Pourquoi je le lis :
Il y a quelques temps, j'ai lu que j'avais bien aimé et qui m'a donné envie de continuer à découvr ir l'univers de Joyce Maynard.
Et attend dans ma pal que je prenne le temps...
_____
En résumé (quatrième de couverture) :
Cette année 1987, une chaleur caniculaire s'abat sur la côte Est pendant le long week-end de Labor Day. Henry a treize ans, vit avec sa mère, ne supporte pas la nouvelle épouse de son père, aimerait s'améliorer au base-ball et commence à être obsédé par les filles. Jusque-là, rien que de très ordinaire, sauf que sa mère, elle, ne l’est pas. Encore jeune et jolie, Adele vit pratiquement retirée du monde et ne sort qu’en de rares circonstances. La rentrée des classes qui approche la contraint à conduire son fils acheter vêtements et fournitures au centre commercial. Et là, planté devant le présentoir des magazines où il essaye de feuilleter Playboy, Henry se heurte à Frank, ou plutôt Frank s’impose à Henry : Frank, un taulard évadé, condamné pour meurtre…
Pendant quatre jours, le trio va vivre un surprenant huis-clos, chacun se révélant un peu plus au fil des heures. Et, vingt ans plus tard, avec émotion et humour, Henry révélera les secrets de ce long week-end qui lui a appris à grandir…
_____
Mon avis :
J'ai bien aimé ce roman même si j'ai eu du mal à
me sentir vraiment concernée par cette histoire, à entrer dedans, sans doute parce
que je ne me suis sentie d'affinité avec aucun des trois personnages
principaux ; des personnages tout en nuances et dépeints avec beaucoup
de justesse par Joyce Maynard, mais trop "lointains" pour moi. Entre l'adolescent obnubilé par des obsessions bien de son âge, la mère éthérée qui se laisse immédiatement séduire par un meurtrier en cavale et le criminel qui semble être le plus équilibré et le plus philosophe de ce trio...
Il y a
pourtant du suspense : comment imaginer qu'un évadé parvienne à
s'échapper alors que toutes les polices sont à sa recherches, que son
portrait est placardé dans les journaux et diffusé à la télévision sans
relâche ? Alors la tension grimpe en même temps que la chaleur caniculaire devient insupportable : qui va trahir ? pour quel motif et avec quelles répercussions ? Et c'est ce qui m'a plu dans le roman, davantage que le portrait de cette famille qui se construit au fil des pages.
Au final, j'ai passé un bon moment avec Long week-end même si je n'ai pas été aussi emballée que je ne l'imaginais...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire