Pourquoi je le lis :
Chose rare, pour une fois je ne lis pas un roman, mais un témoignage.
La quatrième de couverture mentionne que le livre a inspiré Downton Abbey, une série "so british" que j'adore, ce qui a piqué ma curiosité :
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En résumé (quatrième de couverture) :
Dans l'Angleterre du début des années 1920, la jeune Margaret rêve d'être institutrice, mais elle est issue d'un milieu modeste et doit " entrer en condition ". De fille de cuisine elle devient rapidement cuisinière, un titre envié parmi les gens de maison. Confinée au sous-sol de l'aube à la nuit, elle n'en est pas moins au service de " ceux qu'on appelle "Eux" ", des patrons qui ne supporteraient pas de se voir remettre une lettre par un domestique autrement que sur un plateau d'argent.
Elle saura leur tenir tête et rendra souvent son tablier pour améliorer ses conditions de travail, jusqu'à ce qu'elle trouve enfin, sinon le prince charmant, du moins le mari qui l'emmènera loin des cuisines des maîtres.
Grâce à son franc-parler aux antipodes des récits de domestiques anglais trop parfaits, ce témoignage paru en 1968 a valu la célébrité à Margaret Powell (1907-1984). Quarante ans plus tard, il a inspiré le scénariste de la série Downton Abbey.
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Mon avis :
Margaret Powell a écrit son histoire comme elle l'aurait racontée à une personne assise en face d'elle, dans un style populaire et très vivant qui rend la lecture vraiment agréable.
Son
témoignage met en lumière le gouffre qui existait entre les plus riches
et les plus pauvres en Angleterre au début du XXème siècle. C'est tour à
tour drôle (le ridicule des exigences des patrons) et révoltant
(l'injustice criante de cette forme d'asservissement).
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