mercredi 7 janvier 2015

Les Déferlantes - Claudie GALLAY

Pourquoi je le lis :


J'ai lu ce roman pour la première fois en 2009. Comme beaucoup, j'avais adoré cette histoire âpre et émouvante qui m'avait permis de découvrir Claudie Gallay qui est depuis l'un de mes auteurs favoris.

Parmi ses romans, j'ai lu :
Et mes préférés :
J'ai bien aimé aussi l'adaptation à l'écran qui en a été faite pour Arte avec Sylvie Testud et Bruno Todeschini dans les rôles principaux, même si un film n'est jamais tout à fait aussi bien que le roman qui l'a inspiré...

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En résumé (quatrième de couverture) :


La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.

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Mon avis :


Comme lors de ma première lecture, j'ai été complètement happée par ce magnifique roman.

C'est un récit dense, avec des personnages nombreux et bien développés à petites touches précises. L'atmosphère pesante est particulièrement bien rendue : la dureté du climat et de l'environnement reflète tout à fait l'âpreté de l'existence et du caractère de ses habitants.

J'ai beaucoup aimé l'héroïne et la manière dont on la voit évoluer peu à peu, presque imperceptiblement, depuis la dépression où l'avait projetée le deuil jusqu'à une certaine "guérison" qui lui permet de s'intéresser à nouveau à ceux qui l'entourent et de retomber amoureuse.

Un très bon moment de lecture que l'absence de suspense n'a absolument pas terni...

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2 commentaires:

Nadine a dit…

Je n'oublierai jamais ce roman que j'ai lu à un moment important de ma vie. Celui-ci et Seule Venise sont aussi mes favoris.
Très belle critique. A bientôt

Stéphanie a dit…

En plus des Déferlantes et de Seule Venise, j'ai aussi beaucoup aimé Une Part de Ciel car j'y ai retrouvé la même sensibilité.
Bonnes lectures !

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