mardi 10 mai 2016

Un petit coin de paradis - Sharon OWENS

Pourquoi je le lis :


J'ai lu ce roman pour la première fois il y a une dizaine d'années. J'en garde un très bon souvenir, quoiqu'un peu flou, c'est pourquoi j'ai décidé de le relire...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Rideaux poussiéreux, peinture écaillée, décoration vieillotte : le salon de thé des Stanley, au cœur de Belfast, n'a rien de séduisant a priori. Mais les apparences sont parfois trompeuses.
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Malgré les disputes continuelles qui opposent Penny et Daniel, ses propriétaires, l'atmosphère douillette du lieu et ses succulents desserts attirent une clientèle pittoresque : Brenda Brown, peintre sans le sou, qui vient régulièrement y rédiger ses lettres à Nicolas Cage, comédien qu'elle idolâtre ; Sadie Smith, qui, trompée par son mari, tente de noyer son chagrin en se gavant de délicieux gâteaux à la cerise ; ou encore Clare Fitzgerald, qui réapparaît après vingt ans d'exil à New York... Mais à trente-cinq ans, Penny Stanley ne supporte plus l'avarice de son mari et décide de prendre les choses en main. Il faudrait plus qu'une couche de peinture pour remettre le salon de thé en état. Heureusement, la jeune femme découvre très vite que ce lieu est doté de vertus secrètes...

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Mon avis :


J'ai beaucoup aimé cette relecture qui m'a permis de me plonger à nouveau dans l'univers chaleureux d'Un petit coin de paradis.

Dans cette histoire qui se déroule sur un peu plus d'un an, entre 1999 et 2000, Sharon Owens nous propose de suivre une petite dizaine de personnages issus d'horizons variés qui vivent ou sont de passage à Belfast et dont les destins se croisent dans un salon de thé devenu un peu vieillot, Chez Muldoon, tenu par les Stanley, un couple en crise.

Cela donne une série de portraits hauts en couleur et non dénués de tendresse et d'humour (au point qu'on frise même parfois la caricature). Le ton reste toujours léger, même lorsque les personnages sont confrontés à des situations assez dramatiques. Il règne ainsi dans le roman une atmosphère cosy et un peu nostalgique, comme si Sharon Owens avait tenté de reproduire dans son texte l'ambiance douillette du salon de thé.

Un moment de détente très agréable...

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