Pourquoi je le lis :
J'ai lu La Princesse de Clèves au collège, dans le cadre des cours de Français, parce qu'on nous demandait de rédiger des fiches de lectures très cadrées en piochant parmi les romans d'une liste d'auteurs considérés comme des références de la littérature française. Je ne contesterai pas la valeur de cette liste ou l'utilité de l'exercice, mais moi qui adore lire, j'ai horreur qu'on m'impose mes lectures...
Vingt ans plus tard et après avoir apprécié La Princesse de Montpensier, je me dis que je devrais peut-être relire La Princesse de Clèves, surtout que j'ai bien aimé l'adaptation qui en a été faite par Christophe Honoré (même si l'affiche n'est pas franchement engageante à mon avis)
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En résumé (quatrième de couverture) :
" Je vais vous faire un aveu que l'on n'a jamais fait à un mari... "
Sincère,
tourmentée, la princesse de Clèves ne parvient plus à taire ses
sentiments. Elle brûle d'amour depuis trop longtemps pour le duc de
Nemours, l'un des plus beaux fleurons de la cour d'Henri II. Son désir
est ardent ! Désespéré ! Mais elle a juré fidélité à son époux, le
prince de Clèves. Elle aspire au bonheur et ne peut brader sa vertu.
Elle veut aimer sans trahir... Cruel dilemme ! Faut-il donc renoncer au
monde ? Faire ainsi le malheur d'un mari et d'un amant ? La mort
est-elle préférable aux affres de l'amour ? Du mariage au déchirement,
de la pudeur au sacrifice... Madame de La Fayette exprime jusque dans
ses plus impudiques silences la langue subtile de la passion.
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Mon avis :
Malgré quelques passages fastidieux (les personnages de la cour cités sont nombreux), j'ai passé un très bon moment avec ce roman. Je l'ai largement préféré à La Princesse de Montpensier ou La Comtesse de Tende, certainement parce que l'intrigue est plus longuement développée et bien plus romantique.
Paradoxalement, le roman est une illustration très pertinente de l'amour courtois qui règne à la cour de France au 16ème siècle (et auquel tout le monde semble s'adonner) bien que Madame de Lafayette prône la supériorité d'un comportement vertueux sans faille, tel celui de Madame de Clèves.
Pour
ne rien gâcher, cette histoire d'amour passionnée et toute en retenue
est écrite d'une plume précise et élégante qui même si elle date du
17ème siècle, reste très agréable à lire.
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