dimanche 11 mai 2014

L'or du bout du monde - Tamara MCKINLEY

Pourquoi je le lis :


Ce roman, le troisième tome de cette saga de Tamara McKinley sur les colons australiens, m'a été offert par les éditions l'Archipel.
Un envoi qui tombe d'autant mieux que j'étais restée sur ma faim avec le deuxième volume, Les pionniers du bout du monde, alors que j'avais adoré le premier, La terre du bout du monde.

J'espère que L'or du bout du monde apportera des éclaircissements aux aspects de l'intrigue qui étaient restés en suspens dans le précédent tome, comme par exemple les personnages tahitiens (et la quatrième de couverture me laisse penser que oui, j'aurai mes réponses).

Du coup je vais encore laisser de côté pour quelques jours Le chant des secrets que je viens d'emprunter à la bibliothèque...

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En résumé (quatrième de couverture) :


1850. Ruby et son mari James - les descendants des premiers pionniers venus conquérir l'Australie - doivent eux aussi braver les dangers pour faire leur cette terre âpre.

Afin d'assurer leur fortune, James est tenté par la ruée vers l'or. Il entraîne Ruby dans cette vie aventureuse. Bientôt, la jeune femme découvre qu'elle doit s'allier avec Kumali, une Aborigène, pour s'adapter et survivre dans ce milieu hostile.

Pendant ce temps, de nouveaux arrivants débarquent sur les rives australiennes, dont un pêcheur de baleines tahitien au mystérieux passé, un aristocrate anglais, une maîtresse d'école jeune et naïve... Tous ont le même rêve de réussite. Leurs destins seront liés à jamais.

Des fortunes se font. Mais l'expansion rapide n'est pas sans créer rivalités, jalousies et tensions sociales. Avec cependant pour conséquence positive la naissance d'un sentiment national. Dans le dernier volet de sa trilogie, Tamara McKinley nous donne à voir la naissance d'une nation.

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Mon avis :


J'ai passé un très bon moment avec L'or du bout du monde qui m'a rappelé Le pays du nuage blanc de Sarah Lark que j'ai terminé en début de semaine. En effet, il est difficile de ne pas remarquer les similitudes entre les deux romans : la colonisation par les Britanniques de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande (de mon point de vue d'Européenne voyageant peu, ce n'est pas si différent...), l'élevage des moutons, la ruée vers l'or, les relations contrastées avec les peuples indigènes, etc.

Tamara McKinley conclut ici avec brio une trilogie ambitieuse qui retrace une période importante de la "construction" de l'Australie. La trame du récit est constituée de plusieurs intrigues avec des personnages issus d'horizons divers et connectés entre eux par un réseau complexe de liens sur plusieurs générations. J'ai particulièrement aimé les personnages de Jessie et Ruby, qui auraient presque mérité qu'on leur consacre un roman à chacune.

Enfin, comme je l'espérais, le troisième tome a aussi apporté toutes les réponses qui me manquaient à la fin de La terre du bout du monde (évidemment, si j'avais su qu'il y aurait un troisième tome, cela m'aurait moins gênée à l'époque).

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