pour échapper à la fureur du monde. Dans cet endroit perdu entre montagnes et Pacifique, se cache la paisible pension de dame Hison dont Matabei apprend peu à peu à connaître les habitués, tous personnages singuliers et fantasques.
Attenant à l'auberge, se
déploie un jardin hors du temps. Insensiblement, Matabei s'attache au
vieux jardinier et découvre en lui un extraordinaire peintre d'éventail.
Il devient le disciple dévoué de maître Osaki.
Fabuleux labyrinthe
aux perspectives trompeuses, le jardin de maître Osaki est aussi le
cadre de déchirements et de passions, bien loin de la voie du zen - en
attendant d'autres bouleversements...
Avec le Peintre d'éventail, Hubert
Haddad nous offre un roman d'initiation inoubliable, époustouflant de
maîtrise et de grâce.
_____
Mon avis :
Objectivement, je me rends bien compte que c'est un bon livre et qu'il mérite les excellentes critiques qu'il a reçues, mais je ne me suis pas sentie touchée par l'histoire du Peintre d'éventail et je me suis même un peu ennuyée par moment.
Le texte d'Hubert Haddad, plein de poésie, est dense avec des descriptions fournies et originales des paysages aussi bien que des personnages, au point que je me suis presque perdue dans le récit par moment.
C'est vrai que je m'attendais à quelque chose de plus épuré, mais j'ai quand même bien aimé l'atmosphère qui règne dans la pension de Dame Hison où se passe presque toute l'histoire : c'est un lieu retiré où le temps semble aboli, comme une parenthèse à l'abri d'un quotidien trépidant.
Au final, je suis surtout déçue d'être déçue : j'étais tellement certaine que Le Peintre d'éventail me plairait...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire