Pourquoi je le lis :
J'avais beaucoup aimé la précédente enquête du commissaire Dupin, Étrange printemps aux Glénan, en particulier pour la jolie carte postale de la Bretagne. Du coup je n'ai pas hésité lorsque j'ai vu que la médiathèque avait dans ses rayons...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Le lendemain, la journaliste est injoignable... Dupin mène son enquête auprès de professionnels des marais salants, de la directrice du Centre du Sel et de Céline Cordier, jeune chimiste. Où sont les fameux barils ? Sont-ils destinés à porter atteinte au sel de Guérande ? A qui ce préjudice profiterait-il ?
Epaulée par la fidèle Nolwenn, Dupin plonge une fois encore au cœur des mystères du pays breton et découvre les multiples enjeux de la récolte de l'or blanc... et les convoitises qu'il suscite.
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Mon avis :
J'ai été moins séduite par cette nouvelle enquête du commissaire que je ne l'avais été par Étrange printemps aux Glénan : la carte postale m'a ici laissée moins rêveuse et les personnages mêlés à l'enquête étaient moins "pittoresques".
Les enjeux de l'enquête étaient pourtant prenants : préservation des traditions contre industrialisation, écologie et profits, etc. Ces problèmes sont bien réels même s'il ne se soldent par des meurtres que dans les romans policiers.
J'ai aussi trouvé amusant que le commissaire Dupin au caractère détestable se retrouve obligé de collaborer avec une collègue à la forte personnalité toute aussi efficace.
Toutefois, comme dans les deux précédents opus, c'est la Bretagne qui tient le premier rôle et cette fois tout particulièrement les marais salants de Guérande et le Golfe du Morbihan. Le soucis, c'est que je vis tout près du Golfe du Morbihan et que la vision que l'auteur en donne ne correspond pas vraiment à la façon dont les gens d'ici perçoivent le coin (tout le monde n'a pas une ou deux légendes à raconter dès qu'on parle d'un lieu, tout le monde n'a pas une résidence sur un île ou sur la côte...).
Comme dans ses deux autres livres, on sent bien que l'auteur écrit d'abord pour ses compatriotes allemands, leur proposant une carte postale presque idyllique de la Bretagne (si on oublie tous ces meurtres...).
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