Pourquoi je le lis :
J'ai découvert Léonor de Recondo il y a seulement quelques semaines avec Pietra Viva dont j'avais beaucoup aimé l'écriture très élégante...
J'espère passer un aussi bon moment avec Amours, d'autant plus que la quatrième de couverture me plaît beaucoup et que les avis des lecteurs sont plutôt unanimes...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Nous sommes en 1908. Léonor de Récondo choisit le huis clos d'une maison bourgeoise, dans un bourg cossu du Cher, pour laisser s'épanouir le sentiment amoureux le plus pur - et le plus inattendu.
Victoire est
mariée depuis cinq ans avec Anselme de Boisvaillant. Rien ne destinait
cette jeune fille de son temps, précipitée dans un mariage arrangé avec
un notaire, à prendre en mains sa destinée. Sa détermination se montre
pourtant sans faille lorsque la petite bonne de dix-sept ans, Céleste,
tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l'héritier
Boisvaillant tant espéré.
Comme elle l'a déjà fait dans le passé, la
maison aux murs épais s'apprête à enfouir le secret de famille. Mais
Victoire n'a pas la fibre maternelle, et le nourrisson dépérit dans le
couffin glissé sous le piano dont elle martèle inlassablement les
touches.
Céleste, mue par son instinct, décide de porter secours à
l'enfant à qui elle a donné le jour. Quand une nuit Victoire s'éveille
seule, ses pas la conduisent vers la chambre sous les combles...
Les
barrières sociales et les convenances explosent alors, laissant la place
à la ferveur d'un sentiment qui balayera tout.
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Mon avis :
J'avais beaucoup aimé Pietra Viva, mais j'ai encore préféré Amours, sans doute parce que l'histoire m'a davantage touchée.
Il s'agit d'une histoire d'amour et de maternité très émouvante et magnifiquement servie par l'écriture épurée et élégante de Léonor de Recondo qui laisse si bien transparaître les émotions.
Tout au long du roman, il y a comme un voile de mélancolie qui plane sur le récit laissant entrevoir que le bonheur des deux femmes, aussi intense et inattendu qu'il soit, ne peut durer. La tension créée par Et cette certitude que la fatalité frappera crée une tension qui m'a empêchée de refermer le livre avant la dernière page.
Un très beau texte...
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